49.3 : L’ASSEMBLÉE PIÉTINÉE, PLACE A LA RUE ? Le Média
https://youtu.be/fOqh-nq5Nq4
Après le passage en force du gouvernement, qui a recours à l’article 49.3 pour imposer une réforme désapprouvée par la majorité des Français, et alors même que celui exerce une répression d’une grande violence contre le camp social, la question se pose plus que jamais : pourquoi se borner à inscrire la lutte dans le cadre légal et institutionnel ? Pour répondre à cette question, nous recevrons Danièle Obono (députée la France Insoumise), Stéphane Peu (député PCF), ainsi que le gilet jaune Jérôme Rodrigues. Ils échangeront notamment sur la légitimité démocratique des institutions de la Ve République, le rôle et les marges de manoeuvre d’un député d’opposition sous la présidence d’Emmanuel Macron, la possibilité de renverser l’ordre néolibéral par les élections, ainsi que sur la question de la légalité dans la lutte et du recours à la violence.
Nous reviendrons également en reportage sur les différentes manifestations qui ont lieu à Paris, depuis l’annonce du 49.3.
Précarité et inégalités grandissantes : vers la fin programmée des universités publiques ?
Un collectif de personnels et d’enseignants des universités appelle à un grève reconductible à partir du 5 mars. En plus de la réforme des retraites, qui les pénalise fortement, les enseignants-chercheurs font face à une réduction constante des postes et des moyens.
"Comme l’hôpital, l’université est à bout. Les enseignants vacataires ont protesté contre leur très grande précarité (Basta ! en parlait ici). Le système de sélection instauré par Parcoursup a mobilisé les étudiants, puis la dégradation de leurs conditions d’étude et de vie, illustrée notamment par le délabrement de certaines résidences du Crous (lire notre article). La réforme des retraites a mis dans la rue une partie des enseignants-chercheurs. À partir de ce jeudi 5 mars, une coordination des universités et laboratoires de recherche en lutte appelle à une grève reconductible.
« De nombreux collègues sont déjà en grève, totale ou partielle, depuis le 5 décembre. L’idée aujourd’hui, c’est de mener un grève plus massive et commune à partir du 5 mars », explique Marie Sonnette, maître de conférence en sociologie à Angers et porte-parole de la coordination nationale des facs et labos en lutte.
Pourquoi cette nouvelle mobilisation ? Les signes d’une fin programmée de l’enseignement supérieur public se multiplient. D’abord, les universités françaises se précarisent depuis des années. Elles accueillent toujours plus d’étudiants, mais recrutent toujours moins d’enseignants [1]. Le nombre de postes d’enseignants-chercheurs ouverts au concours a, pendant ce temps, baissé de près de moitié. Seulement 1986 postes d’enseignants-chercheurs ont été ouverts en 2018, contre plus de 3600 en 2010." .../...
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49.3 : L’ASSEMBLÉE PIÉTINÉE, PLACE A LA RUE ?
Le Média
https://youtu.be/fOqh-nq5Nq4
Après le passage en force du gouvernement, qui a recours à l’article 49.3 pour imposer une réforme désapprouvée par la majorité des Français, et alors même que celui exerce une répression d’une grande violence contre le camp social, la question se pose plus que jamais : pourquoi se borner à inscrire la lutte dans le cadre légal et institutionnel ? Pour répondre à cette question, nous recevrons Danièle Obono (députée la France Insoumise), Stéphane Peu (député PCF), ainsi que le gilet jaune Jérôme Rodrigues. Ils échangeront notamment sur la légitimité démocratique des institutions de la Ve République, le rôle et les marges de manoeuvre d’un député d’opposition sous la présidence d’Emmanuel Macron, la possibilité de renverser l’ordre néolibéral par les élections, ainsi que sur la question de la légalité dans la lutte et du recours à la violence.
Nous reviendrons également en reportage sur les différentes manifestations qui ont lieu à Paris, depuis l’annonce du 49.3.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Précarité et inégalités grandissantes : vers la fin programmée des universités publiques ?
Un collectif de personnels et d’enseignants des universités appelle à un grève reconductible à partir du 5 mars. En plus de la réforme des retraites, qui les pénalise fortement, les enseignants-chercheurs font face à une réduction constante des postes et des moyens.
"Comme l’hôpital, l’université est à bout. Les enseignants vacataires ont protesté contre leur très grande précarité (Basta ! en parlait ici). Le système de sélection instauré par Parcoursup a mobilisé les étudiants, puis la dégradation de leurs conditions d’étude et de vie, illustrée notamment par le délabrement de certaines résidences du Crous (lire notre article). La réforme des retraites a mis dans la rue une partie des enseignants-chercheurs. À partir de ce jeudi 5 mars, une coordination des universités et laboratoires de recherche en lutte appelle à une grève reconductible.
« De nombreux collègues sont déjà en grève, totale ou partielle, depuis le 5 décembre. L’idée aujourd’hui, c’est de mener un grève plus massive et commune à partir du 5 mars », explique Marie Sonnette, maître de conférence en sociologie à Angers et porte-parole de la coordination nationale des facs et labos en lutte.
Pourquoi cette nouvelle mobilisation ? Les signes d’une fin programmée de l’enseignement supérieur public se multiplient. D’abord, les universités françaises se précarisent depuis des années. Elles accueillent toujours plus d’étudiants, mais recrutent toujours moins d’enseignants [1]. Le nombre de postes d’enseignants-chercheurs ouverts au concours a, pendant ce temps, baissé de près de moitié. Seulement 1986 postes d’enseignants-chercheurs ont été ouverts en 2018, contre plus de 3600 en 2010."
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https://www.bastamag.net/greve-universites-sauvons-la-recherche-enseignants-vacataires-Frederique-Vidal
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