jeudi 8 octobre 2020

Cédric Villani : "Je défendrai avec la plus grande énergie la suppression de la chasse à courre"

https://www.lejdd.fr/Politique/cedric-villani-je-defendrai-avec-la-plus-grande-energie-la-suppression-de-la-chasse-a-courre-3996867



4 commentaires:

Anonyme a dit…

Après une intervention remarquée à l'Assemblée nationale sur le 'retour' des néonicotinoïdes et au vu du résultat des votes, va falloir Cédric que tu fasses péter tes boutons de manchette... Parce que les chasseurs à courre sont, par excellence, l'électorat de LREM : une bourgeoisie hype, née le cul dans le soie et se mouchant dans des carrés de pure laine vierge de poils de chèvre angora élevées sur sur les pentes de l'Hymalaya...
Et ça, ça va être une autre paire de manches de changer le mode de vie de cet entresoi oisif mon gars!

Anonyme a dit…

À Grenoble, six militants écolos face à une justice kafkaïenne

Début septembre, six activistes grenoblois étaient arrêtés par la police en pleine nuit. Soupçonnés de vouloir créer « une zad », ils sont soumis depuis à un très strict contrôle judiciaire et attendent leur procès pour « association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations ».


"L’affaire a pris une tournure kafkaïenne. Dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 septembre 2020, six jeunes personnes ont été arrêtées par la police à proximité du jardin de la Buisserate, à Saint-Martin-le-Vinoux, en Isère. Elles étaient alors en repérage pour ouvrir une vieille bâtisse abandonnée dans l’idée, disent-elles, d’occuper les lieux et d’en faire « un espace convivial pour protéger le jardin » menacé par un projet immobilier. Depuis un an, la résistance grandit pour éviter que ce bout de nature ne disparaisse sous une énième chape de béton. On vous racontera l’histoire de ce jardin demain.

Mais, cette nuit-là, la machine répressive s’est emballée. Interpellés sur la voie publique à 3 h 30 du matin par la brigade anticriminalité, fouillés puis amenés en garde à vue, les six militants et militantes ont passé près de 60 heures au commissariat de Grenoble. Dans leur cellule, certains se sont vu prélever de force leur ADN, présent sur leurs masques ou leurs vêtements. En parallèle de cette garde à vue, cinq perquisitions ont été menées au domicile des activistes, chez leurs parents ou dans leurs colocations. Ordinateurs, clés USB, disque dur et téléphones portables ont été mis sous scellés. Des livres des géographes libertaires Élisée Reclus et Pierre Kropotkine, des auteurs du XIXe siècle, leur ont été confisqués comme autant de pièces à conviction. Des brochures sur des cantines véganes aussi. D’une simple garde à vue pour avoir pénétré sur un terrain privé, cette histoire s’est métamorphosée en une instruction judiciaire démentielle où les suspects, âgés de 21 à 29 ans, encourent jusqu’à cinq ans d’emprisonnement.

Alors que ce soir là, ils vivaient leur première expérience de la répression, les six se sont vus reprocher la participation à « une association de malfaiteurs en vue de commettre des dégradations ». Ils ont également été poursuivis pour « tentative d’installation en réunion sur le terrain d’autrui ». Après trois nuits passées au commissariat, ils ont été présentés lundi 7 septembre devant un juge d’instruction et ont écopé d’un lourd contrôle judiciaire : assignation à résidence entre 20 h et 7 h du matin, interdiction d’entrer en contact les uns et les unes avec les autres, pointage hebdomadaire au commissariat, obligation de travailler ou d’effectuer une formation, interdictions de se rendre sur la commune de Saint-Martin-le-Vinoux et de sortir du territoire national."
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« Enjamber une barrière d’un mètre de haut est le seul acte illégal que l’on ait fait »

"Dans leurs cellules, les six ont été complètement « déboussolés ». « À partir d’un moment, ça a pris de telles proportions que j’ai perdu toute notion de réalité, confie l’un d’entre eux à Reporterre. Les enquêteurs ont fouillé dans notre intimité et cherché à nous coller des étiquettes, à nous faire entrer dans des cases. C’était très déstabilisant », dit-il.

Tous ont pourtant un casier judiciaire vierge et sont inconnus des services de police. Ils se qualifient eux-mêmes de « primo militants » ou de « bébés activistes ». Arrivés récemment dans la lutte, après des lectures et des rencontres, ils ont commencé par se mobiliser contre un projet de centre commercial sur des terres agricoles aux portes de Grenoble avant de découvrir le jardin de la Buisserate."
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https://reporterre.net/A-Grenoble-six-militants-ecolos-face-a-une-justice-kafkaienne

Anonyme a dit…

Vas-y Cédric ! Un théorème de Pythagore pour ces éleveurs à leur envoyer dans la truffe ?


"Il faut qu’ils aient à l’esprit l’effroyable réalité de l’élevage intensif"


"La diffusion de ces images intervient alors que les députés doivent examiner ce jeudi la proposition de loi du groupe EDS (groupe Ecologie, démocratie, solidarité, à l'Assemblée nationale) sur le bien être animal.

"Le cochon dans les bâtiments [industriels] n’est pas dans des conditions où il peut satisfaire ses besoins physiologiques les plus fondamentaux, en particulier ceux de fouisser, ceux de grogner et de bouger", déclarait le député Cédric Villani (groupe EDS), jeudi 1er octobre, en commission des affaires économiques de l’Assemblée."
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https://www.dna.fr/societe/2020/10/08/mutilations-promiscuite-cadavres-nouvelle-video-choc-de-l214-dans-un-elevage-de-cochons

Anonyme a dit…

Stérilisez moi, oui mais pas trop vite...
Et c'est pour quand des "battues administratives" toute l'année aux bestiaux à poils noirs qui ravagent nos contrées ?
La stérilisation ne serait elle pas la solution ?



https://www.rtl.fr/actu/environnement/bien-etre-animal-des-deputes-veulent-classer-le-chat-comme-espece-nuisible-7800891465