mercredi 29 avril 2020

Confinés, déconfinés, surveillés | Marianne



tarder à commander les masques et les tests ; laisser les lourdeurs administratives entraver l’initiative locale quand toutes les énergies seraient nécessaires…

https://www.marianne.net/debattons/editos/confines-deconfines-surveilles

8 commentaires:

Anonyme a dit…

#Coronavirus #Travail #Direct

FAITES CE QUE VOUS VOULEZ, MAIS ALLEZ BOSSER
Le Média


https://youtu.be/CtQ21-YAQPc



Diffusé en direct il y a 2 heures
Confinement et actualité foisonnante obligent, nous tentons un nouveau format en direct autour de Camille Chastrusse et de ses invités : le journaliste du Média Denis Robert, la politologue Virginie Martin, Bruno Gaccio et Yvan Le Bolloch, deux amis du Média. Baptisé « Les masques et la thune », cet échange vidéo traitera -entre autres- des annonces d'Edouard Philippe, de l'explosion de la violence policère, et de la société de surveillance qui nous explose au visage dans le cadre du Covid-19.

Pendant un peu moins d'une heure, nos invités discuteront de ce qui les a marqués dans la semaine écoulée en essayant de se marrer un peu, d’être graves et légers, drôles et sincères et surtout libres. Ce qui devient une grosse ambition dans cette séquence de vie morose où, surveillés par des drones et des policiers en armes, interdits de sortie, de bars et de cinéma, on compte nos morts tous les soirs, grâce aux préposés de la République en marche.

Sur les autres chaines, de faux experts répètent, jour après jour, une messe cathodique angoissante. Nous tenterons de dire la nôtre mais plutôt autour d’un verre dans le bistrot à côté de l’Église. Sans trop nous prendre au sérieux. Dans un pays où depuis trois mois, le gouvernement allonge les thunes pour acheter, sans mollir, des drones et des LBD, mais nous baratine en promettant des tests, du gel et surtout des masques qui ne viennent pas, c’est le moins qu’on puisse faire…

Anonyme a dit…

"Le point de départ serait de considérer qu’aucun débat n’est tabou et que c’est l’exercice permanent de la liberté qui crée la conscience civique."

Ils en sont loin "nos experts technocrates" en charge des affaires politiques !

Anonyme a dit…

Of course, seul le Média dit "la vérité". Les autres, à moins d'être d'accord sont bien sûr, à la solde de je ne sais qui ou je ne sais quoi ? Allez bon courage ! Attention quand même à toutes les initiatives de nos élus locaux qui peuvent être aussi une source féconde à du n'importe quoi, n'importe comment ! l'enfer est pavé de bonnes intentions (et parfois de mauvaises)!

Anonyme a dit…

Of course 12h12... seule la parole officielle est pavée de bonnes intentions.
Sauf pour elle qui n'a pas respecté la consigne de troupe (pardon de groupe) et médecin de profession...

https://m.huffingtonpost.fr/entry/martine-wonner-deputee-lrem-deconfinement_fr_5ea9d28dc5b60db2c79dae46

La torture pour cette adorable blonde si elle doit se taper la tronche de Gilles Le Gendre en visioconférence.. c'est une thérapie assurée pour les six prochains mois !

Anonyme a dit…

Confinée, déconfinée et renvoyée...


Dans les Ehpad, la pénurie est aussi médicale

Le manque de médecins présents dans les Ehpad a participé à la catastrophe. En Île-de-France notamment, l’agence régionale de santé a mis trop de temps à en prendre la mesure. Pour réagir surtout.

