Usul. Blanquer et El Haïry font face au péril jeune Mediapart
https://youtu.be/sW_9AUJWpm0
Mater la jeunesse semble être une véritable priorité de ce gouvernement. Dans les lycées, sur les campus ou même pendant les vacances scolaires, chaque occasion est bonne à prendre. Il s’agit bel et bien de ne laisser passer aucune occasion de les initier le plus tôt possible aux « valeurs républicaines ». Ces valeurs de discipline et d’ordre sont pourtant contestées mais le ministère de l’éducation nationale et la secrétaire d’état chargée de la jeunesse ont plus d’un tour dans leur sac.
Le 28 novembre a eu lieu. Et il n’est pas passé inaperçu ! Entre 100 et 200 000 personnes à Paris, près de 500 000 sur toute la France. Au delà du nombre, il y a eu aussi la détermination. [...] .../...
Quand la presse voit flou
"Ce samedi, quelques voitures ont brûlé , des abris et des toilettes de chantier aussi. Une vitrine du concessionnaire BMW a volé en éclats. Un bâtiment de la banque de France a vu sa devanture s’enflammer. Et les policiers ont reçu énormément de jets de pavés, de fumigènes, de feux d’artifice et autres joyeusetés trouvées sur le chemin. Clairement, les ordres de la préfecture et du ministère de l’intérieur étaient de rester en retrait, d’intervenir le minimum possible. Pour éviter un maximum d’images de violences policières mais aussi pour mettre sur le banc des accusés les manifestants.e.s. Pour un temps, la police a préféré jouer aux victimes vu le contexte. Elle n’a pas hésité d’ailleurs à envoyer quelques uns de ses soldats en sous nombre pour se faire cartonner. Les ordres sont les ordres…
Quand les médias français pointent du doigt les “casseurs”, de l’autre côté de la manche, The Guardian les appelle les “défenseurs des libertés de la Presse”. D’ailleurs, en France, on ne parle jamais de casseurs quand il s’agit des révoltes à Hong Kong, au Chili ou en Égypte. Ce sont des résistants. Des manifestants en première ligne qui affrontent le pouvoir autoritaire et sa police.
Que tout le monde ne veuille pas participer à ces actions est tout à fait compréhensible.
En revanche, ceux qui accuseront ces manifestant·e·s d’être responsables d’un éventuel échec du mouvement pour le retrait de la loi Sécurité Globale portent, pour le coup, une grave responsabilité dans ce qu’il risque de se passer dans les prochaines années. Quand un fascisme d’un nouveau genre frappe à nos portes, il est dangereux et même complice de vouloir trier entre les bons et les mauvais manifestants, entre les bons et les mauvais résistants. C’est une forme de régression vis à vis des mouvements sociaux précédents. Comme si nous n’avions rien appris du passé. S’il y a bien une leçon à tirer, c’est que la révolte populaire trouve une vraie puissance par la diversité des tactiques et le soutien inconditionnel des uns envers les autres, dans le respect des pratiques. Toutes. Violentes ou non violentes.
Ce que nous combattons en ce moment, ce n’est pas seulement l’article 24 de la loi Sécurité Globale. Ce n’est pas non plus uniquement la loi Sécurité Globale. C’est l’avènement d’une société post-fasciste qui se met en place. Une hybridation entre un état policier, une super structure technologique de surveillance et une ségrégation des musulmans que la prochaine loi Séparatisme entend écrire noir sur blanc.
Rarement dans l’histoire de la 5e république, la répression n’avait été aussi totale contre tous les mouvements sociaux (gilets jaunes, écolos, antiracistes, lycéens, féministes) mais aussi contre tous les corps de métiers : journalistes, avocat.ess, pompiers, profs, soignant.es, éboueurs, etc.
Rarement dans l’histoire de la 5e république, il n’y avait eu autant de mouvements sociaux massifs en si peu de temps. Depuis que Macron est président, des manifs à plus de 100 000 personnes ont eu lieu pour le climat, pour la justice sociale, contre le racisme, ou pour le droit des femmes. Aucun de ces combats n’a vu le pouvoir reculer, malgré l’ampleur des mobilisations. L’exemple le plus parlant reste la réforme des retraites, avec un passage en force via le 49.3." [...]
"Il faut comprendre que ce pouvoir n’a rien de démocratique. Que le dialogue social n’existe pas et que les puissants sont en train de mettre en œuvre les outils légaux pour éviter que la contestation ne puisse s’exprimer, en dehors des contestations de salon et qui, au-delà du cirque médiatique, ne seront jamais prises en compte." .../...
