Dans le conflit à la SNCF, l'attitude du patron de la CFDT,qui a donné l'autre semaine des signes d'ouverture superbement ignorées par l'exécutif, a livré quelques confidences en privé qui sont éclairantes. Extraits : « Ce gouvernement privilégie l'affrontement, il parie sur l'épuisement. C'est complètement con sur le long terme. Créer de l'amertume, je ne vois pas bien le calcul... Ils s'en foutent (...). Dans les conflits semblables, les numéros 1 des organisations sont discrètement sollicités (par le pouvoir). Étrangement, cette fois, c'est le calme plat (...). Il y a pourtant des trucs qui méritent encore d'être discutés : l'ouverture à la concurrence, l'investissement dans la SNCF, la place du transport par le rail. Il faudrait des éclaircissements sur la reprise de la dette et le nouveau contrat qui pourrait suppléer la fin du statut.» Ou encore : «Avec cette stratégie bloc contre bloc, le gouvernement peut nous mettre par terre. Je ne lui offrirai pas ce plaisir de donner le sentiment de faire de l'anti-Macron (...). Le Président de la République pense que les corps intermédiaires sont inutiles. Sur chacun des dossiers, il met en difficulté ceux qui ont des positions modérées. En fait, il donne du grain à moudre à ceux qui sont purement contestataires. En termes démocratiques, c'est extrêmement dangereux...»
Extraits de la "Mare aux canards", Le Canard Enchaîné du 25/4/2018.
Pour ce qui est de la destitution du boss de FO, Jean-Claude Mailly, à qui Macron a offert un poste à l'OCDE, Serge Faubert, journaliste à Le Média, a parfaitement résumé hier les 4 jours de lynchage qu'il a subit...
CONGRÈS FO : DE LA BAÏONNETTE AU CANON. Le Média.
https://youtu.be/nxU0fwbNPL4
Faut dire que depuis un an, il ne montrait que des signes de flagornerie avec le pouvoir !
Les quatre syndicats de cheminots restent unis et déterminés, après un mois de mobilisation contre la réforme de la SNCF et en l'absence de toute ouverture de la part du gouvernement. Leurs velléités de durcir ou prolonger le mouvement étaient au coeur d'une intersyndicale mardi. Leur mouvement a en tout cas reçu un soutien inattendu des hauts dirigeants de la SNCF. Le Syndicat national des cadres supérieurs (SNCS) de l'entreprise a en effet adressé début avril un courrier à la ministre des Transports, Elisabeth Borne, dénonçant le manque d'ouverture dont elle a fait preuve depuis le début de la crise et son «petit jeu pernicieux et irresponsable». S'ils rejettent la grève comme mode d'action, ces hauts dirigeants tiennent le gouvernement en partie responsable du blocage, par sa volonté de «livrer à la vindicte populaire les cheminots»... Le SNCS, syndicat non représentatif créé en 1986 par la direction de la SNCF, ne s'était jamais illustré, de mémoire de syndicaliste, par une telle virulence, rapporte L'Humanité, qui ébruitait ce courrier le 24 avril. Un révélateur d'inquiétude au sein de la SNCF.
On peut commencer par récupérer le pognon capter par le PCF via les officines type ORGECO et BERIM ou les architectes (maires communistes) qui taffent pour les copains sur le dos des con-tribuables !
Comme pourrait le dire notre collègue de BOISSET avec leur régie les communistes font pareil ... avec la régie publicitaire de la marseillaise et en plus l'imprimeur c'est celui qui fait les flyers pour les campagnes cantonales, municipales ect .
MACRON - GRÉVISTES - QUELLE LÉGITIMITÉ? Michèle TIRONE.
https://youtu.be/pc_SMTHsTpA
Entendre partout que Macron est légitime à gouverner la France et que les grèves seraient illégitimes, est-ce bien pertinent au vu des résultats de l'élection présidentielle?
11 commentaires:
La colère froide de Laurent Berger.
Dans le conflit à la SNCF, l'attitude du patron de la CFDT,qui a donné l'autre semaine des signes d'ouverture superbement ignorées par l'exécutif, a livré quelques confidences en privé qui sont éclairantes.
