On le croyait seulement gaffeur. On le découvre provocateur. La tirade athénienne d’Emmanuel Macron dénonçant « les fainéants, les cyniques et les extrêmes » en dit long sur la personnalité du jeune Président, qui semble décidément envahi par un sentiment de toute-puissance. Elle corrige rudement l’image valorisante, presque suave, qu’il s’était appliqué à donner de lui. Car le doute, cette fois, n’est plus permis. Lundi, veille de la journée de manifestation contre la loi travail, il a même enfoncé le clou, désavouant ses plus proches amis qui tentaient laborieusement d’atténuer les effets de cette sortie psychologiquement et politiquement désastreuse. Oui, les « fainéants », ce sont bien les opposants à ses réformes, les manifestants, les syndicalistes, les salariés… Une fainéantise « de classe » en quelque sorte. La paresse endémique de tous ceux qui osent défendre leurs intérêts de salariés, de retraités, d’étudiants…» Extrait éditorial de Denis SIEFFERT dans Politis n°1469.
Macron, «l'ultra-moderne» qui veut individualiser, numériser, ubériser, flexibiliser, tient finalement un langage d'Ancien Régime.
Surtout une grande immaturité. Même s'il le pense il n'aurait pas du le dire, a moins d'avoir eu une bouffée d'hyper puissance, premier signe de délire qui conduit a transformer le bonhomme en dictateur. Les fainéants ont cas s’arrêter de travailler et on va voir si le pays fonctionne toujours, pauvre type.
3 commentaires:
«MACRON, C'EST DU BRUTAL.
On le croyait seulement gaffeur. On le découvre provocateur. La tirade athénienne d’Emmanuel Macron dénonçant « les fainéants, les cyniques et les extrêmes » en dit long sur la personnalité du jeune Président, qui semble décidément envahi par un sentiment de toute-puissance. Elle corrige rudement l’image valorisante, presque suave, qu’il s’était appliqué à donner de lui. Car le doute, cette fois, n’est plus permis. Lundi, veille de la journée de manifestation contre la loi travail, il a même enfoncé le clou, désavouant ses plus proches amis qui tentaient laborieusement d’atténuer les effets de cette sortie psychologiquement et politiquement désastreuse. Oui, les « fainéants », ce sont bien les opposants à ses réformes, les manifestants, les syndicalistes, les salariés… Une fainéantise « de classe » en quelque sorte. La paresse endémique de tous ceux qui osent défendre leurs intérêts de salariés, de retraités, d’étudiants…»
Extrait éditorial de Denis SIEFFERT dans Politis n°1469.
Macron, «l'ultra-moderne» qui veut individualiser, numériser, ubériser, flexibiliser, tient finalement un langage d'Ancien Régime.
Surtout une grande immaturité. Même s'il le pense il n'aurait pas du le dire, a moins d'avoir eu une bouffée d'hyper puissance, premier signe de délire qui conduit a transformer le bonhomme en dictateur. Les fainéants ont cas s’arrêter de travailler et on va voir si le pays fonctionne toujours, pauvre type.
S'il n'est pas mature, avant d'ouvrir la bouche, il faut qu'il demande à Maman.
Enregistrer un commentaire