Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 31 octobre 2014
Orange ! O désespoir !
ôrange ! ô désespoir ! ô traîtresse ennemie !
N'ai-je donc tant raquer que pour être ennemi
Et ne suis-je branché sur ton réseau pourri
Que pour voir en un jour flétrir toute ma vie
Vous aussi ?
Vous avez remarqué ?
Dans un élan suprême vous m' en avez tous averti
Ok j' arrête , mais la Corneille n'est elle pas comme le corbeau un oiseau de mauvaise augure ?
Donc à nos moutons revenons
Le réseau Ôrange déconne à plein tube
Les débits sont catastrophiquement bas , leurs serveurs rament et aucune info sur ces dysfonctionnements
Mais que fait donc la police !
Visiblement c'est le Gard qui est touché , peut être une conséquence des dernières pluies ?
Même leurs techniciens en sont mal informés , et s' agitent de manière tout à fait inutile
Si vous êtes touchés par cette Ôrange manifestez vous sur ce Blog
Le reboussiercornélien
Envoyé de mon iPad
jeudi 30 octobre 2014
ASE Vallée du Gardon : Recours contre le PLU d'Anduze
pour demander la suppression de l'espace réservé à l'aire de stationnement de Labahou figurant sur le Plan Local d'Urbanisme.
Cette demande était justfiée car le parking prévu est situé dans un espace naturel sensible en bordure du Gardon.
Ce recours gracieux a fait l'objet d'un refus.
Nous avons donc introduit un recours contentieux devant le Tribunal
Administratif de Nimes pour demander l'annulation du PLU d'Anduze.
Nous vous communiquons en pièce jointe un extrait du document adressé au
Tribunal exposant notre argumentation.
ASSO.SAUVEGARDE VALLEE GARDON C-COM.ANDUZE PLU
Envoyé de mon iPad
mercredi 29 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
Abandon de l'écotaxe : les députés votent la hausse du gazole de 4 centimes pour les poids lourds - Club Technique - Lagazette.fr
Note du reboussier
Souvenez vous le scandale des portiques eco taxe , de cette usine â gaz pour faire participer les poids lourds à la grand' messe écolo !
Un fiasco.
Les automobilistes diésélistes vont payer à la place des camions par une augmentation du prix du gazole
Et les poids lourds il y a peu de temps étaient exonérés de cette augmentation !
Chercher l' erreur !
La correction vient d' être faite les poids lourds vont aussi payer , il faudra peut être s' attendre à des réactions de leur part
Mais la cerise sur ce tas de M.... Est que l' automobiliste devra malgré tout subir l' augmentation du gazole ! Chercher encore l' erreur.
Il est vrais que la mise en place de ces portiques gérés par une société privée a été initiée par Sarko , mais sans levé de bouclier de la part de l' opposition.
Je crois qu' avec cette lamentable affaire on mesure largement l' incompétence et la légèreté de nos dirigeants.
Que doit on faire ?
lundi 27 octobre 2014
Une nouvelle économie ?
