"Ça frise la provocation", réagit Christophe Prudhomme après la nomination d'Olivier Véran au ministère de la Santé
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Anonyme
a dit…
Olivier Véran, "on l'attend au tournant"
"Dans le même temps, ils n'accueillent pas le député LREM et neurologue au CHU de Grenoble à bras ouverts. Médecins urgentistes, infirmiers ou aides-soignants ne s'attendent pas à un "nouvel espoir" mais plutôt à "l'empire contre-attaque", illustre ainsi Thierry Amouroux du SNPI. Christophe Prudhomme rappelle qu'Olivier Véran était rapporteur du projet de loi de finance de la Sécurité sociale (ou PLFSS). "Il a défendu un budget d'austérité pour l'hôpital, comment peut-on avoir confiance en ce monsieur ?". Il juge cette nomination comme une "provocation" envoyée aux grévistes.
"Certes, il connaît les dossiers, mais comme rapporteur des lois de finances, il sabre l'hôpital public année après année", ajoute de son côté Thierry Amouroux. Selon lui, les plans d'économie s'enchaînent à cause d'un financement qui n'est pas à la hauteur des besoins. Car l'argent demandé sert, avant tout, à l'emploi et donc à la prise en charge des patients. Or "en quatre ans, 3500 postes ont été supprimés à l'AP-HP [Assistance Publique - Hôpitaux de Paris], ce qui représente 10% des hôpitaux en France. On ne se fait aucune illusion par rapport à son passif", ajoute-t-il." (...)
La perspective de la Ministre qui a cassé l’hôpital public à la mairie de Paris : « Si je suis élue je promets de m’occuper des Parisiens comme je me suis occupée des hospitaliers »
"Ainsi, en plus d’avoir renoncé à l’un de ses personnages centraux au gouvernement, la Macronie a désigné un personnage qui, en dehors de ses contours, est bien loin de faire consensus. C’est en effet sur celle qui est apparu depuis le début du quinquennat à la tête des politiques de casse de l’hôpital public que repose désormais la campagne municipale de la capitale. Car ceux qu’elle a déjà réussi à rassembler, c’est contre elle plutôt que derrière elle que Buzyn les a réunis. Ainsi, les hospitaliers sont depuis presque un an en lutte permanente pour leurs conditions de travail et de soin constamment dégradées, en alertant depuis des mois sur le fait de ne plus être en mesure d’assurer les soins dans de bonnes conditions. Le mois dernier, ce sont dans ce sens 1200 hospitaliers qui démissionnaient de leurs fonctions administratives, dans un geste de protestation contre la casse de l’hôpital public. Et ce vendredi 14 février encore, ils étaient nombreux dans la rue à manifester leur colère contre le gouvernement notamment sur la question des déserts médicaux, et pour les revendications d’ouverture massive de lits, d’augmentation des salaires, et d’embauches massives.
Une colère contre la nouvelle candidate aux municipales, largement illustrée dans la rue et par les réactions et sarcasmes sur les réseaux sociaux, et en particulier à la suite de son discours au moment de la passation à son successeur. « J’ai certainement vécu l’une des plus belles aventures humaines, ma gratitude est immense » a ainsi déclaré, entre deux sanglots, celle qui se vante d’avoir été « à la tête des politiques de santé de ce pays » depuis le début du quinquennat Macron. « Ce ministère est celui de la construction du lien, celui qui redonne à chacun sa place dans la communauté de destin. C’est au sens premier le ministère du soin et du sens. » Une gratitude bien loin de lui être rendue, et un « sens » décidément bien opaque pour les hospitaliers et les patients qui sont les premières victimes de la casse de l’hôpital public, qui a ponctué cette année de drames dans les services d’urgences où les patients n’ont pu être pris en charge à temps, ou encore qui contraignent désormais de plus en plus de ruraux à se tourner vers les cabinets libéraux dans les zones désertées par les services de santé publics, faute de moyens." .../...
Quand "Valeurs Actuelles" reconnaît les bons à-propos de Jean-Luc, je savoure...
Quand Mélenchon se moque de la “priorité au direct” de BFMTV (...) « Et tout à l’heure, elle va monter les escaliers, ce sera une deuxième information. Et on va la voir ouvrir la porte… ». (...)
