mercredi 15 janvier 2020

L'âge pivot a-t-il vraiment été retiré de l'avant-projet de réforme des retraites ?

https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/l-age-pivot-a-t-il-vraiment-ete-retire-de-l-avant-projet-de-reforme-des-retraites_3784169.html

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Le bal des faux-culs

«Si le scénario se déroule comme prévu, le gouvernement et le dirigeant de la CFDT auront mené une action de contrebande. Sous l’esbroufe de l’âge pivot, ils auront fait passer la totalité de la réforme.»
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«Il était donc écrit dans les astres que le « syndicat réformiste » et le
«président réformateur» étaient faits pour s’entendre, et que les médias applaudiraient les retrouvailles. La seule surprise fut ce temps perdu pour arriver à l’inéluctable. Mais nous y voilà ! La manœuvre a tout d’abord consisté à faire de cette affaire de « l’âge pivot » l’alpha et l’oméga du conflit, éclipsant la réalité de la réforme, et le soutien que lui apporte la centrale de M. Berger. Nous avons ensuite assisté à une longue hésitation qui rappelait un peu la partie de cartes de Pagnol. Vous savez, quand ce benêt d’Escartefigue ne comprend pas qu’il faut « couper à cœur » alors que son partenaire multiplie les gestes de connivence. Mais comme Escartefigue, Édouard Philippe a fini par comprendre. [...] »
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«Si le scénario se déroule comme prévu, le gouvernement et le dirigeant de la CFDT auront mené une action de contrebande. Sous l’esbroufe de l’âge pivot, ils auront fait passer la totalité de la réforme. Les travailleurs des métiers les plus pénibles auront été abandonnés à leur sort. Les enseignants auront perdu plusieurs centaines d’euros mensuels de retraite, et tant d’autres avec eux, dont la pension sera désormais calculée en intégrant les années les moins favorables de leur carrière. Mais même les commentateurs les plus admiratifs gardent une part de quant-à-soi critique. Objectivité oblige. Tous regrettent des « zones d’ombre », une absence de chiffrage, et l’inévitable « déficit de communication ». Ils invitent nos ministres à être « plus clairs ». Bal des hypocrites là encore ! [...] »
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«À présent, la question est donc de savoir si l’opinion mordra à l’hameçon. En vérité, c’est peu probable. Mais l’incrédulité ne vaut pas victoire. L’idée que le front syndical est divisé, ajoutée à la fatigue d’un mouvement qui dure depuis quarante jours, souvent sans salaire, pourrait entamer sérieusement la résistance. Certes, nous n’en sommes pas là. Il n’est cependant pas interdit de commencer à s’interroger sur le coût politique de la manipulation. Nos concitoyens sont las d’être dupés. Ils l’ont été par le tandem Hollande-Valls, auquel ils ont fait payer le prix fort. Macron fut le bénéficiaire du naufrage du Parti socialiste. À qui profiterait une nouvelle crise de confiance ? Une crise qui ne toucherait pas seulement les dirigeants politiques et syndicaux, mais qui finirait par miner ce que nous appelons encore la démocratie ? On a peur de répondre à cette question.»

Denis Siefert


https://www.politis.fr/articles/2020/01/le-bal-des-faux-culs-41261/

Anonyme a dit…

https://www.google.com/amp/www.leparisien.fr/amp/politique/newsletter/la-barbe-et-les-retraites-13-01-2020-8235213.php