Une nouvelle économie implique une nouvelle forme d'intervention de l'Etat.Par Juliette Méadel (Secrétaire nationale du Parti socialiste à la politique industrielle et porte parole du PS).*LE MONDE | 24.10.2014La crise identitaire que traverse la gauche s'appuie sur la faiblesse supposée de l'intervention de la puissance publique dans l'économie. Depuis le milieu des années 1990, le développement de la finance de marché mondialisée et la mondialisation des échanges ont eu pour effet de réduire l'impact de l'intervention de l'Etat dans l'économie.Les leviers traditionnels de l'intervention publique que sont la réglementation, l'investissement public, la fiscalité peuvent tous être déjoués par les acteurs économiques ayant les moyens de s'installer ailleurs, là où l'environnement juridique et fiscal est plus favorable à leurs intérêts.Est-ce que cela signifie que l'Etat n'a plus les moyens de déjouer les forces à l'œuvre sur le marché mondial ?Pourtant, alors que la plus grave crise du siècle n'en finit plus de finir, la libéralisation des marchés – à laquelle la gauche a largement contribué depuis le milieu des années 1980 – apparaît aujourd'hui comme l'ennemi de l'intérêt général. Dès 2008, et pour faire face au déferlement de défiance qui fait suite à la crise des subprimes, la plupart des institutions internationales (Fonds monétaire international, Organisation de coopération et de développement économiques) et des gouvernements européens ont reconnu que l'intervention de l'Etat était nécessaire et qu'il aurait fallu encadrer davantage les acteurs de cette finance folle.L'INTERVENTION DE L'ETAT DOIT SE RÉINVENTERLes Américains ont été les premiers à intervenir pour sauver des entreprises menacées par la crise (AIG en 2009), les autres pays européens ont suivi ; la France a accepté de garantir la dette des banques sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, preuve que la gauche n'est plus la seule à croire que, sans la puissance publique, le marché conduit l'économie à sa perte.Ni planification ni dérégulation, l'intervention de l'Etat est nécessaire, mais elle doit se réinventer dans ses modalités et dans son projet, et ce de trois manières.Premièrement, en rendant primordial le critère du donnant-donnant. Lorsque la puissance publique (Etat et collectivités locales) consacre près de 40 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises, elle doit être capable d'obtenir des contreparties en faveur de l'intérêt général.Par exemple, plus un seul centime de subvention publique ne doit être donné sans que le contrat comporte des obligations en termes de formation permanente ou d'investissement pour l'avenir. La méconnaissance de ces obligations doit donner lieu à sanction : en cas d'inexécution du contrat, l'entreprise doit être privée des subventions auxquelles elle aurait pu continuer à avoir droit.LE LOGEMENT ET LES TRANSPORTSDeuxièmement, en reconfigurant la politique industrielle à l'échelon local. L'Etat doit jouer un rôle, mais doit savoir mieux déléguer pour mieux distribuer. Les acteurs locaux doivent être impliqués et responsabilisés, notamment dans le suivi des contrats donnant-donnant passés avec les entreprises.Troisièmement, en investissant dans deux secteurs-clés riches en emplois non délocalisables : le logement et les transports. Le logement d'abord, parce qu'il est la première condition d'une vie décente et qu'il permet à chacun d'avoir la mobilité géographique nécessaire pour trouver l'emploi qu'il recherche. Les transports ensuite, parce que des transports propres, fonctionnels, efficaces, permettent aux salariés de se déplacer près de leur entreprise et favorisent le développement économique et l'emploi.A l'heure du réchauffement climatique, est-il raisonnable de voir sur l'autoroute des files continues de camions conduits, de surcroît, par des routiers dont le rythme de vie, de plus en plus insoutenable, contribue à l'insécurité routière ? Ces investissements auront un impact sur le changement climatique, sur l'emploi et sur la vie quotidienne ; ils pourraient recevoir la qualification européenne d'investissements d'avenir, et être ainsi exclus du calcul du déficit public.Naturellement, le nouvel interventionnisme ne se limite pas à ces trois sujets : il recouvre également une extension de la régulation financière qui ne peut plus se limiter à la réglementation prudentielle pour protéger les économies du risque systémique.CONTRE LA FINANCE TRÈS RISQUÉELes Etats doivent aussi, par des accords bilatéraux, régionaux ou mondiaux, protéger les dépôts des particuliers contre la finance très risquée. Les banques, elles, veulent moins de réglementation, moins de contrôle, pour