mardi 12 février 2019

L'autoritarisme est avéré, le totalitarisme pointe | Jean-Luc Mélenchon

https://melenchon.fr/2019/02/10/lautoritarisme-est-avere-le-totalitarisme-pointe/

4 commentaires:

Anonyme a dit…

«Maxime Nicolle victime de menaces de la part des autorités a demandé à Juan Branco de le défendre. Ce dernier ayant accepté, il s’est vu menacé à son tour par les services secrets français et, parallèlement, attaqué par la ligue du LOL. Collusion entre ces deux entités ?

Toujours est-il que Juan Branco exprime clairement son soutien pour le mouvement des gilets jaunes, mouvement qu’en fait il attendait de ses vœux.»

https://mobile.agoravox.tv/tribune-libre/article/juan-branco-menace-par-les-80546

Anonyme a dit…

«Depuis le mois de novembre 2018, le sociologue Michalis Lianos est allé à la rencontre de centaines de gilets jaunes afin de recueillir leurs paroles et de tenter d’analyser ce mouvement aussi surprenant que protéiforme. Fin décembre, nous avions publié les premiers résultats de ses recherches sous la forme d’une interview : Une politique expérientielle – Les gilets jaunes en tant que « peuple ». Cette semaine, nous publions ce second entretien. Une mise à jour autant qu’un approfondissement, un travail d’analyse aussi fin que tranchant.»
(...)
«En somme, la posture des Gilets Jaunes envers la violence continue à évoluer en restant toujours prudente sous une perspective de ‘délégation passive’ aux éléments les plus radicaux ou de tolérance de ces derniers. C’est significatif que les idées, les motivations et les objectifs de ces groupes radicaux ne sont pas discutés parmi les Gilets Jaunes sur le terrain. Au plus, vous entendrez certains dire que la raison pour lesquelles la police n’arrête pas les black bloc et les laisse déambuler facilement parmi les manifestants, est parce que “ça sert à Castaner”. Il existe un consensus général sur le fait que le gouvernement recherche des épisodes violents afin de délégitimer le mouvement. Ce consensus ne se fonde pas sur une vision complotiste générale mais sur des observations très précises lors des manifestations.»
(...)

https://lundi.am/UNE-POLITIQUE-EXPERIENTIELLE-II-Les-gilets-jaunes-en-tant-que-peuple-pensant

Anonyme a dit…

... «Nous étions en plein mouvement de foule (...) Une street-medic (des manifestants-secouristes, NDLR) blessée se trouvait à l'intérieur du magasin. Deux policiers ont débarqué, sans rien dire, armés et cagoulés. Le responsable du magasin a accepté de leur servir un café mais seulement s'ils enlevaient cagoules et armes. Et ils n'ont pas apprécié », a-t-il raconté au quotidien.»

https://www.lepoint.fr/faits-divers/gilets-jaunes-un-boulanger-place-en-garde-a-vue-12-02-2019-2292769_2627.php

Anonyme a dit…

.../...
«Il ne s’agit pas ici d’être naïf, mais de mettre les policiers face à leurs responsabilités. Car ils doivent questionner sérieusement le rôle qui est le leur dans ce moment politique fondamental de l’histoire de notre pays. Réprimer des individus dangereux est une chose, battre à mort des manifestants en est une autre. L’usage disproportionné de la violence a des conséquences graves ; pour l’intégrité physique des gilets jaunes d’une part, pour la continuation du mouvement d’autre part. Car à qui profitent les coups de matraque gratuits et les tirs de LBD 40 à bout portant ? Ni aux manifestants, ni à la police ; mais bien à l’oligarchie, qui a tout intérêt à voir les gilets jaunes se démobiliser face à la répression.

L’opposition, si opposition il y a, n’est donc pas à faire entre, d’un côté, des fainéants et des agitateurs professionnels, et les bons citoyens travailleurs de l’autre. Le véritable antagonisme, fondamental, est celui du peuple contre l’oligarchie. La question est donc de savoir dans quel camp la police choisira de s’inscrire – car oui, elle doit choisir. S’il y a eu des prises de conscience, sans doute ont-elles une inertie car, pour le moment, les policiers sont davantage au service de l’oligarchie que de l’ordre républicain.»

Tao Cheret

https://lvsl.fr/des-gilets-jaunes-aux-gilets-bleus-a-qui-profite-la-repression-policiere