samedi 5 septembre 2020

se rendre complice d’un crime : "faux en écriture", pour protéger son collègue agresseur

 Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Affaire des passeports : le parquet demande un pro..." : 

Et Alexandre Benalla, c'est un "policier low cost" ?

#Flic #Infiltré #Gendrot

LE TÉMOIGNAGE ACCABLANT D'UN JOURNALISTE INFILTRÉ 2 ANS DANS LA POLICE
Le Média

https://youtu.be/dkreN_ONrLA


Il y a trois ans, Valentin Gendrot, journaliste trentenaire, décide de pénétrer un monde "qui divise les français" en utilisant une méthode controversée : l'immersion dans ce monde violent et exposé au phénomène de sur-suicide.

En revenant, sur les critiques qui lui sont formulées, notamment sur les réseaux sociaux, ce "flic déjà à la retraite", comme il aime se qualifier, réaffirme la nécessité de ce genre de procédé journalistique. Une fois diplômé, après 3 mois de formation "low-cost" et éloignés des réalités policières, Vincent Gendrot passe plus d'un an dans l'I3P : l'Infirmerie Psychiatrique de la préfecture de Police.

Puis, il découvre le terrain, le vrai, celui du 19ème arrondissement. Dès sa première journée, il assiste aux agissements d'une bande de policiers haineux et violent. Tabassage des "bâtards" (l'injure raciste pour qualifier les jeunes hommes noirs et arabes) en garde à vue, dans les fourgons de police : l'auteur révèle, dans son livre, les violences qui passent sous les radars de la hiérarchie. 


Au fil de son enquête, Vincent Gendrot se transforme. Ce n'est plus lui qui infiltre la police, mais le métier et ses pires représentations qu'il intériorise. Il "joue" alors au "bon élève policier", "pour se fondre et documenter les bavures auxquelles il assiste". Un déchaînement de violence le marque particulièrement. La victime, Konaté, n'est qu'un jeune de 16 ans. Mais le journaliste n'interviendra pas. Il ira même jusqu'a se rendre complice d'un crime : "faux en écriture", pour protéger son collègue agresseur, et à "charger", avec la complicité de tout l'équipage, le jeune homme qui portera plainte pour violences policières. 

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Et voilà que l'IGPN vient d'ouvrir une enquête à son encontre (info France Inter)...
Ça ne tarde pas dans ce sens !

Anonyme a dit…

Comment s'y est-il pris pour infiltrer les forces de l'ordre ?

"L'infiltration de Valentin Gendrot dans la police commence en septembre 2017. Il intègre l'École nationale de police de Saint-Malo sous son vrai nom. Il suit trois mois de formation, avant d'être affecté un an à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police de Paris. Il parvient ensuite à intégrer comme il le souhaitait le commissariat du 19e arrondissement entre mars et août 2019.

Pour pouvoir infiltrer la police, le journaliste sera adjoint de sécurité (ADS), "flic contractuel" indique-t-il. Qu'est ce que ça signifie exactement ? C'est le statut le plus bas de l'échelle de la police. C'est une "police low-cost" selon les termes de son instructeur. Pour s'y préparer, la formation est de seulement trois mois. Avec des passages très rapides sur certains points comme les violences conjugales, traitées en seulement trois heures. Au bout des trois mois, une fois dans la rue, "un ADS peut menotter, procéder à une palpation et participer à une interpellation. Mais il ne pourra pas écrire le procès verbal. Ce statut de « flic low cost », formé-en-trois-mois-et-envoyé-sur-le-terrain, n’apparaît nulle part dans les organigrammes officiels de la police nationale" explique Valentin Gendrot. "Sur les 146 000 policiers que compte la France, on dénombre 12 000 de ces flics formés à la va-vite", ajoute-t-il."
(...)


https://www.franceinter.fr/societe/violences-racisme-formation-low-cost-un-journaliste-raconte-son-infiltration-dans-la-police

Anonyme a dit…

"Comment l'auteur se justifie. Comme d'autres journalistes ayant recouru à la même méthode, il estime que cette démarche lui a permis d'aller "là où personne ne va jamais". "Infiltrer la police, c'est une démarche lourde, cela permet d'aller là où personne ne va jamais, de montrer au grand public que si la police est la profession la plus contrôlée de France, il existe aussi des zones grises où personne n'a de contrôle sur ce qui se passe. Des zones grises, les interventions sous les radars sans que cela ne soit écrit ou dit sur les ondes police, cela existe et c'est ce que je raconte. Trois ou quatre passages à tabac de migrants sont passés sous les radars", a-t-il expliqué à franceinfo."
(...)



https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/flic-pourquoi-le-livre-du-journaliste-valentin-gendrot-infiltre-dans-la-police-parisienne-suscite-la-polemique_4095617.html

Anonyme a dit…

C'est parce qu'il porte le prénom de 'Valentin' que la hiérarchie policière lui en veut à ce poin(g)?

Anonyme a dit…

#Police #Cannabis #Répression

CETTE EX-POLICIÈRE EXPLIQUE POURQUOI IL FAUT LÉGALISER LE CANNABIS
Le Média


https://youtu.be/f69Ag5hmLmM



En 2016, Macron expliquait : "Aujourd’hui, le cannabis pose un problème en effet :
De sécurité, de lien avec la délinquance dans les quartiers difficiles, de financement de réseaux occultes. Donc, on voit bien que la légalisation du cannabis a des intérêts de ce point de vue."

Aujourd'hui tout a changé. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin enchaine les plateaux TV et les interventions télévisées pour exposer la mise en place d'une politique encore plus répressive vis à vis de la consommation de drogue, et semble vouloir créer le problème qu'il va ensuite donner l'illusion de régler.

Pour revenir sur tout ça, nous avons reçu au Média un ex policière et Président de Police contre la Prohibition, organisation composée de policiers et qui revendique la dépénalisation de toutes les drogues ainsi que la légalisation du cannabis. Elle nous explique pourquoi les politiques répressives mises en place depuis tant d'années sont contre productives, pourquoi elles créent un fossé entre la police et la population, pourquoi elle n'est pas efficace pour diminuer la consommation de drogue ou les infractions liées aux drogues. Et pourtant, Macron et son ministre ont décidé de continuer sur cette voie.

""La majorité de l’activité proactive des flics, c’est de la répression de l’usage de stupéfiants. Quand ils ne sont pas en train de prendre une plainte ou de faire des constatations, ils courent après des fumeurs de cannabis. Parce que c’est un délit, aussitôt qu’il est constaté, il est élucidé. C’est une mine d’or pour la politique du chiffre"

Et l'ancienne policière de conclure : "Ça sent très fort 2022"

Anonyme a dit…

Qu'est ce que l'on ne peut pas dire, écrire et entendre comme Conneries ??

Anonyme a dit…

Avec les tiennes 22:05, la coupe déborde...