réaliser les placements financiers qui leur ont si bien réussi quand tout allait bien.Mais chacun sait que, lorsque le risque se réalise, c'est vers l'Etat que celles-ci se tournent pour réclamer un soutien. Le pouvoir qu'elles détiennent est immense : elles ont ainsi les moyens de réclamer l'intervention de l'Etat en utilisant la menace de la faillite du système.Les Etats y ont toujours cédé (sauf pour Lehman Brothers aux Etats-Unis), contribuant à la nationalisation des pertes au détriment du contribuable. Il est grand temps que ce chantage à la faillite bancaire cesse et que l'Etat fasse respecter l'intérêt général, même si c'est au détriment de « l'intérêt de la place financière ».Nous sommes entrés dans un nouveau monde économique et industriel, et nous devons élaborer ce nouvel interventionnisme public au service de notre idéal. La politique est le plus bel outil pour y parvenir. Dans trente ans, la France sera d'autant plus forte qu'elle aura su réarmer la puissance publique en révolutionnant ses modes d'intervention au service du bien commun et de l'avenir.*Juliette Méadel, avocate, docteur en droit privé, est secrétaire nationale du Parti socialiste à la politique industrielle, numérique, économie sociale et solidaire et porte-parole du PS. Elle est l'auteur de Les marchés financiers et l'ordre public (LGDJ, 2007).Courriel envoyé avec le logiciel EMA http://emailingautomate.free.fr
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dimanche 26 octobre 2014
samedi 25 octobre 2014
Conférence débat les partis de Gauche
Ales salle Casot 22 octobre 2014
(A suivre une vidéo par jour)
Présentation
20141022 01 Ales conf PG intro par zimprod
Intervention 1 de Gérard Filoche
20141022 03 Ales Gerard Filoche par zimprod
vendredi 24 octobre 2014
derniere minute
Le président PS du Conseil Général du Jura appelle les socialistes "à la désobéissance" et demande à Valls de "partir"Par Sébastien TroncheLe Parti Socialiste est en ébullition. Encore plus après la sortie de Manuel Valls dans l'Obs ouvrant la porte à des alliances avec le centre et remettant en cause le nom même du Parti socialiste. En réponse, Henri Emmanuelli, figure de l'aile gauche du parti, a demandé "solennellement" aux "sociaux-libéraux" que sont pour lui Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen – qui prône une dissolution – de "se taire".Le président socialiste du Conseil Général du Jura, Christophe Perny, va encore plus loin et demande, dans un communiqué, au Premier ministre de "partir". Tout simplement :Manuel Valls doit partir pour la gauche, pour la France.Selon lui, la ligne politique de Manuel Valls est "inefficace économiquement et socialement et (...) elle installe comme alternative possible le Front national et Marine Le Pen". Peu ou proue ce que déclarait Benoit Hamon quand il disait maladroitement que la politique de l'exécutif "menace la République".Et Christophe Perny d'ajouter, lui qui milite depuis l'âge de 20 ans au PS, comme Manuel Valls :Les hommes et les femmes de gauche, les socialistes en particulier, ont un devoir de désobéissance, de résistance face à ce désastre politique conduit par le Premier ministre.À six mois des prochaines élections cantonales, il constate également que "le PS se vide de ses militants et de ses élus". "À chaque élection, nous donnons les pouvoirs locaux et nationaux à la droite", déplore-t-il.Autre argument qui revient avec régularité chez les anti-Valls du PS : son faible score à la primaire PS de 2011 qui reflète son tout aussi faible poids dans le parti, selon eux. "Le scandale est que cet homme ultra minoritaire au PS et à gauche porte la ligne politique gouvernementale", continue le président du Jura. Qui ajoute :À ce rythme, le PS portera bientôt, non seulement les idées, mais aussi le score de Manuel Valls.Patron du PS bien embêté, Jean-Christophe Cambadélis, qui a envoyé un dvd sur Jaurès aux différentes sections du parti, a lui aussi lancé un appel "solennel". Un appel au calme. Sera-t-il entendu ?Courriel envoyé avec le logiciel EMA http://emailingautomate.free.fr
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les pieds dans l'herbe récidivent fin octobre
- Disponible dans quelques jours -les éditions les pieds dans l'herbe sont sur : http://piedsdanslherbe.blogspot.fr et sur facebookClémence Aldebert
De la relecture à l'impression,
composer avec vous votre livre
http://correctionpro.jimdo.com
04 66 60 35 20
jeudi 23 octobre 2014
Les 4 règles fondamentales du management
On apprend en s'amusant !4 leçons sur : - la Communication
- les Procédures
- la Hiérarchie
- la Gestion des affaires1/ Communication :
Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnette retentit .
