Ces métiers que le coronavirus a rendus indispensables pour notre société
"Il y a le confinement...et il y a le confinement version Macron. Depuis l'allocution du président de la République qui a annoncé le confinement de "toute la population", un sentiment d'injustice s'empare des professions les plus exposées au coronavirus.
Ceux qui peuvent télétravailler peuvent rester chez eux tandis que les salariés qui font un travail non délocalisable sont contraints de braver le danger du virus sans masques, sans gants ni aucune autre protection. Les caissières, conducteurs de bus, infirmières, boulangers, manutentionnaires et toutes ces petites mains deviennent soudainement "essentielles" pour la continuité économique du pays. C’est même la survie de la population que ces métiers sont en train d’assurer alors que la pénibilité de certaines de ces professions étaient contestée il y a encore peu de temps.
Les cadres supérieurs, membres des conseils d’administration du CAC40, le personnel politique sont tous en confinement, bien à l’abri du cataclysme sanitaire qui guette le pays pendant que ces ouvriers aux savoir-faire inestimables sont envoyés en première ligne pour nous éviter la banqueroute générale. Ce sentiment d’injustice est d’autant plus fort que ces hommes et femmes soudains devenus indispendables à l’économie et à la pérennité de toute une société restent sous-rémunérés et inconsidérés au regard de leur dévouement sans limite pour l’intérêt général. Et ce n’est pas la prime de 1000 euros proposée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, pour tous les salariés travaillant au péril de leur vie qui compenseront le sacrifice consenti par ces derniers. Des journées à rallonge, du temps familial inexistant et une abnégation sans faille dans l’accomplissement de leurs missions respectives. C’est le quotidien de ces héros qui eux œuvrent réellement pour l’intérêt général.
Si le coronavirus est bien une crise sanitaire sans précédent, elle reste néanmoins salutaire car elle aura permis de mettre en évidence les métiers qui contribuent concrètement et grandement à la richesse nationale. Il suffit de sortir pour observer que les métiers essentiels sont bien ceux qui nous nourrissent, qui nous transportent, qui nous soignent et qui nous protègent. Cette réalité économique et sociale des métiers importants feront qu’il y aura bien un avant et un après épidémie.
Aujourd’hui ils sauvent un peuple de la mort et de la faim mais demain il faudra remettre sur le devant de la scène le caractère primordial du service public et plus largement de tous ces métiers qui permettent à la France de ne pas sombrer dans l’abîme."
Pendant l’épidémie et le confinement, le droit du travail continue de s’appliquer !
"Entreprises à l’arrêt, télétravail, chômage partiel... Beaucoup de salariés voient leur situation évoluer depuis quelques jours. D’autres continuent d’être mis en danger par leur employeur. Mode d’emploi pour période de crise, à usage des salariés." .../...
Droit de retrait
"Les salarié.es qui estiment que leur situation de travail présente un danger grave et imminent peuvent se retirer de leur poste de travail. Cette disposition de la loi (article L4131-1. du Code du travail) s’applique au risque de contagion – de la même manière que lorsque le salarié estime être en présence d’une machine dangereuse ou dans une situation d’insécurité pour cause de manque de personnel, par exemple. Les personnes qui exercent leur droit de retrait n’ont pas à prouver l’existence du danger. Il suffit d’avoir un motif raisonnable de penser que ce danger existe. Travailler au contact du public sans masque de protection, en pleine période d’épidémie de coronavirus, peut parfaitement justifier l’exercice du droit de retrait. De même que l’obligation de prendre les transports en commun pour rejoindre son lieu de travail.
Un salarié qui exerce son droit de retrait reste à disposition de son employeur, chez lui si l’ensemble de son lieu de travail est considéré comme dangereux. Ou bien au sein de son lieu de travail, à distance de l’aire considérée comme dangereuse. « Être en droit de retrait ne permet donc pas de rentrer chez soi mais bien de ne plus être au contact du danger identifié, détaille la fédération syndicale Solidaires. Par exemple, une guichetière qui exercerait son droit de retrait, pourrait tout à fait demander à son employeur de continuer à travailler mais sans contact avec le public. »
Le droit de retrait peut s’exercer seul ou collectivement, dans la fonction publique comme dans le secteur privé. Il n’y a pas de formalité particulière à remplir, mais les syndicats conseillent de s’entourer de témoins, de produire un écrit et de prévenir les représentants du personnel s’il y en a. Tant que le danger persiste, l’employeur ne peut demander aux salariés de reprendre leur activité. Aucune sanction et aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre d’un.e salarié.e exerçant son droit de retrait. Si l’employeur conteste la réalité du danger, ce sera au juge de trancher.
Pour en savoir plus, voir cette fiche de l’union syndicale Solidaires." .../...
"L'argent magique" et la gonzesse à la tête de la Banque Centrale Européenne, chantre des "temps extraordinaires"...
