Après Delevoye, un nouvel oubli de mandat pour Élisabeth Borne ?
De 2015 à 2016, en qualité de dirigeante de la RATP, Élisabeth Borne à été invitée à siéger au conseil d'administration de l'institut pour la Gestion Déléguée (IGP), un lobby qui vise à renforcer les délégations de service public.
«L’affaire à été révélée par Marianne. Durant deux ans, la ministre des transports a été invitée au conseil d’administration de l’institut pour la Gestion Déléguée (IGP), un lobby qui vise à influencer la prise de décisions publiques pour favoriser la delagation aux profits d’intérêts privés. Une politique qui bénéficie à des groupes tels que Bouygues, Vinci ou Eiffage. Un mandat dont on ne trouve aucune trace dans la déclaration de la ministre à la HATVP. Pourtant, les ministres sont censés déclarer tout poste antérieur à 5 ans à la prise de fonction susceptible de faire naître un conflit d’intérêts.
Interrogé par Marianne, le cabinet de la ministre tente de déminer l’affaire. Selon ce dernier, le poste de Borne à l’IGP n’aurait pas de nécessité d’être déclarée à la HATVP puisqu’il s’agirait d’un poste en qualité de dirigeante de la RATP et il n’y aurait donc pas de nécessité à le déclarer. D’autant plus que, toujours selon les affirmations de son cabinet, elle n’y aurait jamais siège personnellement mais représentée au nom de la RATP. Contactée par l’hebdomadaire, la HATVP n’a elle pas toujours pas répondu pour confirmer ou infirmer les déclarations du cabinet de Borne.
Il n’en reste pas moins, qu’après l’affaire Delevoye, cette affaire vient révéler une nouvelle fois les relations troubles des ministres du gouvernement avec des intérêts privés qui cherchent à profiter des réformes de privatisation et de délégations de service public pour organiser leur business.»
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Après Delevoye, un nouvel oubli de mandat pour Élisabeth Borne ?
De 2015 à 2016, en qualité de dirigeante de la RATP, Élisabeth Borne à été invitée à siéger au conseil d'administration de l'institut pour la Gestion Déléguée (IGP), un lobby qui vise à renforcer les délégations de service public.
«L’affaire à été révélée par Marianne. Durant deux ans, la ministre des transports a été invitée au conseil d’administration de l’institut pour la Gestion Déléguée (IGP), un lobby qui vise à influencer la prise de décisions publiques pour favoriser la delagation aux profits d’intérêts privés. Une politique qui bénéficie à des groupes tels que Bouygues, Vinci ou Eiffage. Un mandat dont on ne trouve aucune trace dans la déclaration de la ministre à la HATVP. Pourtant, les ministres sont censés déclarer tout poste antérieur à 5 ans à la prise de fonction susceptible de faire naître un conflit d’intérêts.
Interrogé par Marianne, le cabinet de la ministre tente de déminer l’affaire. Selon ce dernier, le poste de Borne à l’IGP n’aurait pas de nécessité d’être déclarée à la HATVP puisqu’il s’agirait d’un poste en qualité de dirigeante de la RATP et il n’y aurait donc pas de nécessité à le déclarer. D’autant plus que, toujours selon les affirmations de son cabinet, elle n’y aurait jamais siège personnellement mais représentée au nom de la RATP. Contactée par l’hebdomadaire, la HATVP n’a elle pas toujours pas répondu pour confirmer ou infirmer les déclarations du cabinet de Borne.
Il n’en reste pas moins, qu’après l’affaire Delevoye, cette affaire vient révéler une nouvelle fois les relations troubles des ministres du gouvernement avec des intérêts privés qui cherchent à profiter des réformes de privatisation et de délégations de service public pour organiser leur business.»
https://www.revolutionpermanente.fr/Apres-Delevoye-un-nouvel-oubli-de-mandat-pour-Elisabeth-Borne
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