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Usul. Blanquer et El Haïry font face au péril jeune
Mediapart
https://youtu.be/sW_9AUJWpm0
Mater la jeunesse semble être une véritable priorité de ce gouvernement. Dans les lycées, sur les campus ou même pendant les vacances scolaires, chaque occasion est bonne à prendre. Il s’agit bel et bien de ne laisser passer aucune occasion de les initier le plus tôt possible aux « valeurs républicaines ». Ces valeurs de discipline et d’ordre sont pourtant contestées mais le ministère de l’éducation nationale et la secrétaire d’état chargée de la jeunesse ont plus d’un tour dans leur sac.
Marche des Libertés : le nombre et la force
Le 28 novembre a eu lieu. Et il n’est pas passé inaperçu ! Entre 100 et 200 000 personnes à Paris, près de 500 000 sur toute la France. Au delà du nombre, il y a eu aussi la détermination. [...]
.../...
Quand la presse voit flou
"Ce samedi, quelques voitures ont brûlé , des abris et des toilettes de chantier aussi. Une vitrine du concessionnaire BMW a volé en éclats. Un bâtiment de la banque de France a vu sa devanture s’enflammer. Et les policiers ont reçu énormément de jets de pavés, de fumigènes, de feux d’artifice et autres joyeusetés trouvées sur le chemin. Clairement, les ordres de la préfecture et du ministère de l’intérieur étaient de rester en retrait, d’intervenir le minimum possible. Pour éviter un maximum d’images de violences policières mais aussi pour mettre sur le banc des accusés les manifestants.e.s. Pour un temps, la police a préféré jouer aux victimes vu le contexte. Elle n’a pas hésité d’ailleurs à envoyer quelques uns de ses soldats en sous nombre pour se faire cartonner. Les ordres sont les ordres…
Quand les médias français pointent du doigt les “casseurs”, de l’autre côté de la manche, The Guardian les appelle les “défenseurs des libertés de la Presse”. D’ailleurs, en France, on ne parle jamais de casseurs quand il s’agit des révoltes à Hong Kong, au Chili ou en Égypte. Ce sont des résistants. Des manifestants en première ligne qui affrontent le pouvoir autoritaire et sa police.
Que tout le monde ne veuille pas participer à ces actions est tout à fait compréhensible.
En revanche, ceux qui accuseront ces manifestant·e·s d’être responsables d’un éventuel échec du mouvement pour le retrait de la loi Sécurité Globale portent, pour le coup, une grave responsabilité dans ce qu’il risque de se passer dans les prochaines années. Quand un fascisme d’un nouveau genre frappe à nos portes, il est dangereux et même complice de vouloir trier entre les bons et les mauvais manifestants, entre les bons et les mauvais résistants. C’est une forme de régression vis à vis des mouvements sociaux précédents. Comme si nous n’avions rien appris du passé. S’il y a bien une leçon à tirer, c’est que la révolte populaire trouve une vraie puissance par la diversité des tactiques et le soutien inconditionnel des uns envers les autres, dans le respect des pratiques. Toutes. Violentes ou non violentes.
Ce que nous combattons en ce moment, ce n’est pas seulement l’article 24 de la loi Sécurité Globale. Ce n’est pas non plus uniquement la loi Sécurité Globale. C’est l’avènement d’une société post-fasciste qui se met en place. Une hybridation entre un état policier, une super structure technologique de surveillance et une ségrégation des musulmans que la prochaine loi Séparatisme entend écrire noir sur blanc.
Rarement dans l’histoire de la 5e république, la répression n’avait été aussi totale contre tous les mouvements sociaux (gilets jaunes, écolos, antiracistes, lycéens, féministes) mais aussi contre tous les corps de métiers : journalistes, avocat.ess, pompiers, profs, soignant.es, éboueurs, etc.
Rarement dans l’histoire de la 5e république, il n’y avait eu autant de mouvements sociaux massifs en si peu de temps. Depuis que Macron est président, des manifs à plus de 100 000 personnes ont eu lieu pour le climat, pour la justice sociale, contre le racisme, ou pour le droit des femmes. Aucun de ces combats n’a vu le pouvoir reculer, malgré l’ampleur des mobilisations. L’exemple le plus parlant reste la réforme des retraites, avec un passage en force via le 49.3."
[...]
"Il faut comprendre que ce pouvoir n’a rien de démocratique. Que le dialogue social n’existe pas et que les puissants sont en train de mettre en œuvre les outils légaux pour éviter que la contestation ne puisse s’exprimer, en dehors des contestations de salon et qui, au-delà du cirque médiatique, ne seront jamais prises en compte."
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https://cerveauxnondisponibles.net/2020/11/29/marche-des-libertes-le-nombre-et-la-force/
Les matinaliers de France Culture ne font pas mieux...
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/ces-contre-verites-assenees-sur-france-culture-contre-la-loi-securite-globale
PARIS
#PARIS 28/11/2020 • #PPLSECURITEGLOBALE : CHECKPOINTS
TARANIS NEWS
https://youtu.be/egtKwakRKX4
CONFISQUER C'EST DU VOL...
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