mercredi 16 décembre 2020

Richard Neuville, militant de l'autogestion, internationaliste, syndicaliste s'est vu signifier une condamnation pénale avec une amende pour un acte supposé

Bonjour à toutes et tous,

Ci-dessous communiqué transmis à la presse ce matin. Organisations auxquelles j'appartiens, manque Attac.

Merci pour votre soutien et les différents messages individuels.

Salutations autogestionnaires,

Richard

Halte à la répression des militant-e-s en Ardèche et ailleurs !

Bien que réelle depuis 2016, la répression à l'encontre des militant-e-s n'a cessé de se renforcer en Ardèche depuis le début de l'année 2020. Après les nombreuses convocations à la gendarmerie de Thueyts en février pendant le mouvement des retraites, on ne compte plus celles au commissariat d'Aubenas depuis la mi-novembre. L'actualité des mobilisations locales actuelles contre le projet de loi « Sécurité globale » serait-elle le motif de cette accélération ?

Mardi 15 décembre, notre camarade, Richard Neuville, militant de l'autogestion, internationaliste, syndicaliste s'est vu signifier une condamnation pénale avec une amende pour un acte supposé, survenu lors d'une manifestation intersyndicale contre la réforme des retraites à Lalevade-d'Ardèche le 31 janvier 2020. Il est sanctionné pour l'« apposition d'une publicité sur un équipement public de circulation en agglomération ». Suite à ce supposé acte délictueux, il avait été convoqué à la gendarmerie de Thueyts en date du 8 février, soit une semaine après, audition au cours de laquelle il avait indiqué avoir été présent ce jour-là à la manifestation mais n'avoir rien à déclarer. Près de 80 militant-e-s de différentes organisations syndicales, politiques, associatives, Gilets jaunes, ... l'avaient alors accompagné pour cette audition, convoquée en urgence... Il est permis de s'interroger sur le caractère grotesque de cette accusation, un "papillon" collé au dos d'un panneau, quand les entreprises polluent, pourrissent notre espace, l'espace sonore et le cyber-espace, ... de millions de publicités dont nous sommes les otages abrutis et abêtis.

 Les organisations signataires ne laisseront pas isolé-e-s les militant-e-s victimes de la répression du mouvement social et continueront de lutter contre les politiques liberticides et antisociales de ce gouvernement.

 Elles s'inquiètent des dérives dangereuses pour la démocratie avec la montée d'un autoritarisme très inquiétant pour les libertés fondamentales et notamment un droit d'expression de plus en plus bafoué.

 Elles s'inquiètent du pouvoir discrétionnaire des forces de police et de gendarmerie qui sont instrumentalisées par le pouvoir politique pour intimider, terroriser, criminaliser les militant-e-s. Les ordres, en Ardèche comme ailleurs, ne peuvent venir que de la préfecture où se trouvent les chefs des "forces de l'ordre". La répression est décidée par le pouvoir.

 Fait à Aubenas, le 16 décembre 2020

 Association pour l'Autogestion (France), Collectif « Plus jamais ça, construisons le jour d'après » (Sud-Ardèche), Ensemble ! (Ardèche), Réseau international de l'Économie des travailleur-se-s / Red internacional de la Economía de los/las trabajadorxs, Solidarité Amérique latine (Solal) (Ardèche), Solidaires Sud Emploi (AURA), Union syndicale Solidaires (Ardèche/Drôme) et le soutien du Sud-Éducation (Ardèche)

 Richard Neuville

06 84 34 73 54
Mon blog / Mi página web :

http://alterautogestion.blogspot.fr/

6 commentaires:

Anonyme a dit…

TÉMOIGNAGES ACHARNEMENT

70 heures de garde à vue pour avoir tenu un parapluie : le témoignage glaçant de Mélanie Ngoye Gaham
PAR RÉDACTION

Membre des Mutilés pour l’exemple, Mélanie Ngoye Gaham a passé deux jours de garde à vue et une nuit au dépôt du tribunal de Paris pour avoir manifesté le 12 décembre contre la loi Sécurité globale. Elle est sortie sans aucune charge retenue contre elle.


« Une mère de famille peut faire 70 heures de garde à vue simplement parce qu’elle tient un parapluie. » Voilà les premiers mots de Mélanie Ngoye Gaham à sa sortie du tribunal de grande instance de Paris, le 15 décembre. Trois jours plus tôt, elle est allée manifester à Paris contre la loi Sécurité globale. « Ils ont une photo de moi en train de tenir le parapluie de Moon [mon amie], mais elle était en train de remettre son sac à dos et elle me demandait de tenir son parapluie. Et c’est ça qu’on me reproche aujourd’hui. Et je tiens à dire que Moon a un parapluie arc en ciel... » Dans cette vidéo réalisée par le journaliste David Dufresne, elle revient sur les conditions de sa garde à vue.

