Un bouillon de culture (autour de la révolution de 1917) / vendredi 2 février 18h30 - Le Prolé Alès
3 commentaires:
Anonyme
a dit…
Un bouillon de culture dans le journal de 20 h du «Le Média» de ce 1er février...
https://youtu.be/h2f6yM_TMc4
Une Aude ROSSIGNEUX en présentatrice qui a pris ses marques en alternance avec Catherine KIRPAC qui assure le week-end... Avec comme invité le député FI Adrien QUATENNENS toujours aussi fl clair et précis dans ses interventions et puis ce restaurateur engagé dans la malbouffe, Xavier DENAMUR qui vient de décrocher auprès du maire d'Oléron un terrain de 4 hectares pour y installer une ZAD, une Zone d'Agriculture Durable... Une zone pour les habitants où seront installés des jardins potagers mais également aires de jeux pour les enfants et adolescents, pistes de skate et de BMX et certainement à moyen terme, un espace de restauration. Un événement qui donnera lieu à une fête au mois d'avril, aux alentours du 20 au 23, pour saluer l'initiative municipale. Une fête nommée la "Fête du Printemps Arable"... Bon vent à ce projet innovant et à cet homme engagé. Comme quoi on peut avoir du pognon et savoir comment le dépenser!
Ainsi, lors des élections législatives partielles de dimanche 28 janvier, la gauche s’effondre littéralement.
À gauche, se trouve un jardinet carré qui ne permet pas de faire plus de quatre enjambées en tout sens, où, à défaut de végétation, il vient, à l’ombre de deux arbres, des papiers, du vieux linge, des tessons, des gravats tombés du toit. » Balzac qui, dans L’Interdiction, décrivait en 1836 une vieille maison parisienne n’aurait sans doute pas imaginé une telle allégorie politique presque deux siècles plus tard.
Ainsi, lors du premier tour des élections législatives partielles de dimanche 28 janvier, dans le Territoire de Belfort comme dans le Val-d’Oise, la gauche s’effondre littéralement, laissant s’installer un vis-à-vis troublant entre le parti de Macron et celui de Wauquiez, huit mois après la grande élection présidentielle. Bien sûr, d’autres scrutins partiels arrivent ; nous verrons bien, à la fin de la série. Mais crier victoire en sautant sur le cadavre du PS ne permettra sans doute pas à la France insoumise, première force de gauche, de relever son camp, pas plus que Génération.s ne s’en tirera à bon compte en esquivant toutes les élections partielles à venir.
Il faut nous aider, dit Mélenchon. Donnez-nous du temps, dit Hamon. Certes.
Nous prendrons notre part à la reformulation d’un projet de société car Politis entend bien défendre l’avenir. En ouvrant chaque semaine nos colonnes à celles et ceux qui en sont les inventeurs, les bâtisseurs : aux faiseurs de solidarité, aux défenseurs des droits, aux projets innovants et coopératifs, aux nouvelles générations de défricheurs, qui luttent ou qui inventent, aux serviteurs de l’intérêt général et des services publics, aux artistes, aux scientifiques, aux protecteurs de la nature et des animaux.
Leur donner la parole ne nous contentera pas. De portraits en reportages, de tribunes en interviews, sur papier ou sur le Net, nous voudrons avec eux réfléchir aux grandes réponses possibles aux défis de nos sociétés bouleversées de toutes parts en ce début de siècle, déboussolées dans leur rapport au progrès. Soucieux de l’avenir des communs, il nous sera permis, de nouveau, de conjuguer l’avenir en commun.
Ce sera notre pierre à l’édifice. Ce sera notre façon à nous d’agrandir les frontières du jardinet, de faire renaître la végétation. Où, pour la gauche et surtout les générations qui viennent, « l’interdiction » ne sera plus de mise.
Article en libre accès dans Politis N° 1488 du 1er au 7 février 2018.
À BOULETS ROUGES SUR PIERRE LAURENT OU COMMENT COMBATTRE LE FLEGMATISME DU 1er SECRÉTAIRE DU PCF.
