«TINA». There Is No Alternative : il n'y a pas d'alternative.
«La célèbre expression de Margareth Thatcher est tout sauf vraie. Des alternatives au capitalisme et à la pensée néolibérale existent. Elles sont construites par des hommes et des femmes qui, partout dans le monde, se dressent contre l'injustice, les inégalités, l'oppression. Beaucoup de ces alternatives sont simples, cohérentes et, avec un peu de volonté politique, pourraient être mises en oeuvre dès aujourd'hui.
Prétendre que l'être humain est fondamentalement égoïste ou que le capitalisme est notre seul horizon revient à forger notre impuissance: en jetant le discrédit sur celles et ceux qui veulent changer le monde, taxés de rêveurs, d'utopistes, TINA nourrit le fatalisme, la passivité et la résignation. En effet, comment penser l'alternative et pourquoi agir si l'on part du principe que, de toute façon, «c'est foutu» et qu'on n'y pourra rien changer?
C'est le point de départ et l'objectif de ce livre : proposer un outil accessible et pratique, concret et rigoureux pour rompre avec le fatalisme ambiant et montrer que, dans tous les domaines (finance, économie, éducation, culture, démocratie, agriculture, etc...), des alternatives crédibles à la mondialisation capitaliste sont à notre portée.
Cet ouvrage s'adresse à des millions de personnes indignées par les injustices et les absurdités de ce monde. À celles et ceux qui veulent construire un autre modèle, fondé sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, le respect de l'environnement et la construction d'une véritable démocratie.
L'Histoire a montré qu'il est vain d'attendre passivement que nos dirigeants servent les intérêts des populations. Ce ne sont pas le bon sens ou l'intérêt général qui mènent le monde, mais les rapports de force. Face à la puissance organisée des transnationales et de la finance, il est temps que les peuples s'organisent, prennent en main leur destin et, par l'action collective, relèvent le défi du changement. Si ce livre réussit à éveiller l'envie d'apprendre, de débattre et de passer à l'action, il aura pleinement joué son rôle.»
Olivier Bonfond est économiste et conseiller au CEPAG (Centre d'Éducation Populaire André Genot).
Militant altermondialiste, membre du CADTM (Comité pour l'abolition des dettes illégitimes), de la plateforme d'audit citoyen de la dette en Belgique (ACiDE) et de la Commission pour la Vérité sur la dette publique grecque.
Il était l'invité avec Éric Toussaint des Rencontres Déconomiques qui se tiennent à Aix-en-Provence depuis quelques temps et dont la deuxième journée cette année, s'est tenue à Monoblet ce dimanche 8 juillet.
3 commentaires:
Haro sur le Tachtchérisme version En Marche!
https://lafranceinsoumise.fr/2018/07/04/les-mots-sont-importants-haro-sur-la-securite-sociale/
#MacronMonarc : Loïc PRUD'HOMME (FI) démonte le discours de Versailles sur CNews.
La Luciole.
https://youtu.be/M5vdm8yPzeM
Entendre parler de «capitalisme populaire» est un oxymore dans la tête du chef de l'État...
Dans la même veine, pourquoi pas évoquer une «écologie industrielle»?
Une heure trente de discours pour battre sa coulpe et se disculper de sa propre politique?
https://francais.rt.com/france/52300-on-risque-insurrection-soutiens-emmanuel-macron-alerte-inegalites
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