mercredi 11 décembre 2019

"Le mal est plus profond" : dans le cortège parisien, les manifestants ne protestaient pas que contre la réforme des retraites

https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/le-mal-est-plus-profond-dans-le-cortege-parisien-les-manifestants-ne-protestaient-pas-que-contre-la-reforme-des-retraites_3739067.html

3 commentaires:

Anonyme a dit…

“Un grand rassemblement à Paris”

“Déjà des actions locales le 12 décembre et pendant le weekend. Puis le 17 il faudra une plus grosse journée de mobilisation que précédemment, avec notamment un grand rassemblement à Paris”, a déclaré Catherine Perret de la CGT à l’issue de la réunion.

“Des grèves irréductibles tous les jours jusqu’au 17, et le 17 ce doit être l’irruption”, a renchéri Eric Beynel (Solidaires).»
(...)


https://www.google.com/amp/s/m.huffingtonpost.fr/amp/entry/retraites-appel-a-des-actions-locales-le-12-decembre-et-manifestation-le-17_fr_5deff712e4b0ea8a85c0ff98/

Anonyme a dit…

Mon vieux Macron ("le mal est plus profond"...)
Didier Degonon.


https://youtu.be/d2kNF1LiTvg


Chanson pour faire rigoler les copains...

Anonyme a dit…

« La grève ne prend pas en otage, elle nous libère ! »


«Dans la manifestation interprofessionnelle, le cortège était plus clairsemé que le 5 décembre, mais l’ambiance était festive et déterminée. Derrière le ballon SUD Rail, les cheminots ont craqué des fumigènes à la fumée rouge. Au pied de la tour Montparnasse, leurs enceintes ont craché « Assassin de la police », du DJ Cut Killer, devant des cordons de CRS et de gendarmes mobiles postés dans les rues adjacentes.
Yovenn, salarié depuis neuf ans à la SNCF, secoue la tête en cadence. Il travaille au nord de la ligne B. « Entre Stade de France et Villiers-le-Bel », a-t-il précisé. Il est agent commercial en gare : « Aussi bien les agents que vous voyez aux guichets et vendent les titres de transports, que ceux qui orientent les usagers et s’assurent que les trains puissent circuler dans les gares en toute sécurité, grossomodo.»
Si « la réforme des retraites cristallise tous les corps de métiers », il a souhaité évoquer une « mosaïque de situations révoltantes que nous vivons dans chacune de nos professions » : « Nous commerciaux, ce sont des sous-effectifs, en permanence. Théoriquement, dans mon secteur, les gares sont censées fonctionner avec deux agents minimum. Là, nous sommes souvent seuls et on nous demande, en plus, de nous assermenter pour pouvoir réprimer les fraudes. » Yovenn, lui, a assuré « tout faire pour éviter d’être assermenté », mais de plus en plus de ses collègues « contrôlent ». Concrètement, « au niveau des guichets les files d’attente sont extrêmement longues, d’autant que je suis dans un secteur où les usagers paient énormément en espèces ». Cela crée « des tensions », « beaucoup d’usagers se retrouvent à frauder malgré eux », a-t-il regretté. Inévitablement, « ils prennent une amende, alors qu’ils sont de bonne foi », veut-il croire.
À proximité de Denfert-Rochereau, terminus de la manifestation, les cheminots ont exulté sur le morceau « Freed from desire », de Gala. « La grève ne prend pas en otage, elle nous libère ! disait Anthony, l’agent d’accueil itinérant, un peu plus tôt dans la journée. Depuis des années le gouvernement nous fait subir des attaques sociales dévastatrices. Finalement, pendant la grève, moi je revis. »


https://reporterre.net/Manifestation-des-cheminots-La-greve-ne-prend-pas-en-otage-elle-nous-libere