mercredi 8 juillet 2020

Et toi qui es tu ?


4 commentaires:

Anonyme a dit…

"Castex" vient de "Château" : une vie de château pour une "caste" loin d'être désargentée...


"Son nom de famille, prononcé /kas.tɛks/, est une cacographie du mot gascon Castèth(s) /kasˈtɛtʲ(s)/ et signifie Château(x)[8],[9],[10]."
(...)
"Les revenus de Jean Castex ont été déclarés auprès de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) le 14 janvier 2020. Selon L'Obs, jusqu'à sa nomination à Matignon, il a perçu plus de 200 000 euros par an au titre des diverses fonctions politiques et administratives qu'il occupait, ce qui faisait de lui l'un des fonctionnaires les mieux payés de France[38]. Comme délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, il a perçu 160 000 euros nets par an. À cette rémunération s'ajouteraient les indemnités liées à ses mandats électifs : maire de Prades depuis 2008 (22 000 euros bruts par an) et conseiller départemental depuis 2015 (25 600 euros bruts par an)[39]."

Source Wikipedia.

Anonyme a dit…

En voilà un qui pourra aller ballader son "cul" dans les ronces.... Ses "amis" ont déjà sorti la pommade !


Jean Casse-tête à LR

"Quand il a appris la nomination de Jean Castex à Matignon, Gérard Larcher a eu ce mot devant ses amis : "C'est très malin de leur part."
Le président du Sénat a poursuivi : "Chez nous (à LR), c'est la panique à bord. Comment s'opposer, contre quoi et contre qui ? Nous avons peu de désaccords sur le fond, et ce sont les nôtres qui gouvernent."
Le concert d'éloges des sarkozystes qui a salué l'arrivée de Castex à Matignon a encore accentué le malaise intérieur. A commencer par ceux de Sarko lui-même, qui a fait savoir qu'il avait "beaucoup de respect, d'amitié et d'affection" pour le nouveau promu.
"C'est une excellente nouvelle, a déclaré Franck L'ouvrier, ancien porte-parole de Sarkozy, il saura répondre aux enjeux du moment. Il connaît le pays et la complexité administrative."
L'ex-plume de Sarko, Camille Pascal a squatté les plateaux télé pour dire, lui aussi, le plus grand bien de son "ami" Castex :
"Un mec droit (...), le cul bien sur la chaise, pas tordu, fine lame."
N'en jetez plus !"

Extrait du "Canard Enchaîné" (p.2) de ce mercredi 8 juillet 2020.


Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…

#Macron #Intermittents #Précaires

MACRON OU LA MISE À MORT DES INTERMITTENTS ET DES PRÉCAIRES
Le Média


https://youtu.be/I6ODWha9a_w



Samuel Churin, 55 ans, est un des comédiens fétiche d’Olivier Py. On l’a vu au cinéma dans "120 battements par minute" ou plus récemment "La Terre des homme". Ancien informaticien, intermittent du spectacle comblé et actif, il a du coffre et une voix qui porte. Mais l’invité du TPA de cette semaine répond aux questions de Denis Robert pour une autre facette de sa vie : celle d’initiateur et de porte-parole de la Coordination des Intermittents et des précaires. Il cite souvent Ambroise Croizat l’inventeur de la sécurité sociale et le préambule de la Constitution de 1946 : "Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence".

Il nous alerte ici, avec gravité, sur la catastrophe en cours qui va nous submerger à la rentrée de septembre quand passera le deuxième volet de la très méchante loi Pénicaud sur la réforme de l’assurance chômage : "Les travailleurs en CDI ont pu bénéficier de 24 milliards d’euros de dépenses en chômage partiel pour les sauver, les travailleurs discontinus hors intermittents du spectacle n’ont pas touché un centime. Non seulement leurs activités se sont stoppées nettes pendant le confinement, mais encore le sont-elles pour longtemps." explique-t-il.

Il évoque les 2,3 millions de précaires qui travaillent par exemple dans le tourisme, l’évènementiel, la restauration, l’hôtellerie et qui vivent aujourd’hui chichement sur leurs économies ou les aides de proches. Ils vont inévitablement, si rien n’est fait cet été, basculer au RSA en septembre. Ils forment l’essentiel du troupeau des 6 chômeurs sur 10 qui ne sont plus indemnisés. "Cela est inadmissible et contrevient à l’esprit de la Constitution. Que se serait-il passé pendant la crise du Covid 19 si 6 malades sur 10 n’étaient pas couverts par la Sécurité Sociale et donc dans l'impossibilité de se soigner ?" interroge le comédien, dépité mais pas découragé par ce combat vital.

Une des raisons de cet oubli des précaires et de cet ostracisme reposerait sur la sémantique. On parle d’emploi, de plein emploi, de contrat à durée indéterminé, alors que l’avenir est, à l’évidence en écoutant Samuel Churin, à la discontinuité, à la précarité assumée et au revenu universel.
Avec ce TPA riche et explosif, on est au cœur du combat contre le capitalisme échevelé et son avatar libéral qui nous appauvrissent, nous affament et nous tuent à petit feu. Si vous avez un doute sur ce constat, écoutez Churin.