Aucune charge n’a finalement été retenue contre elle. Si Mélanie Ngoye Gaham dit ne pas être blessée physiquement, elle pense être, aujourd’hui, « blessée psychologiquement ». L’officier de police judiciaire lui aurait notamment indiqué que son avocat, Arié Alimi, ne voulait pas la voir. « Il a dit qu’il avait autre chose à faire. Alors je me suis sentie seule et abandonnée. Mais quand j’ai eu le droit d’appeler mon mari après ma seconde notification de garde à vue, il m’a dit "ton avocat te cherche partout". »

Retournera t-elle manifester ? « Bien sûr que oui j’ai peur. J’ai toujours eu peur d’aller manifester, mais bien sûr que non je ne lâcherai pas la rue. Dès janvier je serai de nouveau dans la rue, notamment pour monsieur Chouviat, pour rendre hommage à la mémoire de monsieur Chouviat mort le 3 janvier. Je serai là le 3 janvier avec sa famille et à militer avec le collectif des familles. » Le 3 janvier 2020, Cédric Chouviat, livreur de 42 ans, a fait l’objet d’un contrôle par des agents de la police nationale, alors qu’il circulait à scooter à Paris. Filmant le contrôle avec son téléphone, le livreur a été plaqué au sol par plusieurs fonctionnaires puis fait un arrêt cardiaque causé, selon l’autopsie, par une asphyxie avec « fracture du larynx ».

En avril 2019, lors d’une manifestation des Gilets jaunes, Mélanie Ngoye Gaham avait été violemment frappée par un CRS, de dos, à la nuque, comme en atteste la vidéo ci-dessous."
.../...



https://www.bastamag.net/70-heures-de-garde-a-vue-pour-avoir-tenu-un-parapluie-le-temoignage-de-Melanie-Ngoye-Gaham-manifestation-loi-securite-globale

Anonyme a dit…

LE GOUVERNEMENT VA FICHER VOS OPINIONS POLITIQUES
Le Média



https://youtu.be/EGy0p93K2kA




Lors de son interview à Brut, début décembre, Emmanuel Macron déclarait qu’il ne laisserait personne dire que les libertés étaient réduites en France. Pourtant, quelques heures plus tôt, trois décrets liberticides étaient publiés en toute discrétion au Journal Officiel. Ces textes, révélés par nos confrères de Next INpact, modifient très largement le cadre législatif du fichage de la population.

Les trois décrets permettent ainsi de ficher les opinions politiques, l’orientation sexuelle, les données de santé, la pratique sportive, le comportement religieux ou encore les activités sur les réseaux sociaux des personnes « susceptibles de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, à l'intégrité du territoire, ou des institutions de la République ».

Derrière cette notion large : une réalité inquiétante, les manifestants, qu’ils soient pacifistes ou non, mais également tout leur entourage, pourront être fichés.

Cette offensive sécuritaire, menée par Darmanin, pose les fondements d’une société de surveillance. Le ministre de l’Intérieur assume les ambitions du gouvernement : la France doit devenir la vitrine mondiale de l’industrie policière et militaire d’ici les Jeux Olympiques de 2024.

Pour en discuter, LeMédia reçoit Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du Net. Pour ce spécialiste, « les conséquences de ces fichages sont dramatiques pour les personnes qui veulent travailler dans les services publics, dans les aéroports ou auprès des enfants. Il y a de grandes craintes que le poste soit refusé à celles et ceux qui ont été fichés comme ayant participé à toutes les manifestations, tous les samedis ».

L'analyse complète de la Quadrature sur ces trois décrets : https://www.laquadrature.net/2020/12/...

Anonyme a dit…

« ON EST LÀ » LE PREMIER ALBUM DE CLAUSTINTO

Pour en finir avec 2020, notre coup de coeur musical en libre écoute

"Si vous aimez la musique, la poésie et la subversion, On est là le premier album de Claustinto est fait pour vous. Et comme il est fait pour vous, nous avons demandé au label Foudrage de nous autoriser à le diffuser gratuitement cette semaine, auprès de nos lectrices et lecteurs. Mélangez PNL, Anne Sylvestre et Atari Teenage Riot, projetez-les au milieu des lacrymogènes, de tous les espoirs et désespoirs de notre temps et vous obtenez ce disque. « Feu aux prisons, aux banques, aux flics et aux rois ». Bonne écoute.