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Olivier Véran, "on l'attend au tournant"
"Dans le même temps, ils n'accueillent pas le député LREM et neurologue au CHU de Grenoble à bras ouverts. Médecins urgentistes, infirmiers ou aides-soignants ne s'attendent pas à un "nouvel espoir" mais plutôt à "l'empire contre-attaque", illustre ainsi Thierry Amouroux du SNPI. Christophe Prudhomme rappelle qu'Olivier Véran était rapporteur du projet de loi de finance de la Sécurité sociale (ou PLFSS). "Il a défendu un budget d'austérité pour l'hôpital, comment peut-on avoir confiance en ce monsieur ?". Il juge cette nomination comme une "provocation" envoyée aux grévistes.
"Certes, il connaît les dossiers, mais comme rapporteur des lois de finances, il sabre l'hôpital public année après année", ajoute de son côté Thierry Amouroux. Selon lui, les plans d'économie s'enchaînent à cause d'un financement qui n'est pas à la hauteur des besoins. Car l'argent demandé sert, avant tout, à l'emploi et donc à la prise en charge des patients. Or "en quatre ans, 3500 postes ont été supprimés à l'AP-HP [Assistance Publique - Hôpitaux de Paris], ce qui représente 10% des hôpitaux en France. On ne se fait aucune illusion par rapport à son passif", ajoute-t-il."
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https://www.lexpress.fr/actualite/politique/lrem/olivier-veran-le-bizut-du-gouvernement-attendu-au-tournant-par-les-soignants_2118486.html
La perspective de la Ministre qui a cassé l’hôpital public à la mairie de Paris : « Si je suis élue je promets de m’occuper des Parisiens comme je me suis occupée des hospitaliers »
"Ainsi, en plus d’avoir renoncé à l’un de ses personnages centraux au gouvernement, la Macronie a désigné un personnage qui, en dehors de ses contours, est bien loin de faire consensus. C’est en effet sur celle qui est apparu depuis le début du quinquennat à la tête des politiques de casse de l’hôpital public que repose désormais la campagne municipale de la capitale. Car ceux qu’elle a déjà réussi à rassembler, c’est contre elle plutôt que derrière elle que Buzyn les a réunis. Ainsi, les hospitaliers sont depuis presque un an en lutte permanente pour leurs conditions de travail et de soin constamment dégradées, en alertant depuis des mois sur le fait de ne plus être en mesure d’assurer les soins dans de bonnes conditions. Le mois dernier, ce sont dans ce sens 1200 hospitaliers qui démissionnaient de leurs fonctions administratives, dans un geste de protestation contre la casse de l’hôpital public. Et ce vendredi 14 février encore, ils étaient nombreux dans la rue à manifester leur colère contre le gouvernement notamment sur la question des déserts médicaux, et pour les revendications d’ouverture massive de lits, d’augmentation des salaires, et d’embauches massives.
Une colère contre la nouvelle candidate aux municipales, largement illustrée dans la rue et par les réactions et sarcasmes sur les réseaux sociaux, et en particulier à la suite de son discours au moment de la passation à son successeur. « J’ai certainement vécu l’une des plus belles aventures humaines, ma gratitude est immense » a ainsi déclaré, entre deux sanglots, celle qui se vante d’avoir été « à la tête des politiques de santé de ce pays » depuis le début du quinquennat Macron. « Ce ministère est celui de la construction du lien, celui qui redonne à chacun sa place dans la communauté de destin. C’est au sens premier le ministère du soin et du sens. » Une gratitude bien loin de lui être rendue, et un « sens » décidément bien opaque pour les hospitaliers et les patients qui sont les premières victimes de la casse de l’hôpital public, qui a ponctué cette année de drames dans les services d’urgences où les patients n’ont pu être pris en charge à temps, ou encore qui contraignent désormais de plus en plus de ruraux à se tourner vers les cabinets libéraux dans les zones désertées par les services de santé publics, faute de moyens."
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https://www.revolutionpermanente.fr/Municipales-Apres-la-casse-de-l-hopital-public-Buzyn-candidate-a-Paris
Quand "Valeurs Actuelles" reconnaît les bons à-propos de Jean-Luc, je savoure...
Quand Mélenchon se moque de la “priorité au direct” de BFMTV
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« Et tout à l’heure, elle va monter les escaliers, ce sera une deuxième information. Et on va la voir ouvrir la porte… ».
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https://www.valeursactuelles.com/politique/video-quand-melenchon-se-moque-de-la-priorite-au-direct-de-bfmtv-116135
D'une provocation à l'autre : quand Cédric V. pose une équation déterminée à Agnès B. ...
http://www.lefigaro.fr/elections/municipales/municipales-a-paris-agnes-buzyn-regrette-le-rapport-de-force-pose-par-cedric-villani-20200219
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