Michael Foessel : «Faire naître notre désir de gauche, c'est quitter notre position mélancolique.» Les Midinales.
https://youtu.be/80aSuvNRxF4
Réflexions sur la liberté, la gauche, le désir et le peuple avec le philosophe Michael Foessel.
Sur le néolibéralisme. «Macron place la liberté essentiellement et fondamentalement dans le champ économique.»
«Ce n'est pas seulement la dimension anti-égalitaire du néolibéralisme qui pose problème, c'est son rapport à la liberté.»
«Le néolibéralisme est un facteur d'autoritarisme.»
«Il y a une perversion du concept même de liberté pour le néolibéralisme qui fait qu'il se retourne contre les libertés de droits, les libertés politiques qui sont généralement sacrifiées sur le dogme d'un commerce libre et non faussé.»
Sur la notion de peuple et de citoyen.
«Un peuple n'est pas une donnée naturelle - sauf si on a une notion ethniciste du peuple -, ce n'est pas une entité culturelle fondée sur la langue ou la tradition c'est vraiment - et je reste en ça fidèle à Rousseau -, une entité politique.»
«Tant que l'on n'aura pas reconquis l'idée selon laquelle la politique suppose pour exister une émancipation par rapport à tout ce qui peut nous déterminer dans notre genre, dans notre origine, dans notre provenance et dans notre situation sociale, je pense que la gauche se trouvera dans une situation idéologique affaiblie.»
«Si on arrive à réarticuler l'idée d'un progrès social à des expériences intimes, si on arrive à réconcilier la gauche avec le plaisir et la joie, et pas forcément avec une position normative et mélancolique (parce que la mélancolie, c'est la grande passion de la gauche aujourd'hui), alors on arrivera peut-être à toucher -je dis les choses un peu naïvement- au coeur des gens.»
Avec une dialectique particulière, entre un réflexion du monde ancien et un phrasé précipité propre au "nouveau monde", sûr que la pratique du yoga est plus que nécessaire à cette dame... La symbolique est particulièrement bien trouvée entre l'action et la récolte. Manque que l'ISF transformé en IFM qui lui ont laissé un peu plus de 15.000 euros en bonus! À n'en pas douter qu'elle va les investir dans les assocs qui viennent en aide aux chômeurs, histoire de se dédouaner moralement. Ou créer une fondation qui organisera des jeux de piste pour mettre la main sur des "trésors", à l'image des oeufs de Pâques que l'on planque pour les petiots...
3 commentaires:
Michael Foessel : «Faire naître notre désir de gauche, c'est quitter notre position mélancolique.»
Les Midinales.
https://youtu.be/80aSuvNRxF4
Réflexions sur la liberté, la gauche, le désir et le peuple avec le philosophe Michael Foessel.
Sur le néolibéralisme.
«Macron place la liberté essentiellement et fondamentalement dans le champ économique.»
«Ce n'est pas seulement la dimension anti-égalitaire du néolibéralisme qui pose problème, c'est son rapport à la liberté.»
«Le néolibéralisme est un facteur d'autoritarisme.»
«Il y a une perversion du concept même de liberté pour le néolibéralisme qui fait qu'il se retourne contre les libertés de droits, les libertés politiques qui sont généralement sacrifiées sur le dogme d'un commerce libre et non faussé.»
Sur la notion de peuple et de citoyen.
«Un peuple n'est pas une donnée naturelle - sauf si on a une notion ethniciste du peuple -, ce n'est pas une entité culturelle fondée sur la langue ou la tradition c'est vraiment - et je reste en ça fidèle à Rousseau -, une entité politique.»
«Tant que l'on n'aura pas reconquis l'idée selon laquelle la politique suppose pour exister une émancipation par rapport à tout ce qui peut nous déterminer dans notre genre, dans notre origine, dans notre provenance et dans notre situation sociale, je pense que la gauche se trouvera dans une situation idéologique affaiblie.»
«Si on arrive à réarticuler l'idée d'un progrès social à des expériences intimes, si on arrive à réconcilier la gauche avec le plaisir et la joie, et pas forcément avec une position normative et mélancolique (parce que la mélancolie, c'est la grande passion de la gauche aujourd'hui), alors on arrivera peut-être à toucher -je dis les choses un peu naïvement- au coeur des gens.»
https://www.politis.fr/articles/2018/06/la-grande-braderie-des-biens-publics-39054/
Avec une dialectique particulière, entre un réflexion du monde ancien et un phrasé précipité propre au "nouveau monde", sûr que la pratique du yoga est plus que nécessaire à cette dame...
La symbolique est particulièrement bien trouvée entre l'action et la récolte. Manque que l'ISF transformé en IFM qui lui ont laissé un peu plus de 15.000 euros en bonus!
À n'en pas douter qu'elle va les investir dans les assocs qui viennent en aide aux chômeurs, histoire de se dédouaner moralement. Ou créer une fondation qui organisera des jeux de piste pour mettre la main sur des "trésors", à l'image des oeufs de Pâques que l'on planque pour les petiots...
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