"Lorsque Sophie*, médecin en Seine-Saint-Denis, est rentrée chez elle le 26 mars, elle a couché par écrit son récit, envoyé par courriel dès le lendemain à l’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France. Le directeur de l’Ehpad Les Intemporelles, à Aubervilliers, propriété du groupe DomusVi, venait de la chasser sans ménagement de l’établissement où résident une quarantaine de ses patients, en pleine crise sanitaire."
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https://www.mediapart.fr/journal/france/300420/dans-les-ehpad-la-penurie-est-aussi-medicale?onglet=full

Anonyme a dit…

L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE ET L’ÉTAT DU DROIT DU TRAVAIL
Entretien avec Emmanuel Dockès, professeur de droit à l’Université de Nanterre


"Parmi la litanie des mesures adoptées sans débat par le gouvernement sous couvert d’état d’urgence sanitaire, figure un nouveau toilettage de printemps pour le droit du travail. Pour décoder les «mesures d’urgence» élaborées en la matière, nous avons questionné Emmanuel Dockès, professeur de droit à l’Université de Nanterre. En suivant le fil qui va de l’allongement de la durée du travail à l’obligation de poser des congés, en passant par les injonctions à ne pas cesser le travail dans certains secteurs
«clefs», on mesure à quel point la réglementation d’exception est sans rapport avec la lutte contre le virus. Jusqu’où le gouvernement a-t-il poussé la logique libérale mortifère pour distordre le droit du travail au nom de la sécurité sanitaire ? "
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Comparativement à tous les moyens de contourner les protections qui existaient déjà avant, qu’est-ce que l’ordonnance offre de plus aux patrons ?

"Les exceptions aux protections antérieures avaient besoin d’être ou bien justifiées - par la situation exceptionnelle, l’urgence, le sauvetage, la continuité…- ou bien prévues par une convention collective. Les exceptions prévues par l’ordonnance peuvent être ordonnées par l’employeur seul, sans aucune justification ni convention collective, pourvu que le Premier ministre ait pris un décret labellisant son secteur d’activité comme « particulièrement » nécessaire à quelques chose (n’importe quoi). L’effet de l’ordonnance n’est donc pas de permettre de nouvelles dérogations lorsqu’elles sont consenties ou justifiées. C’est en cela qu’elle est originale. Elle permet des dérogations, sur simple ordre de l’employeur, même lorsqu’elles ne sont ni justifiées, ni consenties."

Quels « secteurs d’activités » ont-ils étés décrétés « particulièrement nécessaires » à la continuité de nos vies économiques et sociales ?

"Vous allez rire : jusqu’ici aucun. Les augmentations du temps de travail prévues par l’ordonnance ne servent absolument à rien dans la lutte contre le virus. Il n’y avait donc rien d’urgent. Le Gouvernement a remis tranquillement l’application de son texte à plus tard. Lorsque la crise sera passée, il sera toujours temps de prendre des décrets d’application pour faire plaisir au Medef, qui réclame des possibilités de surtravail généralisée après le confinement."
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https://lundi.am/L-etat-d-urgence-sanitaire-et-l-etat-du-droit-du-travail

Anonyme a dit…

MASQUE.E.S ? OUI ! BAILLONNE.E.S ? NON !!!

AFFICHONS-NOUS !!!