Invité ce matin sur la matinale de France inter, Pierre LAURENT, 1er Secrétaire du Parti Communiste Français a été égal à la torpeur qui anime un animal venant de sortir d'une longue période d'hibernation. Premier secrétaire du parti depuis 7 ans déjà, la fulgurance de ces analyses face à la situation présente me laisse un goût amer quant aux orientations passées, présentes et à venir du parti. Passées, parce qu'il n'a jamais vraiment apprécié que J-Luc Mélenchon soit le représentant de son parti aux élections présidentielles. Va pour le soutien en 2012 pour essuyer la tôle prise par Marie-Georges BUFFET en 2007, et fraîchement élu au poste de 1er Secrétaire, il briguait un poste de Sénateur de Paris dans la foulée des présidentielles et avait besoin de l'appui des "grands électeurs" socialistes pour se faire. Donc Jean-Luc était le bon candidat pour monter à la charge en parallèle au couloir social-démocrate tenu par Hollande. En 2017, re-belote, mais là la donne avait changé : le mouvement France Insoumise avait largement émergé et s'était structuré autour d'un programme "en commun" et un porte-parole largement plébiscité. Hollande dans les choux, Macron bousculant les codes, la droite se choisissant un candidat alter-ringardisé se trimballant une batterie de casseroles "familiales" et une extrême droite sur le pied de guerre, tout les éléments étaient réunis pour le PC de partir à l'assaut... Sauf que le Pierre LAURENT est un archer besogneux. Les batailles frontales ne sont pas sa tasse de thé. Il tergiverse tant que les cadres du parti à 52% ne sont pas chauds a soutenir Mélenchon fin 2016. Une position largement démentie (54%) par la base militante quelques temps après. Et LAURENT derrière qui se presse de ne pas choisir véritablement ce qui laisse une bonne latitude à chacun de faire comme bon lui semble! Le présent semble toujours dans l'entre-deux. Le "et en même temps" terme cher au monarque actuel, fait partie des postures complaisantes du Premier Secrétaire. La "gauche" est une "famille à reconstruire", un totem qui permet de botter en touche dès que l'exercice de la prise de décision devient un peu trop délicat. Exercice que Pierre est prêt à tenir jusqu'en Novembre puisque son poste doit se renouveler à cette période. Alors, ce matin sur France inter, Pierre (et) Laurent a fait ce que tout candidat à sa réélection se devait de faire : être suffisamment vaste dans le compromis pour que l'attentisme reste une vertu cardinale. Un peu une vertu qu'avait cultivé Hollande au PS quand Jospin lui avait filé les clés de la boutique en 1997. Le François se reconnaissait par ses qualités de "synthétiseur" en chef. Une position qui a asséché l'esprit de renouvellement, le parti est aujourd'hui à la ramasse. Alorw que le parti détenait les majorités des deux chambres et aurait eu toute latitude pour opérer une véritable transformation sociale. Pierre LAURENT se démène toujours à vouloir réconcilier les apparatchiks avec la base. Une béance de positions désespérée et désespérante pour un sénateur un peu trop tranquille. À force de tourner en rond, on finit par montrer son incapacité a décider. Et le sentiment que le terme de "politicien" signifie beaucoup. Ce n'est pas là que je m'attendais à le voir s'incruster!
3 commentaires:
Un bouillon de culture dans le journal de 20 h du «Le Média» de ce 1er février...
https://youtu.be/h2f6yM_TMc4
Une Aude ROSSIGNEUX en présentatrice qui a pris ses marques en alternance avec Catherine KIRPAC qui assure le week-end...
Avec comme invité le député FI Adrien QUATENNENS toujours aussi fl
clair et précis dans ses interventions et puis ce restaurateur engagé dans la malbouffe, Xavier DENAMUR qui vient de décrocher auprès du maire d'Oléron un terrain de 4 hectares pour y installer une ZAD, une Zone d'Agriculture Durable...
Une zone pour les habitants où seront installés des jardins potagers mais également aires de jeux pour les enfants et adolescents, pistes de skate et de BMX et certainement à moyen terme, un espace de restauration.
Un événement qui donnera lieu à une fête au mois d'avril, aux alentours du 20 au 23, pour saluer l'initiative municipale. Une fête nommée la "Fête du Printemps Arable"...
Bon vent à ce projet innovant et à cet homme engagé. Comme quoi on peut avoir du pognon et savoir comment le dépenser!
À gauche, se trouve un jardinet…
Ainsi, lors des élections législatives partielles de dimanche 28 janvier, la gauche s’effondre littéralement.
À gauche, se trouve un jardinet carré qui ne permet pas de faire plus de quatre enjambées en tout sens, où, à défaut de végétation, il vient, à l’ombre de deux arbres, des papiers, du vieux linge, des tessons, des gravats tombés du toit. » Balzac qui, dans L’Interdiction, décrivait en 1836 une vieille maison parisienne n’aurait sans doute pas imaginé une telle allégorie politique presque deux siècles plus tard.
Ainsi, lors du premier tour des élections législatives partielles de dimanche 28 janvier, dans le Territoire de Belfort comme dans le Val-d’Oise, la gauche s’effondre littéralement, laissant s’installer un vis-à-vis troublant entre le parti de Macron et celui de Wauquiez, huit mois après la grande élection présidentielle. Bien sûr, d’autres scrutins partiels arrivent ; nous verrons bien, à la fin de la série. Mais crier victoire en sautant sur le cadavre du PS ne permettra sans doute pas à la France insoumise, première force de gauche, de relever son camp, pas plus que Génération.s ne s’en tirera à bon compte en esquivant toutes les élections partielles à venir.
Il faut nous aider, dit Mélenchon. Donnez-nous du temps, dit Hamon. Certes.