Le lecteur ci-dessous vous permet d’écouter l’album en intégralité, s’ensuivent les paroles de chaque chanson, le clip de Y’a plein de chemins et en bonus une magnifique reprise du tube de France Gall « Résiste »."
(...)


https://lundi.am/Claustinto




QUE DIRONS-NOUS ?

"Que dirons nous dans cinquante ans ?
Que dirons nous dans cinquante ans ?
Dirons nous « je ne savais pas » ?
Mais il y a les écrans
Dirons nous « je ne savais pas » ?
Mais il y a les écrans

J’ai vu un film au cinéma
C’était toi et moi
J’ai vu un film au cinéma
Un grand feu de joie
J’ai vu un film au cinéma
C’était toi et moi
J’ai vu un très grand feu de joie
De l’assemblée et du sénat

Quand on aura plus rien à faire
Dans nos belles prisons
Quand on aura fait que se taire
Pour avoir raison
Quand on aura plus rien à faire
De nos belles prisons
Quand il n’y aura plus de saisons
Dis moi toi qu’est-ce que nous dirons

Dirons nous
Je ne savais pas ?
Mais il y a
Les écrans
(bis)

Dans les écrans les gens meurent
Dans les mauvaises nouvelles
Les articles de journaux sortent la vie comme les poubelles
Dans les écrans les gens montrent leur vie comme si elle était belle
Et le ton monte et l’Etat tue mon fil d’actu bleu comme le ciel
Rouge comme le sang dans les écrans les gens s’écrasent calmement
Ne plus rien être est la question que dirons nous dans cinquante ans ?
On nous dira tu étais où ? Tu faisais quoi y a cinquante ans ?
Police frontières racisme argent sexisme enfants fascisme migrants

Que dirons nous dans cinquante ans ?
(bis)
(...)

Anonyme a dit…

Un avocat de Black Robe Brigade témoigne...


#Libertés #Manifestation #Police

LE DROIT DE MANIFESTER N’EXISTE PLUS
Le Média



https://youtu.be/dWzyQtdN7Fc




Samedi 12 décembre, après avoir bravé la pluie et de nombreux points de contrôles, plusieurs milliers de personnes s’élançaient de la place du Châtelet, pour l’édition parisienne de la troisième Marche des Libertés. Encadrée de très près par un dispositif policier très important, dans une nasse géante, la foule était joyeuse et pacifiste.

Mais les ordres de la préfecture étaient clairs : la police devait interpeller massivement, aveuglément, terroriser les militants pour éviter de potentiels débordements.

Tout au long de l’après-midi, Darmanin communique fièrement, en direct sur Twitter, les chiffres des interpellations. Bien aidé par le journalisme de préfecture, l’élément de langage fait le tour des plateaux télévisés : le maintien de l’ordre de la journée est un succès, 142 « casseurs » auraient été interpellés.

Mais très vite le soufflé retombe, au fur et au mesure que les vidéos prises sur le terrain circulent sur les réseaux sociaux : on y voit des charges à l’aveugle, des blessés, une dame âgée se faire interpeller sans raison, une manifestante arrêtée pour avoir eu l’audace de sortir un parapluie multicolore de son sac dos.

Alexis Baudelin, avocat au barreau de Paris fait partie des personnes interpellées arbitrairement. Sur le plateau du MédiaTv, il revient sur cette nouvelle journée de répression : « Ça a été une expérience qui m’a marqué. Je ne pensais pas que des forces de l’ordre pouvaient interpeller comme ça, sans raison, aveuglément, et de façon totalement arbitraire des manifestants pour le simple fait qu’ils décident d’user de leur liberté de manifester ».

Anonyme a dit…

MYTHO DE L’INTÉRIEUR ET DE L’ARBITRAIRE


Il devait casser du “méchant Black Bloc”, il arrête des militant.es, des mineur·es, des journalistes, des daronnes, des membres des Brigades de Solidarité Populaire, un avocat, monsieur et madame tout le monde, des gens très ordinaires, nous et vous… En tout plus de 150 interpellations et 120 gardes à vue. Retour sur un fiasco qui vaut aujourd’hui aux malchanceux·ses de passer leur 3e nuit derrière les barreaux pour justifier les mythos du ministre de l’intérieur.


"Darmanin avait une mission en ce jour de manifestation contre les lois liberticides. Comme l’a révélé le Canard Enchaîné du 9 décembre ; Macron l’avait chargé de faire un coup de filet sur les « Black Blocs ».

Après une semaine de propagande contre-insurrectionnelle des médias et de certains partis de gauche, il ne faisait pas bon pratiquer l’émeute samedi dernier. Le dispositif hors norme avait pour consigne d’empêcher toute casse et il a réussi.