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée.
C'est Laurent, le voisin. Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
- Je te donne 800 EUR immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre !
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette. Il l'admire à loisir, puis lui tend 800 EUR.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'œil,
elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
- C'était qui ?
- C'était Laurent.
- Super, il t'a rendu les 800 EUR qu'il me devait ?
Morale n°1 :
Si vous travaillez en équipe,
partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs,
vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.
2/ Procédures:
Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit :
- Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.
Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d'un changement de vitesse
pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui redemande :
- Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans dire un mot.
Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible , à la recherche du Psaume 129.
Psaume 129: "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"
Morale n°2 :
Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs...
3/ Hiérarchie :
Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel
sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant,
lorsqu'ils trouvent sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe :
- D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun.
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :
- A moi, à moi ! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas,
en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie !
Et pouf, l'employée de bureau disparaît. Le représentant s'avance à son tour :
- A moi, à moi ! Je veux siroter une Pina Colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !
Et pouf, le représentant disparaît.
- C'est à toi" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
- Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner...
Morale n°3 :
En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier,
et méfiez vous du Directeur des ressources humaines...
4/ Gestion des affaires :
A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan :
- Je lui injecte un remède, si dans trois jours il n'est pas remis, il faudra l'abattre.
Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval:
- Lève-toi !
Mais le cheval est trop fatigué. Le deuxième jour le cochon dit :
- Lève-toi vite !
Le cheval est toujours aussi fatigué. Le troisième jour le cochon dit :
- Lève-toi sinon ils vont t'abattre !
Alors dans un dernier effort, le cheval se lève. Heureux, le paysan dit :
- Faut fêter ça : on tue le cochon !
Morale n°4 :
Toujours s'occuper de ses affaires et fermer sa gueule !!
mercredi 22 octobre 2014
Qui a dit ? et combien sommes-nous à le dire ?????
Qui a dit ? et combien sommes-nous à le dire ?????
«Et la menace de la République, c'est la préparation tout droit, comme on s'y prépare pour 2017, d'un immense désastre démocratique», soit «non seulement l'arrivée au second tour de la présidentielle de Marine Le Pen sans coup férir, mais en plus la menace que demain, elle dirige le pays».
mardi 21 octobre 2014
L’assiette au beurre
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lagazettefr a publié:"Rien n'a changé depuis la IVème République. On comparait, alors, les radicaux aux radis : « Rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur et tout près de l'assiette au beurre. » Leur chef actuel, Jean-Michel Baylet possède toujours un solide appétit. Il l'a "
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Nouvel article sur Le millefeuille sur le grill
L'assiette au beurre
by lagazettefrRien n'a changé depuis la IVème République. On comparait, alors, les radicaux aux radis : « Rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur et tout près de l'assiette au beurre. » Leur chef actuel, Jean-Michel Baylet possède toujours un solide appétit. Il l'a prouvé, en obtenant, le 17 octobre, la préservation de la moitié des conseils généraux en l'échange du maintien des radicaux de gauche au Gouvernement.
L'histoire repasse les plats. Pouvoir exécutif faible, marchandage entre partis et politiques publiques réduites aux apparences : tous les ingrédients de la IVème République sont de retour. L'affaire de la vraie-fausse suppression du conseil général le démontre pleinement.
Tout démarre au printemps. François Hollande tranche dans le vif. « Le conseil général a vécu. » Sa formule fait florès. L'institution bicentenaire, en conclut-on, sera effacée de la Constitution. Il n'y aura plus de scrutin cantonal. Paris tient, enfin, sa réforme de structure. Bruxelles et Berlin relâchent un peu la bride.
Patatras, un mois plus tard... Dans une tribune publiée dans la presse quotidienne régionale, le Président fait machine arrière. Plus question de couper tout de suite la tête des élus départementaux. « L'objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. » François Hollande repousse son grand dessein à l'après-présidentielle de 2017. Autant dire aux calendes grecques.
