Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet on..." :
L'avocat dénonce des arrestations préventives sans délit
«Maxime Nicolle "est parfaitement conscient qu'il n'a commis aucun délit", a encore assuré son avocat. Il a été arrêté "par 15 policiers casqués qui sont arrivés à moto, l'ont encerclé et l'ont envoyé directement en garde à vue en disant 'ça y est, on a trouvé le troisième'", a-t-il affirmé. "C'est inquiétant qu'on ait en pleine rue des arrestations préventives pour des personnes qui n'ont à aucun moment commis la moindre illégalité", a poursuivi l'avocat. Selon Juan Branco, Maxime Nicolle avait seulement prévu detourner le dos au président de la République lors de sa descente des Champs-Elysées. "Il faut s'interroger sur notre degré d'acceptation des dérives actuelles du gouvernement", a-t-il estimé.»
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 14 juillet 2019
Il faut s'interroger sur notre degré d'acceptation des dérives actuelles du gouvernement
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6 commentaires:
VIRÉ POUR AVOIR CRITIQUÉ CASTANER, IL RÉVÈLE TOUT - ALEXANDRE LANGLOIS
Le Média.
https://youtu.be/JRBXFo-kYd0
Suspendu pour avoir critiqué Christophe Castaner, le policier Alexandre Langlois, secrétaire du syndicat Vigi était en direct sur Le Média avec Gabin Formont et Krystell pour Vécu.
RÉPRESSION POLICIÈRE : S'IL N'Y A PAS DE RÉACTION COLLECTIVE, ON VA TOUS PRENDRE TRÈS CHER.
Le Média.
https://youtu.be/axilE4VmEcw
Julien Salingue, politologue et membre du NPA et d'Acrimed, nous fait part de ses inquiétudes sur la répression policière grandissante en France.
Ce que nous ne pouvons plus supporter
A propos des derniers mois en France
«Nous avons donc un président qui sciemment a laissé des policiers agir de manière ultra-violente contre des manifestants en très grande majorité pacifiste qui se retrouvaient pris à parti, violentés agressés et parfois très gravement blessés alors qu’ils exerçaient juste leur droit à manifester, à exprimer leur mécontentement ou leur opinion.» .../...
«C’est le règne de la peur et de la terreur. Un pays qui met en place un tel climat n’est plus vraiment démocratique car il élimine d’office tout débat. La peur fragilise les démocraties et peut aisément les faire tomber dans la haine et la xénophobie. Voilà peut-être le pari de notre président : faire d’une pierre deux coups en se débarrassant de manifestants encombrants et attiser les haines entre les groupes sociaux, faisant ainsi progresser les groupes et partis extrémistes. Il apparaîtrait alors comme le seul garant et défenseur d’une pseudo-démocratie.» .../...
«Voilà donc un président qui alors même que le pays est bouleversé par un mouvement sans précédent décide de l’ignorer, de ne pas même nommer ce mouvement quand il aborde le sujet, qui pratique la politique de l’autruche en regardant ailleurs et en faisant semblant de s’occuper d’autres problèmes et qui au final part faire du ski.»
.../...
https://mobile.agoravox.fr/actualites/politique/article/ce-que-nous-ne-pouvons-plus-216508
L’EFFET PSYCHOLOGIQUE DE LA SANCTION IMMÉDIATE
Du code de l’indigénat aux comparutions immédiates de Gilets Jaunes
«Il est souvent question, à raison, de la généalogie coloniale de la répression policière (pour reprendre le titre d’un ouvrage de Mathieu Rigouste, dernièrement cité par David Dufresne qui tient le registre des blessés graves aux mains de la police depuis le début du soulèvement des Gilets Jaunes). Le versant judiciaire de cette répression est en revanche moins souvent évoqué, alors que la même généalogie coloniale est tout aussi évidente. La justice expéditive, en particulier, est une caractéristique propre à un ordre juridique et judiciaire qui s’appliquait aux indigènes et que l’on retrouve aujourd’hui dans cette forme particulière de l’exercice de la justice qu’est la comparution immédiate.»
.../...
«Ainsi, il convient de comprendre l’acharnement judiciaire sur les Gilets Jaunes comme un aspect de la guerre psychologique menée par le gouvernement contre la population. Tout le monde aura compris que l’efficacité de cette contre-offensive, progressivement mise en œuvre à partir de la mi-décembre, tient dans sa capacité à combiner ses différentes armes (la manipulation médiatique, la terreur policière et le bâton judiciaire) qui se renforcent l’une l’autre.»
.../...
«Si ces juges, avocats et procureurs s’attachent tant à dresser un portrait social du Gilet Jaune pris dans le dispositif judiciaire, c’est qu’ils ont bien compris qu’il s’agissait là de la dernière trace d’individualisation du procès à laquelle leur formation juridique est théoriquement attachée. Ils s’y raccrochent comme à une branche sans laquelle ils devraient bien
admettre qu’ils ne sont là que pour ratifier une « fiction » politico-policière, pour reprendre l’expression du célèbre attendu qui a –exceptionnellement- contesté la frustre imagination policière dans l’affaire dite « de Tarnac ». Le profil social vite brossé du prévenu par les acteurs judiciaires permet, aux yeux du tribunal –et à ses yeux seuls-, de ne pas sombrer dans la simple chambre d’enregistrement des fictions politico-policières, c’est-à-dire de se voiler la face sur le procès politique de masse qu’ils exécutent -collectivement.
Il va de soi qu’une loi « anti-casseur » renforce l’aspect collectif des peines, puisqu’elle transforme des délits traditionnellement individuels en délits participatifs et donc collectifs. Mais elle ne fera là que ratifier la criminalisation collective, déjà en œuvre sous les différentes figures juridiques de la « complicité ».
Encore un petit effort, donc, et les aspects les plus saillants du monstre juridique coloniale du XIXe seront bien appliqués dans la métropole du XXIe siècle. En attendant, le parquet peut faire valoir un bilan, en tant qu’arme psychologique, qui n’aurait pas déplut à un colonel Argoud.»
Jérémy Rubenstein
https://lundi.am/L-effet-psychologique-de-la-sanction-immediate
«La distinction, censée récompenser un comportement « honorable », semble avoir été dévoyée par le ministre de l’intérieur. Selon le site d’investigation Mediapart, Christophe Castaner a remis le 16 juin des médailles à des fonctionnaires de police impliqués dans des affaires de violences policières commises principalement lors des différentes mobilisations des « gilets jaunes ». » (...)
https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/18/gilets-jaunes-castaner-recompense-des-policiers-soupconnes-de-violences_5490749_3224.html
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