Néanmoins, Darmanin devait saisir du Black bloc pour remplir sa mission. Ni une, ni deux, il suffisait d’envoyer quelques CRS pour arrêter n’importe qui. C’est ainsi que des personnes se sont retrouvées extirpées manu militari de la manifestation au hasard.

Cependant, il est fort probable que la bleusaille en ait aussi profité pour arrêter les têtes connues, qui ne leur reviennent pas. C’est ainsi que Mélanie, en procès contre Dominique Caffin, le commandant de CRS qui lui avait asséné un violent coup de matraque derrière la tête en 2019 et qui par ailleurs commandait l’unité impliquée dans l’opération du Burger King contre des gilets jaunes, a aussi été arrêtée. Vengeance ? Intimidation ? Humiliation ?

Aujourd’hui, nous n’avons pas toutes les informations sur les gardé.es à vue. Certains sont sortis après 24H, comme les mineurs qui avaient été arrêté·es. Mais nous savons que trois militantes vont effectuer leur 3ème nuit derrière les barreaux, pour des motifs fallacieux comme attroupement en vue de commettre des violences. Rappelons que dans cette répression aveugle de samedi, les porteur·ses de banderoles, de parapluie et de simples pancartes, les mots qui contestent le pouvoir, ou le tournent en dérision, ont aussi été pris pour cible et semblent aussi devoir être définitivement éradiqués.

Ces trois personnes passeront mardi au TGI de Paris devant le procureur puis le juge des libertés. La justice va-telle ce soir et demain se faire l’instrument de la police et valider les mythos de Darmanin qui s’était vanté d’avoir arrêté « des individus ultra violents »?

Hormis ces personnes dont nous avons eu des nouvelles. Il y en a qui manquent encore à l’appel et sont certainement dans des situations compliquées, enfermées en attendant que la police trouve de quoi convaincre la justice de les poursuivre.

Soutien inconditionnel à tous·tes les interpellé·es qui manifestaient samedi contre des lois liberticides, contre la loi sécurité globale, contre la loi séparatisme et contre l’islamophobie.

Il est intolérable que des vies soient mises en danger pour satisfaire les challenges qu’un président donne à son ministre de l’intérieur."



https://cerveauxnondisponibles.net/2020/12/14/mytho-de-linterieur-et-de-larbitraire/

Anonyme a dit…

« 13’12 contre les violences policières » : du son contre la répression

Une bombe hip-hop signée par une trentaine de MC’s vient dénoncer avec force les violences systémiques dans la police. Les Bénéfices du son seront reversés aux familles de victimes de violences policières.


"La génération de nos parents a connu le célèbre morceau « 11’30 contre les lois racistes » avec entre autres IAM et Assassin. Un peu plus de 20 ans plus tard, le rap n’en a pas fini de narrer le racisme d’État et les violences populaires, plus que jamais d’actualité.
Dans un contexte de tension ravivée par le mouvement des gilets jaunes, le meurtre d’Adama Traoré, de Steve ou de Cédric Chouviat et plus récemment la lutte contre la loi sécurité globale, une flopée de freestyleurs ont donc rassemblés une nouvelle fois leurs plumes acerbes dans un morceau sorti le 13 décembre dernier : « 13’12 contre les violences policières. »

Au-delà de la symbolique (1312, que l’on peut transcrire par A.C.A.B. est une insulte visant les policiers que nous ne traduirons pas ici.), la réalisation du clip fait mouche. Les premiers mots plantent le décor. « Le savais-tu ? Entre 1977 et 2019, c’est 676 personnes que la police tue. Derrière ces chiffres, il y a la réalité des vies volées, des familles détruites, une soif de justice qui peine à être étanchée, car dans la majorité des cas, les meurtriers ne seront pas inquiétés, ils continueront à exercer en toute impunité. »

S’en suit une déferlante de punchlines énervées, illustrées d’images de violences policières en noir et rouge, comme pour accentuer leur côté violent. Des images que l’on a tous vu, d’autres que l’on (re)découvre, et qui servent un propos implacable, viscéral, et plein de colère. Au bout des 13 minutes, on en sort remué, bouleversé, et scotché par le talent textuel de certain.e.s. Mention spéciale à la rappeuse Bille Brelok , qui conclue le son. Gérald Darmain s’en prend plein la tronche, on se régale.

Cette bombe inaugure un CD de trois titres vendu à 500 exemplaires dont les bénéfices seront intégralement reversés aux familles des victimes de violences policières. Alors foncez écouter cette tuerie musicale sur Youtube !
Rendez-vous sur Helloasso pour acheter le CD et aider les familles de victimes.

Sur ce on vous laisse, on a le bouton
« repeat » à presser une nouvelle fois !"



https://lepoing.net/1312-contre-les-violences-policieres-du-son-contre-la-repression/