Nous prendrons notre part à la reformulation d’un projet de société car Politis entend bien défendre l’avenir. En ouvrant chaque semaine nos colonnes à celles et ceux qui en sont les inventeurs, les bâtisseurs : aux faiseurs de solidarité, aux défenseurs des droits, aux projets innovants et coopératifs, aux nouvelles générations de défricheurs, qui luttent ou qui inventent, aux serviteurs de l’intérêt général et des services publics, aux artistes, aux scientifiques, aux protecteurs de la nature et des animaux.
Leur donner la parole ne nous contentera pas. De portraits en reportages, de tribunes en interviews, sur papier ou sur le Net, nous voudrons avec eux réfléchir aux grandes réponses possibles aux défis de nos sociétés bouleversées de toutes parts en ce début de siècle, déboussolées dans leur rapport au progrès. Soucieux de l’avenir des communs, il nous sera permis, de nouveau, de conjuguer l’avenir en commun.
Ce sera notre pierre à l’édifice. Ce sera notre façon à nous d’agrandir les frontières du jardinet, de faire renaître la végétation. Où, pour la gauche et surtout les générations qui viennent, « l’interdiction » ne sera plus de mise.
Article en libre accès dans Politis N° 1488 du 1er au 7 février 2018.
Chronique «À PROPOS» par Pouria AMIRSHAHI.
À BOULETS ROUGES SUR PIERRE LAURENT OU COMMENT COMBATTRE LE FLEGMATISME DU 1er SECRÉTAIRE DU PCF.
Invité ce matin sur la matinale de France inter, Pierre LAURENT, 1er Secrétaire du Parti Communiste Français a été égal à la torpeur qui anime un animal venant de sortir d'une longue période d'hibernation.
Premier secrétaire du parti depuis 7 ans déjà, la fulgurance de ces analyses face à la situation présente me laisse un goût amer quant aux orientations passées, présentes et à venir du parti.
Passées, parce qu'il n'a jamais vraiment apprécié que J-Luc Mélenchon soit le représentant de son parti aux élections présidentielles. Va pour le soutien en 2012 pour essuyer la tôle prise par Marie-Georges BUFFET en 2007, et fraîchement élu au poste de 1er Secrétaire, il briguait un poste de Sénateur de Paris dans la foulée des présidentielles et avait besoin de l'appui des "grands électeurs" socialistes pour se faire.
Donc Jean-Luc était le bon candidat pour monter à la charge en parallèle au couloir social-démocrate tenu par Hollande.
En 2017, re-belote, mais là la donne avait changé : le mouvement France Insoumise avait largement émergé et s'était structuré autour d'un programme "en commun" et un porte-parole largement plébiscité.
Hollande dans les choux, Macron bousculant les codes, la droite se choisissant un candidat alter-ringardisé se trimballant une batterie de casseroles "familiales" et une extrême droite sur le pied de guerre, tout les éléments étaient réunis pour le PC de partir à l'assaut...
Sauf que le Pierre LAURENT est un archer besogneux. Les batailles frontales ne sont pas sa tasse de thé. Il tergiverse tant que les cadres du parti à 52% ne sont pas chauds a soutenir Mélenchon fin 2016.
Une position largement démentie (54%) par la base militante quelques temps après. Et LAURENT derrière qui se presse de ne pas choisir véritablement ce qui laisse une bonne latitude à chacun de faire comme bon lui semble!
Le présent semble toujours dans l'entre-deux. Le "et en même temps" terme cher au monarque actuel, fait partie des postures complaisantes du Premier Secrétaire.
La "gauche" est une "famille à reconstruire", un totem qui permet de botter en touche dès que l'exercice de la prise de décision devient un peu trop délicat. Exercice que Pierre est prêt à tenir jusqu'en Novembre puisque son poste doit se renouveler à cette période.
Alors, ce matin sur France inter, Pierre (et) Laurent a fait ce que tout candidat à sa réélection se devait de faire : être suffisamment vaste dans le compromis pour que l'attentisme reste une vertu cardinale.
Un peu une vertu qu'avait cultivé Hollande au PS quand Jospin lui avait filé les clés de la boutique en 1997. Le François se reconnaissait par ses qualités de "synthétiseur" en chef. Une position qui a asséché l'esprit de renouvellement, le parti est aujourd'hui à la ramasse.
Alorw que le parti détenait les majorités des deux chambres et aurait eu toute latitude pour opérer une véritable transformation sociale.
Pierre LAURENT se démène toujours à vouloir réconcilier les apparatchiks avec la base.
Une béance de positions désespérée et désespérante pour un sénateur un peu trop tranquille. À force de tourner en rond, on finit par montrer son incapacité a décider.
Et le sentiment que le terme de "politicien" signifie beaucoup.
Ce n'est pas là que je m'attendais à le voir s'incruster!
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