mardi 10 août 2010

Des robocops de la brigade anti-émeute contre pompiers en tshirt

,

que pensez-vous qu'il advint ? 5 à 3 en faveur des pompiers ! Ah, la police n'est plus ce qu'elle était !

Au cours d'une manifestation des pompiers vendredi 16 juillet à Nice place Masséna
réclamant la reconnaissance de la dangerosité et de la pénibilité de la profession et
protestant contre la réforme des retraites, 4 d'entre eux dont 3 blessés ont été mis en
garde à vue. Parmi eux, le représentant syndical du mouvement autonome M. Goretti
-fracture du coude gauche-; Stéphane Di Comun -traumatisme crânien, perte de
connaissance, plaie du cuir chevelu, 5 points de suture, contusions et hématomes
multiples de la face, traumatisme cervical et dorsal ! ! et M. Guidi -plaie du cuir
chevelu, 2 agrafes, hématomes et contusions multiples au niveau des épaules et des
cervicales-.

C'est au départ une manifestation bon enfant, un jeu du chat et de la souris entre
pompiers et policiers courant dans un sens et dans l'autre... puis, ils marchent
sur la place Masséna et bloquent ponctuellement des tramways. Rien de grave.
Vers 11h, première interpellation d'un représentant syndical, dans le calme, par 4
hommes de la Bac, -raison invoquée, manifestation illégale, trajet non déclaré-.

Mais les arrestations suivantes seront tout autres ! altercation violente contre M.
Goretti par la brigade départementale anti-émeute suréquipée créée par Estrosi maire
de Nice et ministre. Stéphane Di Comun, qui marchait tranquillement à ses côtés,
devant cette violence, proteste. Et là, 7 hommes le rouent de coups au visage, crâne et
cervicales, à l'aide de tonfa et de coups de poings. Il tombe au sol mais ils s'acharnent
encore, avec en plus des coups de pieds ! il perd connaissance... mais malgré son
état, ils continuent ! Son collègue M. Guidi, le voyant saignant face contre terre,
yeux révulsés et langue extériorisée hurle aux policiers d'arrêter et de le mettre en
position latérale de sécurité. En vain. Il passe donc le barrage et se jette au dessus
de Stéphane, tentant désespérément de lui protéger la tête... et il est à son tour roué
de coups de tonfas dans la nuque et sur le crâne ! Il continue à hurler, réclamant que
les premiers soins soient prodigués à Steph... toujours en vain! Puis les policiers
l'écartent et, futés, constatent effectivement que le jeune homme n'a plus aucune
réaction. D'autres pompiers essaient d'approcher : ils sont mis en joue avec des lances
grenades !

Enfin, le colonel des policiers accepte qu'un pompier approche, M. Guidi demande
en fait deux autres pour l'aider à mettre M. Di Comun en PLS -après l'importance
des chocs reçus aux cervicales-, mais le gradé ne consent qu'à un. Stéphane est
retourné, reprend connaissance et enfin l'ambulance le conduit à l'hôpital. Les faits

sont filmés par les journalistes et la vidéo de surveillance de la ville. Les témoins sont
scandalisés...

Les blessés sont conduits aux urgences et après sutures, radios, scanner... les voilà
placés en garde à vue !! S'ensuivent les auditions, les intimidations... Steph est
accusé de manifestation illégale et de s'être interposé lors de l'arrestation de M.
Goretti. Aucune violence physique ne lui est reprochée malgré les coups portés par
les policiers... dont l'un a dit, je cite: "on ne gère pas tout dans les interpellations".
Commentaire du colonel de la brigade anti-émeute: "on va les niquer" -en parlant des
pompiers bien sûr- ! Manipulés par préfet et ministre, les journaux les condamnent
mais des témoins, révoltés par ce qu'ils ont lu, contactent le 18 pour témoigner en
leur faveur. Sauf qu'à ce jour, les vidéos disparaissent... les journaux locaux écrits et
télévisés étouffent... et les pompiers sont menacés d'être accusés devant le tribunal
pénal.

Car la police a déclaré 5 de ses membres blessés... qui posent sur les photos avec nos
politiques!... blessés dont entre parenthèses aucun service d'urgence n'a vu l'ombre.
Du coup, le procureur de Mongolfier s'est étonné de ce nombre de malheureux
amochés malgré leur équipement de robocop.. par des pompiers en tshirt ! et a
demandé une enquête de la police des polices de Marseille. Une lueur d'espoir pour
qu'éclate la vérité malgré ces politicards véreux.

Aucun politique ne s'est soucié de l'état de santé des pompiers, pas même leur propre
colonel, Bauteac, qui a accablé ses hommes sans avoir pris connaissance des faits.
Voici un résumé succinct de ce qui se passe dans un pays démocratique.
Faites circuler pour qu'un maximum de personne soit au courant ! Par avance un grand
merci à tous.


Envoyé par HL.

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