jeudi 18 juillet 2013

Nous avons le droit de savoir - Signez vous aussi l'appel de Mediapart



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Nous avons le droit de savoir - Signez vous aussi l'appel de Mediapart
Collectif Roosevelt
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Collectif Roosevelt
Nous avons le droit de savoir
Roosevelt rejoint l'appel de Mediapart

Le collectif Roosevelt a décidé d'apporter son soutien à Mediapart et de rejoindre l'appel "Nous avons le droit de savoir" lancé par plus de quarante titres de presse, associations de défense des libertés, syndicats, et des dizaines de personnalités politiques et de la société civile, pour défendre la liberté de l'information. 

Vous trouverez ci-dessous le texte de l'appel et nous vous invitons vous aussi à le signer en cliquant sur le lien ci-dessous et à le diffuser autour de vous.
 

Signer l'appel "Nous avons le droit de savoir"


Nous avons le droit de savoir

La liberté de l'information n'est pas un privilège des journalistes mais un droit des citoyens. Dans une démocratie vivante, le pouvoir du peuple souverain suppose le savoir d'un public informé. Être libre dans ses choix et autonome dans ses décisions nécessite de connaître ce qui est d'intérêt public, c'est-à-dire tout ce qui détermine et conditionne nos vies en société. 

S'agissant des affaires publiques, la publicité doit donc être la règle et le secret l'exception. Rendre public ce qui est d'intérêt public est toujours légitime, notamment quand le secret protège indûment des injustices et des délits, des atteintes au bien collectif ou aux droits humains. Ainsi la sécurité des États ne saurait empêcher la révélation de violations des libertés individuelles, pas plus que la sauvegarde de l'intimité de la vie privée, impératif par ailleurs légitime, ne saurait être l'alibi d'infractions aux lois communes.

C'est pourquoi il importe de défendre les journalistes professionnels, les sources d'information et les lanceurs d'alerte ayant permis la révélation de faits d'intérêt général qui, sans leur travail et leur audace, seraient restés inconnus du public. Les soutenir, c'est protéger et étendre un droit de savoir universel, garantie d'un renforcement de la démocratie mondiale à l'heure de la révolution numérique.

Pour toutes ces raisons, nous nous disons solidaires de Mediapart après la récente condamnation lui imposant de censurer, trois ans après leur révélation, ses informations sur l'affaire Bettencourt. En signe de protestation, nous faisons désormais nôtres toutes ces informations. Et nous encourageons les médias, les associations, les élus, les citoyens à les reprendre immédiatement et à les diffuser par tous les moyens démocratiques en leur possession.





7 commentaires:

Anonyme a dit…

Tout à fait d'accord ! Le droit de savoir, de savoir sur Cahuzac, mais aussi sur Sarkozy, sur Guéant, sur Guérini et quantité d'autres élus qui ont mis le "petit doigt" (jusqu'au coude pour certains) dans le pot de confiture !

Anonyme a dit…

Et dire qu'il-y-a des promesses de don pour le Sarkothon ? Oui au droit de savoir ! L'UMP n'a pas touché de fric pour se rembourser d'une campagne électorale déjà financée en grande partie par l'Etat, donc par le contribuable ? Où est le problème ? L'UMP devrait demander à son candidat de rembourser ce qu'il doit, pas à ses militants ! A l'UMP l'assistanat est mal vu, alors pourquoi font-ils la manche ?

Anonyme a dit…

C'est vrai qu'à l'UMP, à part brandir la théorie du "complot", ils ont pas grand chose à objecter à toutes les "magouilles" (surtout financières) dans lesquelles pataugent leur "ex-nouveau grand leader et ses sous-fifres" ? Heureusement qu'il-y-a Cahuzac (prétendu à gauche) !

Anonyme a dit…

A l'évocation du retour de l'ex en politique, certains militants UMP confondent des bruits de casseroles par des acclamations ? C'est étrange ? Ce parti n'a aucune pudeur à faire l'aumône ? Ils feraient mieux de se payer un abonnement à Médiapart ! Oui pour le droit de savoir ! A gauche bien sûr, mais aussi à droite !

Anonyme a dit…

C' est de l'argent public, il serait donc pour le moins légitime que son attribution soit connue de tous. J'ai entendu le maire de Marseille sur France Inter déclarer quelque peu naïvement: J'étais professeur, et puis je n'ai fait que de la politique, pour vivre décemment il faut plusieurs mandats électifs, et oui je paie l' ISF !!!
Cet enrichissement est-il "normal" comme dirait l'autre ?

Anonyme a dit…

Qu'ils soient de gauche ou de droite, à la tête de l'état (depuis longtemps), de toutes les institutions politiques du territoire, des grandes entreprises, etc, il n'y a que des voyous! Ayons au moins le droit de savoir ce qu'ils traficotent dans notre dos!

Anonyme a dit…

... surtout lorsqu'ils confondent leur intérêt particulier avec l'intérêt général et en se rendant de "petits services"...
Je rêve d'un monde politique ayant le même sens éthique que dans les pays nordiques et où l'on ne se trompe pas sur les "cartes bleues" !!!