vendredi 24 juillet 2020

Expulsions : le préfet de l’Hérault fabrique par dizaines les familles SDF du "monde d’après" - Le Poing





https://lepoing.net/expulsions-le-prefet-de-lherault-fabrique-par-dizaines-les-familles-sdf-du-monde-dapres/

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Réquisition à Montpellier : un nouveau bâtiment pour reloger les familles expulsées

"Suite à l’expulsion jeudi matin du CASA et du CSA rue Bonnard, qui hébergeait une cinquantaine de personnes, dont des familles de sans papiers, un nouveau bâtiment a été ouvert pour les reloger 1 Rue Saint Vincent de Paul.

Selon le communiqué de presse rédigé par les occupant·e·s, ce lieu communal laissé à l’abandon depuis des années est occupé depuis le 15 juillet. Ils et elles dénoncent un volte-face du préfet, qui assurait pourtant laisser une certaine tranquillité aux squats montpelliérains pour l’été, et l’accusent de “déplacer la précarité en l’invisibilisant” et de “briser les solidarités qui se créent dans ces lieux occupés collectivement.”, sur fond de crise sanitaire virulente.


A 14h, la police nationale est arrivée sur place. Du soutien est actuellement demandé sur les lieux."


https://lepoing.net/requisition-a-montpellier-un-nouveau-batiment-pour-reloger-les-familles-expulsees/

Anonyme a dit…

"Si les militants ont communiqué sur cette occupation, ce samedi 25 juillet, c'est parce que "le délai d'expulsion qui est de huit jours à compter de l'occupation des lieux" est dépassé. Et "il ne peut y avoir d'expulsion sans décision exécutoire du tribunal", rappellent-ils.

Ce samedi, deux banderoles avaient été suspendues aux fenêtres : "Familles expulsées, bât' occupé" et "La pref' ment, la rue agit". Le collectif estime en effet que "le préfet s'était engagé à ne pas expulser de familles cet été, dans le contexte sanitaire qu'on connaît".

"L'expulsion des squats ne résout pas les problèmes de la précarité, il les déplace en les invisibilisant et en brisant les solidarités qui se créent dans les lieux occupés collectivement", ont-ils écrit à la fin d'un texte expliquant leur démarche, placardé au bas du bâtiment occupé."



https://www.midilibre.fr/2020/07/25/montpellier-un-nouveau-batiment-occupe-a-boutonnet-8994302.php

Anonyme a dit…

REPORTAGE

Nouveau squat Rue St-Vincent de Paul : les occupant·e·s lancent un appel à la solidarité et aux dons

Depuis plus d’une grosse semaine, plusieurs familles demandeuses d’asiles originaires d’Afrique ou d’Europe de l’Est logent dans un bâtiment communal après l’expulsion du CSA rue Bonnard, le 23 juillet. Face aux mensonges de la préfecture et à l’incurie des pouvoirs publics – proposant seulement quelques nuits d’hôtel sans solutions à plus long terme – la rue s’organise pour pallier aux lacunes de l’État. Les occupant·e·s ont récemment fait un appel aux dons et à la solidarité afin de rénover le lieu, et on déjà reçu de l’aide du voisinage. Un appel que le Poing relaie ici.

« La pref’ ment, la rue agit »

"Simple et efficace, ce slogan placardé sous une fenêtre du bâtiment lors de son inauguration, illustre parfaitement la situation en matière de logement pour les personnes demandeuses d’asiles et précaires, à la veille d’une probable seconde vague de Coronavirus.

Le 10 juillet, le préfet de l’Hérault, Jacques Witkowski, se montrait rassurant quant à la situation des squats montpeliérains durant l’été lors d’une réunion avec des occupant·e·s de squats, des associations, syndicats et autres militant·e·s.

Des engagements presque immédiatement trahis: le 23 juillet, il faisait expulser des familles vivant dans un bâtiment occupé Rue Bonnard, ainsi que le Centre d’Actions Sociales Auto-géré (CASA) , quelques mètres plus loin.

Dans notre papier relatif à ces expulsions, Le Poing déplorait des divisions, au sein des squat de la ville, ainsi qu’une relative absence de militant·e·s lors de l’expulsion : « leurs dissensions, leurs guerres intestines, se soldent dans une culture des rancœurs et des rancunes, des reproches et récriminations. ». Derrière ces phrases, pourtant factuelles, se cache une erreur d’analyse de notre part à ce moment là.

Car force est de constater que malgré ses divisons internes, la rue -n’ayant pas confiance en les discours préfectoraux- sait s’unir face à l’urgence pour agir. En effet, Le bâtiment 1 rue Saint-Viencent de Paul était occupé depuis le 15 juillet (selon un communiqué des occupant·e·s), soit 8 jours avant l’expulsion de la Rue Bonnard."
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https://lepoing.net/nouveau-squat-rue-st-vincent-de-paul-les-occupant%C2%B7s-lancent-un-appel-a-la-solidarite-et-aux-dons2/