L’antidote et le poison en même temps : le ruissellement et le trou noir des marchés
"Au lendemain d’une nouvelle baisse violente des bourse européennes, Christine Lagarde annonce : « Les temps extraordinaires nécessitent une action extraordinaire. Il n’y a pas de limites à notre engagement envers l’euro. Nous sommes déterminés à utiliser le plein potentiel de nos outils, dans le cadre de notre mandat. » .../...
La sénatrice Sophie Primas et le "coup de rein" : du "fist fucking" pour les travailleurs ou une "levrette" pour madame ?
LE MEDEF SE FROTTE LES MAINS
« Il va peut-être falloir travailler plus que 35h, le dimanche, en juillet et en août » défend une sénatrice.
A l’occasion de l’examen de la loi d’urgence relative à l’épidémie Covid-19 au Sénat, une sénatrice des Républicains a dit tout haut ce que le patronat pense tout bas : que les mesures « d’urgence » pour sauver l’économie se pérennisent dans le temps.
Alors que le gouvernement essaye de faire de passer en vitesse une loi pour faire face à la crise sanitaire du covid-19, de nombreuses dispositions économiques, destinées à « sauvegarder l’économie françaises » ont été votées par le Sénat en première lecture. Parmi elles, des mesures qui vont une fois de plus attaquer les acquis sociaux en termes de congés payés et de limitation du temps de travail. Autant de cadeaux cédés par le gouvernement au patronat, et ce, sans durée temporelle de la loi. De quoi donner des idées à certains députés, comme Sophie Primas, députée Les Républicains des Yvelines, qui a, au Sénat, proposé au Sénat ce que le Medef propose dans les médias : « quand il va falloir redémarrer les entreprises, il va falloir mettre un coup de rein, il va falloir y aller, il va falloir peut-être travailler un peu plus que les 35h, il va falloir peut-être travailler le dimanche, et il va falloir peut-être falloir travailler en juillet et en août. C’est confortable pour personne, mais on est en face d’une crise économique majeure. »
Une intervention publique qui illustre parfaitement l’état d’esprit du gouvernement et du patronat actuellement, pour lesquels la priorité numéro une reste la sauvegarde des profits des grandes entreprises, quitte à faire payer les salariés, ceux-là même qui continuent à aller travailler quand certains patrons interdisent les droits de retrait." .../...
5 commentaires:
"What the fuck" pour les Bourses ?
https://planetes360.fr/ou-va-largent-du-krach-heureka/
Ces métiers que le coronavirus a rendus indispensables pour notre société
"Il y a le confinement...et il y a le confinement version Macron. Depuis l'allocution du président de la République qui a annoncé le confinement de "toute la population", un sentiment d'injustice s'empare des professions les plus exposées au coronavirus.
Ceux qui peuvent télétravailler peuvent rester chez eux tandis que les salariés qui font un travail non délocalisable sont contraints de braver le danger du virus sans masques, sans gants ni aucune autre protection. Les caissières, conducteurs de bus, infirmières, boulangers, manutentionnaires et toutes ces petites mains deviennent soudainement "essentielles" pour la continuité économique du pays. C’est même la survie de la population que ces métiers sont en train d’assurer alors que la pénibilité de certaines de ces professions étaient contestée il y a encore peu de temps.
Les cadres supérieurs, membres des conseils d’administration du CAC40, le personnel politique sont tous en confinement, bien à l’abri du cataclysme sanitaire qui guette le pays pendant que ces ouvriers aux savoir-faire inestimables sont envoyés en première ligne pour nous éviter la banqueroute générale. Ce sentiment d’injustice est d’autant plus fort que ces hommes et femmes soudains devenus indispendables à l’économie et à la pérennité de toute une société restent sous-rémunérés et inconsidérés au regard de leur dévouement sans limite pour l’intérêt général. Et ce n’est pas la prime de 1000 euros proposée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, pour tous les salariés travaillant au péril de leur vie qui compenseront le sacrifice consenti par ces derniers. Des journées à rallonge, du temps familial inexistant et une abnégation sans faille dans l’accomplissement de leurs missions respectives. C’est le quotidien de ces héros qui eux œuvrent réellement pour l’intérêt général.
Si le coronavirus est bien une crise sanitaire sans précédent, elle reste néanmoins salutaire car elle aura permis de mettre en évidence les métiers qui contribuent concrètement et grandement à la richesse nationale. Il suffit de sortir pour observer que les métiers essentiels sont bien ceux qui nous nourrissent, qui nous transportent, qui nous soignent et qui nous protègent. Cette réalité économique et sociale des métiers importants feront qu’il y aura bien un avant et un après épidémie.
Aujourd’hui ils sauvent un peuple de la mort et de la faim mais demain il faudra remettre sur le devant de la scène le caractère primordial du service public et plus largement de tous ces métiers qui permettent à la France de ne pas sombrer dans l’abîme."
https://www.revolutionpermanente.fr/Ces-metiers-que-le-coronavirus-a-rendu-indispensables-pour-notre-societe
Pendant l’épidémie et le confinement, le droit du travail continue de s’appliquer !
