dimanche 29 novembre 2020

LES VÉRITÉS D'UN POLICIER SUR LE SCANDALE DE L'AFFAIRE MICHEL

https://youtu.be/RM4GctICow0



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu m'étonnes qu'avec une institution aussi pourrie, il y ait 130 flics qui se suicident par an... Le fameux tonneau des Danaïdes à l'image de cette Vème République !

Anonyme a dit…

LA FRANCE À L’AUBE D’UN ÉTAT FASCISTE

… même sans l’article 24 de la loi Sécurité globale

Cette semaine n’a pas été à la faveur de l’article 24. Avec l’évacuation de la République et le tabassage de Michel Zecler, le crash test est foiré, la réalité a parlé. Le fait qu’il légalise une pratique mafieuse empêchant la production de preuves de violences policières et qu’il touche à la liberté de la presse, chère à la corporation des journalistes le rend dur à avaler. Il est probablement déjà mort né. Sans compter que la colère qu’il suscite est en train de produire l’inverse de l’effet recherché.

Par contre, si jamais les autres dispositions de la Loi Sécurité globale et la future loi Séparatisme sont adoptées, Macron aura réussi à poser les piliers d’un état policier couplé à une ségrégation islamophobe légalisée.

Une question : si l’article 24 saute, restera-t-il des journalistes et des organisations citoyennistes pour s’opposer à cette descente aux enfers ?"
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Loi Sécurité globale ou comment faire de la France le premier pays sécuritaire d’Europe


"Deux aspects nous paraissent essentiels au delà de l’article 24 et il en a été très peu question dans les débats.


Des pouvoirs élargis pour toutes les forces armées intérieures : police nationale, municipale, privée

Il y a tout d’abord une extension de pouvoir, et donc de moyens, à la police municipale. « Les polices municipales placées sous l’autorité politique des maires se voient reconnaître avec cette loi des pouvoirs et des missions de plus en plus proches de ceux de la police nationale. » note une tribune parue dans le Monde aujourd’hui (Loi « sécurité globale » : « La France devient le premier pays sécuritaire de l’Union européenne »).

Grosso modo, il s’agirait pour les municipaux de faire le boulot de la police nationale pour libérer cette dernière pour le maintien de l’ordre. Elle serait également moins qu’avant, sous le contrôle des maires.

Ensuite, cette extension de pouvoir policier concerne aussi le secteur privé. La loi donne la possibilité aux policiers de pouvoir se reconvertir dans ces secteurs une fois la retraite arrivée ou lorsqu’ils décident de raccrocher le flashball républicain. Il faut aussi noter que la loi permet une extension des missions du privé qui pourrait désormais s’occuper de la sécurité publique et ce avec des prérogatives répressives étendues. Le cas concret qui s’annonce est clairement le déroulement des prochains jeux olympiques à Paris, cités comme exemple à l’Assemblée Nationale par un des rapporteurs de la loi, ancien policier du Raid, Jean Michel Fauvergue.

Voilà donc des aspects bien concrets de la loi qui comptent à la fois financièrement dans la vie d’un policier et qui donnent par dessus tout les possibilités à ce corps de métier d’une extension inédite du pouvoir répressif et du contrôle permanent de nos vies. Comme le dit le docteur en droit Yves Jeanclos « l’Etat pourrait avoir à sa disposition répressive, au quotidien, pas loin d’un demi million d’agents du maintien de l’ordre et de la sécurité intérieure, soit un potentiel ratio d’environ un fonctionnaire des forces intérieures pour 150 habitants (contre un pour 281 en 2018), la France devenant le premier pays sécuritaire de l’Union européenne. »

Après la phase test, la technopolice passe à l’échelle industrielle

Alors que la France se situe déjà dans le top des pays dits démocratiques par ses moyens juridiques et policiers de surveillance et de contrôle de sa population civile, le gouvernement semble lancé, sans aucun débat public, dans une course aveugle au déploiement de technologies de surveillance de masse. [...]"
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https://cerveauxnondisponibles.net/2020/11/27/la-france-a-laube-dun-etat-fasciste/

Anonyme a dit…

Et si l’affaire Michel Zecler était un enfumage politique ?


Le média Loopsider, qui a diffusé les vidéos des violences policières commises sur Michel Zecler, et qui ont été vu plusieurs dizaines de millions de fois, appartient à Bernard Mourad, banquier et ami proche de Macron.


"A la suite de la diffusion de ces images, tous les médias mainstreams s’insurgent immédiatement et couvrent l’évènement. C’est ensuite au tour du Président Emmanuel Macron de se dire « très choqué », et des célébrités d’apporter leur soutien au « producteur black» Michel Zecler. Détail intéressant, la chanteuse Aya Nakamura précise : « Merci aux caméras ».

Emmanuel Macron on Twitter: « Les images que nous avons tous vues de l’agression de Michel Zecler sont inacceptables. Elles nous font honte. La France ne doit jamais se résoudre à la violence ou la brutalité, d’où qu’elles viennent. La France ne doit jamais laisser prospérer la haine ou le racisme. »

Tout ce battage médiatique intervient le jour même où des dizaines de milliers de français ont prévu de se réunir partout sur le territoire pour manifester contre la loi de Sécurité Globale et contre la dictature actuelle de manière générale. De quoi parlera-t-on le plus dans les médias, selon vous ? Et quelles seront les nouvelles mesures liberticides que prendra le gouvernement suite à l’affaire Zecler ?"
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https://au-dela-du-climat.org/2020/11/28/et-si-laffaire-michel-zecler-etait-un-enfumage-politique/

Anonyme a dit…

D'un banquier à l'autre...


"Bernard Mourad, ancien banquier d’affaires et ex-conseiller d’Emmanuel Macron, lance une banque nouvelle génération et Loopsider, un média vidéo. Il est l'invité du Club entrepreneurs Challenges-Grant Thornton."
(...)


https://www.challenges.fr/club-entrepreneurs/bernard-mourad-lance-une-banque-nouvelle-generation-et-loopsider-un-media-video_519870