Hier soir à 22h 40 je n'ai pas regardé les étoiles,
je n'ai pas regardé les 60 satellites d'Elon- Musk- le- milliardaire- à- la- Tesla- voiture- de- demain,
scintillants et bien alignés dans le ciel 400 km au-dessus de nos têtes /
déjà 12000 mises en orbite autorisées il en veut 40000
le prix à payer pour le trafic internet
je ne veux pas d'un retour à la normale
une normale qui bousille l'espace et qui bousille la planète
j'ai regardé le jeune Soudanais qui se faisait tabasser par un flic,
j'ai regardé l'enfant du travailleur de Colruyt
mort du virus sans-masque-et-sans-protection-car-ça-fait-peur-au-client,
j'ai regardé le client de la banque alimentaire attendre son colis hebdomadaire,
j'ai regardé tous les sans, les sans toit les sans droit les sans papiers les sans soins ,
j'ai regardé la Ministre elle a dit prenez soin de vous et des autres
et un autre flic a percuté le jeune d'Anderlecht mort sur sa moto
et j'ai regardé les milliers de travailleurs du Bangladesh sans travail et sans le sou
de ne plus écouler les jeans de nos multinationales
j'ai regardé les fraises de Wépion trop mûres sur les champs
sans les sans de Roumanie ou d’ailleurs pour les cueillir
j'ai regardé les migrants de Lesbos sans masques sans douche sans toilettes
j'ai regardé les prisonniers de Mons confinés en cellule sans robinet
et les matons qui reniflent à longueur de vie
les remugle de merde et de pisse des seaux ouverts
et dans les zoos j'ai regardé les barreaux
j'ai regardé le jeune de St Josse dans un jardin public
pénalisé sur son banc public pour atteinte à l'ordre confiné
et j'ai regardé les PDG de GSK et de big Pharma empocher l'argent public
pour produire un vaccin et j'ai regardé leurs combines pour faire monter les enchères
j'ai regardé l'Europe enjoindre aux Etats de réduire leurs dépenses de santé
et j'ai regardé les béni oui-oui de la rue de la loi diminuer les lits dans les hôpitaux
et j'ai regardé leur système de profit incapable de produire des masques
et des écouvillons et des tests et n'importe quoi d'autre d'utile à la population
j'ai regardé le criminel de Washington étrangler l'OMS
et j'ai regardé les 12 respirateurs de Kinshasa et les 14 millions de Kinois étranglés
j'ai regardé l'élève sans tablette ni wifi dans son 2-pièces 2 frères et soeur
j'ai regardé les soignants et les aides-familiales et les infirmières à domicile
sans gants ni masques se tuer à la tâche
et j'ai regardé leurs larmes tuer les vieux
j'ai regardé la télé à 20h nous dire d'applaudir et depuis
je me suis regardé applaudir chaque soir
alors j'ai regardé les applaudissements étouffer
les cris de colère des héros et des héroïnes
et j'ai regardé la nuit noire et j'ai vu les étoiles les vraies
et alors j'ai écrit une affiche.


REFINANCEMENT DES SOINS DE SANTE/ DES SOUS POUR LA SANTE PAS POUR LES AVIONS DE GUERRE/ METIERS ESSENTIELS ? SALAIRES ESSENTIELS! /LE CAPITALISME NUIT GRAVEMENT A LA SANTE/ NOUS NE VOULONS PAS DE RETOUR A LA NORMALE/ MARCHANDISATION DE LA NATURE= VIRUS A REVENDRE/ SOINS GRATUITS POUR TOUS LES SANS/ VIDEZ LES CENTRES/FERMES / LA SOLIDARITE EST LA TENDRESSE DES PEUPLES/ REQUISITIONNONS LEURS PROFITS
+ 1000 AUTRES SORTIS DE NOTRE CERVELLE OU... JAILLIS DE NOS TRIPES!


Tu as bien un petit coin de fenêtre, une vitre arrière de bagnole,
un guidon une selle de vélo ?
Alors exprimons-nous et réalisons une affiche: tellement de choses à dire et à crier par ces temps qui coulent...

Jean Pierre Griez

Anonyme a dit…

Casserolade du 1er mai : faisons entendre nos casseroles et nos propositions


Vendredi se tiendra la journée internationale pour les droits des travailleurs et des travailleuses. Pour la première fois, une manifestation dans la rue n'aura pas lieu. Cela ne nous empêche pas d'exprimer notre colère à nos fenêtres concernant nos conditions de travail et nos aspirations à un monde meilleur.

Dans cette crise, il fallait par exemple planifier, réquisitionner et nationaliser pour avoir des masques et le matériel nécessaire, notamment sur notre lieu de travail. Pas en profiter pour détruire encore plus nos droits sociaux par ordonnances ! En France, des gens souffrent de la faim en période de confinement et sont mis au chômage partiel, alors que les actionnaires touchent des dividendes. Il faut le dénoncer !

Pour ce 1er mai confiné, organisons à 12h une casserolade (taper dans des casseroles). Invitez vos voisin·es à participer en collant des affiches dans vos immeubles ou en en parlant à 20h aux fenêtres. Filmez ou photographiez votre action. Partagez-la sur vos réseaux sociaux avec le hashtag #PlusJamaisCa et envoyez-les nous pour que nous puissions les partager sur nos réseaux et les mettre en avant dans un article comme nous l'avions fait avec vos banderoles ou avec vos autres idées d'action.