"Entreprises à l’arrêt, télétravail, chômage partiel... Beaucoup de salariés voient leur situation évoluer depuis quelques jours. D’autres continuent d’être mis en danger par leur employeur. Mode d’emploi pour période de crise, à usage des salariés."
.../...
Droit de retrait
"Les salarié.es qui estiment que leur situation de travail présente un danger grave et imminent peuvent se retirer de leur poste de travail. Cette disposition de la loi (article L4131-1. du Code du travail) s’applique au risque de contagion – de la même manière que lorsque le salarié estime être en présence d’une machine dangereuse ou dans une situation d’insécurité pour cause de manque de personnel, par exemple. Les personnes qui exercent leur droit de retrait n’ont pas à prouver l’existence du danger. Il suffit d’avoir un motif raisonnable de penser que ce danger existe. Travailler au contact du public sans masque de protection, en pleine période d’épidémie de coronavirus, peut parfaitement justifier l’exercice du droit de retrait. De même que l’obligation de prendre les transports en commun pour rejoindre son lieu de travail.
Un salarié qui exerce son droit de retrait reste à disposition de son employeur, chez lui si l’ensemble de son lieu de travail est considéré comme dangereux. Ou bien au sein de son lieu de travail, à distance de l’aire considérée comme dangereuse. « Être en droit de retrait ne permet donc pas de rentrer chez soi mais bien de ne plus être au contact du danger identifié, détaille la fédération syndicale Solidaires. Par exemple, une guichetière qui exercerait son droit de retrait, pourrait tout à fait demander à son employeur de continuer à travailler mais sans contact avec le public. »
Le droit de retrait peut s’exercer seul ou collectivement, dans la fonction publique comme dans le secteur privé. Il n’y a pas de formalité particulière à remplir, mais les syndicats conseillent de s’entourer de témoins, de produire un écrit et de prévenir les représentants du personnel s’il y en a. Tant que le danger persiste, l’employeur ne peut demander aux salariés de reprendre leur activité. Aucune sanction et aucune retenue de salaire ne peut être prise à l’encontre d’un.e salarié.e exerçant son droit de retrait. Si l’employeur conteste la réalité du danger, ce sera au juge de trancher.
Pour en savoir plus, voir cette fiche de l’union syndicale Solidaires."
.../...
https://www.bastamag.net/teletravail-droit-de-retrait-coronavirus-confinement-chomage-partiel-garde-enfant
"L'argent magique" et la gonzesse à la tête de la Banque Centrale Européenne, chantre des "temps extraordinaires"...
L’antidote et le poison en même temps : le ruissellement et le trou noir des marchés
"Au lendemain d’une nouvelle baisse violente des bourse européennes, Christine Lagarde annonce : « Les temps extraordinaires nécessitent une action extraordinaire. Il n’y a pas de limites à notre engagement envers l’euro. Nous sommes déterminés à utiliser le plein potentiel de nos outils, dans le cadre de notre mandat. »
.../...
https://www.lemondemoderne.media/
La sénatrice Sophie Primas et le "coup de rein" : du "fist fucking" pour les travailleurs ou une "levrette" pour madame ?
LE MEDEF SE FROTTE LES MAINS
« Il va peut-être falloir travailler plus que 35h, le dimanche, en juillet et en août » défend une sénatrice.
A l’occasion de l’examen de la loi d’urgence relative à l’épidémie Covid-19 au Sénat, une sénatrice des Républicains a dit tout haut ce que le patronat pense tout bas : que les mesures « d’urgence » pour sauver l’économie se pérennisent dans le temps.
Alors que le gouvernement essaye de faire de passer en vitesse une loi pour faire face à la crise sanitaire du covid-19, de nombreuses dispositions économiques, destinées à « sauvegarder l’économie françaises » ont été votées par le Sénat en première lecture. Parmi elles, des mesures qui vont une fois de plus attaquer les acquis sociaux en termes de congés payés et de limitation du temps de travail. Autant de cadeaux cédés par le gouvernement au patronat, et ce, sans durée temporelle de la loi. De quoi donner des idées à certains députés, comme Sophie Primas, députée Les Républicains des Yvelines, qui a, au Sénat, proposé au Sénat ce que le Medef propose dans les médias : « quand il va falloir redémarrer les entreprises, il va falloir mettre un coup de rein, il va falloir y aller, il va falloir peut-être travailler un peu plus que les 35h, il va falloir peut-être travailler le dimanche, et il va falloir peut-être falloir travailler en juillet et en août. C’est confortable pour personne, mais on est en face d’une crise économique majeure. »
Une intervention publique qui illustre parfaitement l’état d’esprit du gouvernement et du patronat actuellement, pour lesquels la priorité numéro une reste la sauvegarde des profits des grandes entreprises, quitte à faire payer les salariés, ceux-là même qui continuent à aller travailler quand certains patrons interdisent les droits de retrait."
.../...
https://www.revolutionpermanente.fr/Il-va-falloir-peut-etre-falloir-travailler-plus-que-35h-le-dimanche-en-juillet-et-en-aout-defend
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