6 février 2021 - la neige et le ciel deviennent orange dans le massif du Jura, la tempête de sable du Sahara déverse de fines particules.
"Le scientifique pense très vite que ces poussières peuvent provenir du Sahara. Sur sa voiture, avec un kleenex, il prélève un échantillon. “Je me rappelle très bien qu’il y a 30 ans au moment de la création de l’ACRO (née après la catastrophe de Tchernobyl), nous avions déjà analysé du sable en provenance du Sahara. On y avait vu des traces de Césium-137. 30 ans après, je ne savais pas si on en aurait encore des traces, à une si lointaine distance du Sahara” ajoute le scientifique." (...)
60 ans après les tirs nucléaires en Algérie, ces traces d’essais nucléaires nous reviennent comme un boomerang
“L’épisode du 6 février constitue une pollution certes très faible, mais elle s’ajoutera aux dépôts précédents, essais nucléaires des années 60 et retombées de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl” le 26 avril 1986, rappelle le laboratoire Acro.
Derrière le nuage de sable du Sahara qui a traversé le ciel début février, et fait le bonheur des réseaux sociaux avec ses images aux tons incroyablement orangés, l’histoire est un peu moins belle. Un souvenir “radioactif” que beaucoup d’entre nous ne soupçonnaient pas."
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6 février 2021 - la neige et le ciel deviennent orange dans le massif du Jura, la tempête de sable du Sahara déverse de fines particules.
"Le scientifique pense très vite que ces poussières peuvent provenir du Sahara. Sur sa voiture, avec un kleenex, il prélève un échantillon. “Je me rappelle très bien qu’il y a 30 ans au moment de la création de l’ACRO (née après la catastrophe de Tchernobyl), nous avions déjà analysé du sable en provenance du Sahara. On y avait vu des traces de Césium-137. 30 ans après, je ne savais pas si on en aurait encore des traces, à une si lointaine distance du Sahara” ajoute le scientifique."
(...)
60 ans après les tirs nucléaires en Algérie, ces traces d’essais nucléaires nous reviennent comme un boomerang
“L’épisode du 6 février constitue une pollution certes très faible, mais elle s’ajoutera aux dépôts précédents, essais nucléaires des années 60 et retombées de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl” le 26 avril 1986, rappelle le laboratoire Acro.
Derrière le nuage de sable du Sahara qui a traversé le ciel début février, et fait le bonheur des réseaux sociaux avec ses images aux tons incroyablement orangés, l’histoire est un peu moins belle. Un souvenir “radioactif” que beaucoup d’entre nous ne soupçonnaient pas."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/jura/les-poussieres-de-sable-du-sahara-etaient-porteuses-de-cesium-137-residu-d-anciens-essais-nucleaires-francais-1973641.html
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