vendredi 30 octobre 2015

BOISSET et REVERJAC. Lettre ouverte No 3


Lettre ouverte aux Boissetains (3)

-Les refus de dialogue et d'informations.
Le climat des conseils municipaux, à Boisset et Gaujac, est délétère :

- En conseil municipal, le maire, Gérard Reverget refuse systématiquement de répondre aux questions des conseillers opposants et dissidents. Les conseillers de sa majorité, eux, n'ont jamais de questions à poser.

-Les Conseillers municipaux sont contraints de se prononcer sur les questions à l'ordre du jour, sans avoir l'information qui leur est due, sur la seule présentation verbale et sibylline, parfois mensongère du Maire.
L'affaire Ferrier, qui fera l'objet d'un dossier ultérieur, en est l'exemple le plus emblématique, et on vous en expliquera les conséquences calamiteuses pour la commune.

-Le Maire ne communique pas à son conseil les documents demandés par les Conseillers (lettres, factures, état de paiements...), et il interdit au personnel municipal de mettre à disposition les documents demandés.

-Lors du vote du budget, M. le Maire a fait voter celui-ci globalement, sans explications, sans présentation, sans répondre aux questions des conseillers.

-A chaque conseil municipal, depuis le 19 mai 2015 (date de changement du secrétaire de séance), des élus font remarquer que les procès-verbaux ne reflètent ni l'intégralité, ni l'esprit des débats, et que les interventions qu'ils demandent de joindre à ces PV, n'y sont plus mentionnées, alors que la Cour Administrative de Marseille, en date du 21 janvier 2003, "retient l'obligation de retranscrire l'intégralité des interventions des conseillers municipaux dans le procés verbal du conseil municipal".
D'autre part, le secrétaire de séance refuse de noter les raisons pour lesquelles certains élus ne souhaitent pas prendre part à certains votes.

-Après avoir été contacté par un groupe d'élus, M. le Préfet a demandé au Maire, par deux courriers successifs (Décembre 2014 et Juillet 2015), de respecter la législation et a rappelé en demandant qu'ils soient suivis, les principes élémentaires de la démocratie locale. Ces courriers n'ont, à ce jour, pas modifié le comportement du maire, M. Gérard Reverget.

-Paradoxalement, en décembre 2014, M. Albert Ravier, indéfectible soutien de M. Reverget et fervent défenseur de Mme Ferrier, a fait lire en conseil municipal, une lettre de protestation, car il considérait que le PV du CM ne retranscrivait pas l'intégralité de ce qu'il souhaitait. Mais quand il s'agit de propos d'élus de l'opposition, il n'éprouve en aucun cas, le besoin que cela soit retranscrit dans les PV des délibérations.

-Il arrive parfois, que certaines questions à l'ordre du jour, ne fassent même pas l'objet d'un vote et M. Reverget considère qu'elles ont été adoptées à l'unanimité.

-Pour donner une idée de la façon dont M. Reverget présente les points de l'ordre du jour, rien de tel qu'un extrait d'une de ses interventions pour présenter une décision budgétaire modificative, au Conseil municipal du 4 août 2015 (retranscription d'après enregistrement audio) :

Jacques Boisségot

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A Salindres VERDELHAN fait exactement la même chose depuis 20 ans : c'est donc que le CONTROLE DE LEGALITE NE contrôle RIEN !

Vous plaignez pas au moins vous n'avez pas de PRETS TOXIQUES !

Anonyme a dit…

Mais que fait le Préfet ????