Extraits : « Ce gouvernement privilégie l'affrontement, il parie sur l'épuisement. C'est complètement con sur le long terme. Créer de l'amertume, je ne vois pas bien le calcul... Ils s'en foutent (...). Dans les conflits semblables, les numéros 1 des organisations sont discrètement sollicités (par le pouvoir). Étrangement, cette fois, c'est le calme plat (...). Il y a pourtant des trucs qui méritent encore d'être discutés : l'ouverture à la concurrence, l'investissement dans la SNCF, la place du transport par le rail. Il faudrait des éclaircissements sur la reprise de la dette et le nouveau contrat qui pourrait suppléer la fin du statut.»
Ou encore : «Avec cette stratégie bloc contre bloc, le gouvernement peut nous mettre par terre. Je ne lui offrirai pas ce plaisir de donner le sentiment de faire de l'anti-Macron (...). Le Président de la République pense que les corps intermédiaires sont inutiles. Sur chacun des dossiers, il met en difficulté ceux qui ont des positions modérées. En fait, il donne du grain à moudre à ceux qui sont purement contestataires. En termes démocratiques, c'est extrêmement dangereux...»
Extraits de la "Mare aux canards",
Le Canard Enchaîné du 25/4/2018.
Pour ce qui est de la destitution du boss de FO, Jean-Claude Mailly, à qui Macron a offert un poste à l'OCDE, Serge Faubert, journaliste à Le Média, a parfaitement résumé hier les 4 jours de lynchage qu'il a subit...
CONGRÈS FO : DE LA BAÏONNETTE AU CANON. Le Média.
https://youtu.be/nxU0fwbNPL4
Faut dire que depuis un an, il ne montrait que des signes de flagornerie avec le pouvoir !
LA COLÈRE NOIRE DES COLS BLANCS.
Les quatre syndicats de cheminots restent unis et déterminés, après un mois de mobilisation contre la réforme de la SNCF et en l'absence de toute ouverture de la part du gouvernement. Leurs velléités de durcir ou prolonger le mouvement étaient au coeur d'une intersyndicale mardi.
Leur mouvement a en tout cas reçu un soutien inattendu des hauts dirigeants de la SNCF. Le Syndicat national des cadres supérieurs (SNCS) de l'entreprise a en effet adressé début avril un courrier à la ministre des Transports, Elisabeth Borne, dénonçant le manque d'ouverture dont elle a fait preuve depuis le début de la crise et son «petit jeu pernicieux et irresponsable».
S'ils rejettent la grève comme mode d'action, ces hauts dirigeants tiennent le gouvernement en partie responsable du blocage, par sa volonté de «livrer à la vindicte populaire les cheminots»...
Le SNCS, syndicat non représentatif créé en 1986 par la direction de la SNCF, ne s'était jamais illustré, de mémoire de syndicaliste, par une telle virulence, rapporte L'Humanité, qui ébruitait ce courrier le 24 avril.
Un révélateur d'inquiétude au sein de la SNCF.
Chanson officielle de la SNCF en grève...
Après «Non, rien de rien» d'Edith Piaf...
Par Les Décaféinés.
https://youtu.be/pAbXPA3vvl0
Les décaféinés, un duo qui chante à deux...
On peut commencer par récupérer le pognon capter par le PCF via les officines type ORGECO et BERIM ou les architectes (maires communistes) qui taffent pour les copains sur le dos des con-tribuables !
Comme pourrait le dire notre collègue de BOISSET avec leur régie les communistes font pareil ... avec la régie publicitaire de la marseillaise et en plus l'imprimeur c'est celui qui fait les flyers pour les campagnes cantonales, municipales ect .
Une grève tous en même temps.
Chanson de la France Insoumise.
https://youtu.be/gz6YMcy6Gzs
Chanson offerte à tous ceux qui sont engagés dans les luttes sociales.
https://www.politis.fr/articles/2018/04/le-gouvernement-en-renfort-de-generation-identitaire-38746/
MACRON - GRÉVISTES - QUELLE LÉGITIMITÉ?
Michèle TIRONE.
https://youtu.be/pc_SMTHsTpA
Entendre partout que Macron est légitime à gouverner la France et que les grèves seraient illégitimes, est-ce bien pertinent au vu des résultats de l'élection présidentielle?
https://m.huffingtonpost.fr/michael-darmon/emmanuel-macron-le-president-qui-na-pas-le-temps_a_23418736/
(PostBad) Jean-Luc Mélenchon vous dit tout (ou presque)!😂
La Luciole Mélenchantée.
https://youtu.be/_F483z4bA0c
Extraits de la FAQ #3. Avec humour!
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