mardi 13 septembre 2016

Alstom à Belfort : les clients de la SNCF vont trinquer | Contrepoints

http://www.contrepoints.org/2016/09/13/265664-alstom-a-belfort-clients-de-sncf-trinquer

Note du REBOUSSIER
Au delà de toutes autres stratégies plus ou moins tordues
Hollande sauveur d' Alstom Belfort !
à quelques mois des primaires socialistes …une aubaine !





Envoyé de mon iPad

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Allez comprendre : les mêmes qui ont permis hier le démantèlement d'Alstom veulent aujourd'hui sauver une usine d'Alstom.
Les salariés de Florange ont eu moins de chance. Question de timing sans doute.
C'est dingue ce que ça peut faire faire des élections parce que normalement il n'en aurait eu strictement rien à foutre qu'une énième bande prolos se retrouvent à la rue. La branlée des prochaines élections doit s'annoncer sacrément carabinée. C'est tout de même étrange parce que je pensais que Terra Nova avait bien expliqué aux fauxcialistes que les élections se gagnaient au centre en laissant tomber les prolos et en soignant les bobos avec des baisses d'impôt sur le revenu. Changement de stratégie des ennemis de la finance qui n'a ni adresse ni visage ? Même des clowns feraient moins rire.

Anonyme a dit…

C'est la stratégie du je m'en foutisme....
Hollande que fait sa déclaration depuis l'étranger et la direction qui informe ses salariés que le site va fermer. Y'a comme qui dirait une combine derrière ce mic -mac?

Anonyme a dit…

L'incompétence et l'inertie semblent avoir pris toute leur place au sommet de l'Etat.
Ces inconséquents ne savent plus comment agir. Du balai!

Anonyme a dit…

'Alstom ou le bal des faux culs', tel est le titre d'un article du Canard Enchaîné de ce jour.
"Foire d'empoigne des candidats à la présidentielle au chevet de Belfort.
Hollande s'invente une stature de sauveur. Sarkozy canarde son successeur et pilonne Macron. Lequel se planque pour échapper au tir nourri de Montebourg... Alors que le sort des 480 salariés du site d'Alstom Transport à Belfort est en jeu, les candidats à la présidentielle ont offert, cette semaine, un spectacle grand-guignolesque particulièrement réussi.
Le 7 septembre, Alstom annonce que, faute d'un plan de charge suffisant, il va cesser, d'ici à 2018, la construction des trains sur le site de Belfort, pour transférer la quasi totalité de ses activités et de ses personnels à Reichshoffen, dans le Bas-Rhin. La fermeture d'une usine aussi emblématique (la première locomotive à vapeur d'Alstom a vu le jour à Belfort en 1880) en pleine campagne de la primaire, c'est de la bombe. Mais François Hollande aura mis cinq jours pour s'en rendre compte..."
Entre Sarkozy qui passe en boucle dans tous les médias, l'ex-ministre de l'économie Macron qui était au courant des difficultés d'Alstom depuis Avril ainsi que l'actuel, Sapin; Montebourg qui tacle son successeur en rappelant que celui ci, lors du rachat de 20% du capital par l'Etat à l'actionnaire principal, Martin Bouygues lui avait déclaré : "Nous ne sommes pas au Vénézuela", il semble bien que l'affaire soit devenue une cristallisation de rentrée.
Pourtant, le carnet de commandes d'Alstom affichait au 30 juin 2016, l'équivalent de quatre années de chiffres d'affaires, soit 29,7 Milliards d'euros...
Hélas, majoritairement hors de l'hexagone.
La SNCF a choisi l'allemand Vossloh pour la fabrication de 44 locomotives qui seront produites... en Alsace.
Cruel retournement de situation.