Réforme virtuelle - L'instauration des super-régions mise à part, sa réforme territoriale devient surtout virtuelle. Le régime des faux-semblants peut triompher. Et, avec lui, l'un de ses virtuoses, le président du parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet. Surgie des tréfonds de la IVème République, sa formation entre dans la mêlée. Malgré son score microscopique à la primaire citoyenne de 2011 (0,64 %), son chef a de solides arguments à faire valoir. Il dispose d'un groupe à l'Assemblée et au Sénat. Le patron de La Dépêche du Midi colle au discours social-libéral de Manuel Valls. Il est le dernier allié du PS.
Après avoir, en vain, fait des pieds et des mains pour décrocher un gros maroquin lors du remaniement de fin août, Jean-Michel Baylet change de registre. Il menace, début octobre, de faire démissionner ses trois représentants au Gouvernement s'il n'obtient le maintien de la majorité des conseils généraux.
Entre ces deux dates, un drame national. Malgré sa mainmise sur l'unique quotidien local et le conseil général du Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet ne parvient pas à conserver son fauteuil de sénateur. Un revers cuisant pour l'héritier radical-cassoulet, dont la famille règne sur le département depuis près d'un siècle. Le chef a été défait dans son fief ! Avec la complicité, s'insurge-t-il, des socialistes. Sur le mode « Arrêtez moi, ou je fais un malheur ! », Jean-Michel Baylet fait les gros yeux. Certains observateurs parlent de comique de répétition. Ce n'est pas la première fois, relèvent-ils, que le leader radical menace de retirer ses représentants du conseil des ministres.
Troc politicien - Au siège du plus vieux parti de France, on jure que l'heure est grave. Jean-Michel Baylet doit absolument se refaire une santé. Plus que jamais, il se pose en champion des conseils généraux. Ceux-ci, faut-il le rappeler, ne sont pas menacés avant 2020. L'objectif présidentiel d'une suppression à cet horizon a même été abandonné. Fin août, Manuel Valls a indiqué qu'ils seraient supprimés uniquement sur le territoire des métropoles. Ailleurs, ils seraient transformés en fédérations d'intercommunalités. Et là, où cela ne serait pas possible, les conseils généraux seraient maintenus en l'état.
Un cas de figure, qui, selon les exégètes de Matignon, concernerait 10 à 15 départements. Le Tarn-et-Garonne ferait-il partie du lot ? Au secrétariat d'Etat à la réforme territoriale, on réfléchit à des critères pour le faire entrer dans cette case.
Mais Jean-Michel Baylet possède un plus gros appétit. Rien n'a changé depuis la IVème République. On comparait, à l'époque, les radicaux aux radis : « Rouges à l'extérieur, blancs à l'intérieur et tout près de l'assiette au beurre. » Dans son « projet de protocole d'accord de gouvernement entre le Parti radical de gauche et le Parti socialiste », le PRG réclame que « les conseils départementaux soient conservés dans les 54 départements dans lesquels plus de la moitié des communes ont une densité de population inférieure à 40 habitants au km2 au sens du commissariat général à l'égalité des territoires. »
Le 17 octobre, Manuel Valls répond à cette requête dans une longue lettre de sept pages. Entre la promesse d'une loi sur la fin de vie, la mise à l'étude d'une mission interministérielle sur la laïcité et la commande d'un rapport consacré à la retenue à la source de l'impôt, le Premier ministre s'attaque au plat de résistance. Oui, il s'engage à « pérenniser au moins la moitié des actuels conseils départementaux ». Résultat : après des journées d'insoutenable suspense, les radicaux restent au gouvernement. Certains diront, qu'avec ce troc, Manuel Valls s'est vendu pour un plat de lentilles. A moins que, finalement, sa promesse ne mange pas de pain…
Jean-Baptiste Forray
lagazettefr | 21 octobre 2014 à 14:20 | Tags: élections, Baylet, départements, Sénat, Valls | Catégories: Chronique | URL: http://wp.me/pJcie-eB
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