lundi 23 mars 2020

"Il n'y a pas de test, sauf problème respiratoire majeur" : le manque d'outil de diagnostic face au coronavirus

https://www.marianne.net/societe/il-n-y-pas-de-test-sauf-probleme-respiratoire-majeur-le-manque-d-outil-de-diagnostic-face-au

2 commentaires:

Anonyme a dit…

"Celltrion accélère son développement d'un traitement antiviral contre le COVID-19 et cherche à lancer un kit d'autodiagnostic rapide"
(...)

"Bien que les déclarations prospectives contenues dans le présent communiqué se basent sur ce que la direction de Celltrion/Celltrion Healthcare considère comme des hypothèses raisonnables, rien ne garantit que ces déclarations prospectives se révéleront exactes, car les résultats réels et les événements futurs pourraient différer sensiblement de ceux prévus dans ces déclarations. Celltrion/Celltrion Healthcare ne s'engage aucunement à mettre à jour les déclarations prospectives si les circonstances ou les estimations ou opinions de la direction devaient se modifier, sauf si les lois sur les valeurs mobilières applicables l'exigent. Le lecteur est prié de ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives."



https://www.businesswire.com/news/home/20200322005060/fr/

Anonyme a dit…

Il y a ceux qui attendent des masques et les autres qui s'attendent à des dividendes.
En période de "guerre", quels sont les nuisibles dans le combat ?


Dans les cliniques privées : les soignants attendent des masques, les actionnaires des compensations

"Dans la situation d’urgence sanitaire, les cliniques privées à but lucratif sont appelées à annuler leurs interventions non urgentes et à accompagner l’hôpital public pour l’accueil des patients Covid-19. Quel sera le prix à payer pour ces «réquisitions»?

Face à la vague de nouveaux cas sévères de Covid-19 qui s’annonce et à l’impérieux besoin de places en réanimation, les cliniques privées de France sont mises à contribution. C’est une demande expresse du ministère de la Santé et de ses agences régionales de santé (ARS). « Mobilisée » pour endiguer la propagation du virus, la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP), qui représente le millier de cliniques privées lucratives de France, dit pouvoir compléter le dispositif de l’hôpital avec près de 4 000 lits de réanimation et de soins critiques.

Comme dans tous les établissements de santé, l’activation du « plan blanc » a sonné l’heure de la réorganisation pour ces cliniques. Elles ont dû aussi déprogrammer leurs opérations non urgentes (cataractes, orthopédie, etc.). Elles sont désormais prêtes à accueillir des malades porteurs du coronavirus, mais aussi des patients transférés depuis les hôpitaux publics. « Dans ma clinique, un secteur de réanimation et un de soins continus Covid-19 ont été créés, rapporte Valérie Galaud, infirmière dans un établissement privé du Tarn-et-Garonne et élue CGT. Les patients vont être répartis au niveau du département entre les hôpitaux et les cliniques. » Selon la Direction générale de la santé, des consignes ont été données au Samu pour orienter directement certains malades vers les établissements privés.

À Sainte-Colombe, à trente kilomètres au sud de Lyon, « c’est la moitié de la clinique Trénel qui a été transformée, témoigne François Collet, chirurgien urologue au sein de l’établissement privé. Comme beaucoup d’autres, nous n’avions pas de service de réanimation à proprement parler. La moitié de nos quatorze blocs ont donc été réaménagés, tout comme la salle de réveil. Nous avons aussi convenu avec l’hôpital public de Vienne, tout proche, que nous récupérerions les urgences chirurgicales pour les décharger lorsque les premiers patients atteints du Covid-19 arriveront à l’hôpital. » Vingt-cinq lits y sont désormais disponibles pour les patients porteurs du coronavirus, dont neuf en réanimation.

Dans la région du Grand-Est, la plus touchée de France, près de 80 lits de réanimation et soins critiques des cliniques ont été libérés pour soulager les services des hôpitaux publics. Mais avant que les prises en charge puissent se faire, il a fallu attendre les livraisons de matériels de protection."
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"Alors que les établissements se préparent à recevoir la « vague » de patients, certaines directions commencent déjà à s’interroger sur de possibles compensations. Si la plupart des établissements ont respecté les consignes d’arrêt des opérations non urgentes et des consultations, « d’autres ont freiné des quatre fers », note Christophe Langin. Dans un établissement d’Elsan en Occitanie, la semaine dernière, alors que la France entrait en confinement, « la clinique a gardé une activité normale », dénonce Valérie Galaud, infirmière et élue CGT. Le syndicat avait alors alerté l’ARS. Mais il est clair que pour les cliniques, et aussi pour les médecins libéraux qui y consultent, l’interruption des consultations et des opérations non urgentes va engendrer d’importantes pertes financières."
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https://www.bastamag.net/Covid-19-Coronavirus-Cliniques-privees-requisition-lits-reanimation-plan-blanc-actionnaires