dimanche 6 avril 2014

ALLIEN EOLIENNE


La bombe fiscale de la transition énergétique sur le point d'exploser !

LE CERCLE. Condamné pour irrégularités dans le financement des énergies renouvelables, le gouvernement a obtenu de la Commission européenne l'autorisation de les financer par des aides d'État. C'est dissimuler la prise en charge par le contribuable du financement d'intérêts privés, ce pour une politique énergétique indubitablement promise à l'échec et ruineuse pour l'économie française.

Pour le gouvernement, la poursuite à tout prix de la transition énergétique, d'ordre idéologique, est un impératif. Mais à quelle logique correspond cette insistance peu conforme à l'intérêt général ? En obtenant le feu vert de la Commission européenne pour la prise en charge du coût de cette politique par l'État, le gouvernement expose les Français à de bien nombreux déboires.

Le gouvernement sacrifie les consommateurs

La transition énergétique est actuellement financée par la CSPE, contribution au service public d'électricité, taxe ayant le mérite de faire porter aux consommateurs une partie de son coût massif tout en le lui dissimulant : les tarifs préférentiels aux producteurs renchérissent ainsi le prix de l'électricité payé par le consommateur par des surprix sans rapport avec les coûts de production.

Condamné par la Cour européenne de justice au motif d'infraction au droit européen sur la concurrence, le gouvernement a dû revoir en urgence sa copie pour retrouver le chemin d'une apparente légalité. Sous la pression de la Fédération de l'Énergie éolienne, syndicat patronal dont la CSPE finance l'essentiel des intérêts, le gouvernement s'est donc activé depuis la condamnation judiciaire à convaincre la Un tour de passe-passe vers un nouveau déficit

C'est chose faite ! C'est donc le même qui paiera, mais autrement. La Commission vient ce jour de signifier au gouvernement qu'elle accordait son accord à ce tour de passe-passe en autorisant la France à prendre directement en charge sous forme "d'aides d'État" le surprix actuellement payé par le consommateur. Prudente, la Commission a toutefois pris quelques sages précautions dans la suspicion qu'elle a des mécanismes financiers de la "finance verte", souvent prompte, comme le montrent des affaires récentes, à des dérapages frauduleux à grande échelle (à preuve le trafic sur les certificats de CO2 !)

C'est une nouvelle charge de quelques milliards d'euros pour l'État français que le gouvernement actuel est sur le point d'imposer aux contribuables, alors même qu'il vient d'annoncer un ambitieux programme de réduction budgétaire à valoir après les élections… et ce, de façon d'autant plus choquante que la pratique pourrait avoir un effet rétroactif très contestable en droit pour éponger les pertes antérieures du système, et générer de nouveaux et pesant contentieux.

Un fiasco économique pour un fiasco environnemental

La crédibilité de l'État est d'autant plus entachée que ces mécanismes ont principalement pour objet de satisfaire des appétits financiers d'entreprises souvent importatrices et peu créatrices d'emplois, d'autre part et surtout parce que la transition énergétique, dont l'objet était de réduire les émissions de gaz à effet de serre, est en voie d'être un total fiasco en raison des effets pervers de certaines énergies renouvelables, comme les éoliennes dont les carences sont suppléées massivement, notamment en Allemagne, par l'accroissement de l'exploitation des énergies fossiles hautement polluantes comme le charbon et le lignite.

C'est donc la persistance d'une politique ruineuse et vouée à l'échec en matière énergétique que soutient le gouvernement, ce qui n'est pas sans devoir inquiéter fortement les responsables économiques. Du fait des ravages causés au climat et à l'économie par la transition énergétique, on le voit, le vrai débat public idéologiquement gênant, donc interdit, sur les énergies renouvelables, ne fait que commencer !

Commission européenne de lui permettre de substituer le contribuable français au consommateur qu'il est par ailleurs

 

3 commentaires:

Anonyme a dit…

tiens c'est dimanche, ils l'ont relâché! SEGOLENE a toi de jouer.

Anonyme a dit…

C'est quoi toutes ces écharpes ? Hors la couleur des glands différentes un adjoint ne peut porter l'écharpe qu'en l'absence du maire...sinon...c'est carnaval ! Vous voulez pas que les jeunes se désintéressent de la politique et de ses tralala si loin de nos préoccupations quotidiennes ?

Anonyme a dit…

Erreur d'aiguillage. Le oommentaire ci-dessus s'adresse au post précédent sur le maire d'Anduze et son équipe en ordre de marche.