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«Au fond, Emmanuel Macron n'a pas complètement tort. Les Français « détestent » les réformes. Surtout celles qui les appauvrissent ou les mettent socialement en danger. La belle découverte ! À force de jouer avec ce mot fourre-tout, il s'est piégé lui-même. Car tout dépend évidemment de ce que l'on entend par « réforme ». Le mot, qui a si longtemps été synonyme de progrès social, est devenu au cours des vingt dernières années l'instrument d'une ruse politique grossière. Il désigne tout projet qui vise à reprendre aux salariés ce que les luttes d'autrefois leur avaient apporté. Et c'est bien de cela qu'il s'agit aujourd'hui avec la loi travail. Ceux qui en douteraient, faute de s'être plongés dans ces sujets rugueux, n'ont qu'à entendre les encouragements de Pierre Gattaz.
Le président du Medef est derrière le président de la République comme un supporter du PSG derrière son équipe favorite : « Allez Emmanuel, ne lâche rien ! » Mais, pour l'exécutif, il ne s'agit pas seulement d'imposer au pays un bouleversement social sans précédent ; il faut aussi y parvenir au moindre coût politique. Certes, rien ne peut vous arrêter quand vous avez une majorité à l'Assemblée. Mais un interminable face-à-face avec le mouvement social qui transformerait le jeune et sémillant Président en chef de brigade de CRS ne collerait pas trop au nouveau récit élyséen. Ce pourrait être le début d'une longue agonie politique, hypothéquant les autres projets, sur les retraites et l'assurance chômage notamment.»
Extrait éditorial de D.SIEFFERT dans Politis n° 1467 31/08au 6/09.
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 4 septembre 2017
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8 commentaires:
Aurore BERGÉ prise en flagrant délit de mensonge par Éric COQUEREL.
https://youtu.be/TlJf3p3odAA
On s'en doutais plus qu'un peu!
«Cette réforme est une première étape importante qui peut aider à conforter la confiance des entreprises. La réflexion doit se poursuivre pour contribuer à simplifier le Code du travail.»
Pierre GATTAZ.
«Avec les Ordonnances, la représentation nationale n'a pas de prise réelle sur le contenu des textes.
Outre la philosophie générale d'un texte dont l'ambition inavouée est de remplacer le chômage de masse par le travail précaire, il faut s'arrêter sur la méthode du gouvernement. En effet, le choix d'un projet de loi d'habilitation à légiférer par ordonnances, devant une Assemblée à peine installée et au beau milieu de l'été, est loin d'être anodin. Il s'agit non seulement d'aller «vite et fort», mais aussi de tenter de passer inaperçu et de limiter les capacités de l'opposition à jouer pleinement son rôle. Ainsi, la représentation nationale n'a pas de prise réelle sur le contenu des ordonnances. L'objet des débats parlementaires était le périmètre sur lequel habiliter ou non le gouvernement à légiférer par ordonnances. Malgré un travail d'amendements précis et argumentés, notamment de la part de la France Insoumise et GDR, en commissions et séance publique, le texte initial n'a été modifié qu'a la marge par le Parlement. Les rares modifications substantielles sont surtout le fruit d'un aller-retour entre la majorité et son alliée objective : la droite sénatoriale. Par exemple sur le périmètre d'appréciation des difficultés économiques pour justifier de licenciement ainsi motivés. Maintenant que le gouvernement a rendu ses ordonnances dont le contenu est sans suspense, le Parlement ne pourra plus que dire oui ou non. Compte tenu du rapport de forces que chacun sait à l'Assemblée, s'il veut se faire entendre, le peuple tout entier doit se mobiliser.»
Adrien QUATENNENS, député de la France Insoumise.
L'Humanité du 5 septembre 2017.
QUATENNENS, le nouveau MÉLENCHON?
https://youtu.be/zDsFTkfMBdc
http://m.parismatch.com/Actu/Politique/Sondage-La-France-insoumise-premiere-opposante-1341233
QUESTIONS POUR UN CHAMPION?
Ça déchire, non?
https://youtu.be/oE2xjB9uXY4
«L’attitude de Force ouvrière est plus étonnante. On est sans doute là dans un rapprochement d’opportunité. Vent debout contre la loi El Khomri, Jean-Claude Mailly est tout à coup très conciliant avec les ordonnances Macron, pourtant autrement dévastatrices. FO, faible dans les entreprises, a obtenu le maintien de quelques négociations de branche. Ce sont autant de positions sauvées face à la double concurrence CGT-CFDT. De plus, un ou deux négociateurs, transfuges du bureau confédéral, ont rejoint le cabinet de Muriel Pénicaud : ça crée des liens… Aujourd’hui, Jean-Claude Mailly, qui n’a cessé de dire qu’il fallait attendre pour voir, estime qu’il est trop tard pour agir. Mais la manœuvre passe mal, jusque dans les hautes sphères de la confédération.»
La traîtrise d'un J-C MAILLY (F.O.) est donc là, qui dispute la place au si consensuel L. BERGER (CFDT) pour se rapprocher d'un gouvernement sans boussole.
La "modernité" qui sent le rance à l'arrivée!
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