mercredi 31 mars 2010

Ales. « Un Nîmois vaut sept Alésiens » le Midi Libre

« Un Nîmois vaut sept Alésiens » Le ratio destiné à frapper les esprits est de Jacques Foulquier, adjoint au maire d'Alès, en surchauffe suite à la guérilla menée par l'opposition autour du logement social, lundi soir en conseil municipal. L'ancien proviseur du lycée Jean-Baptiste-Dumas a décerné des bonnets d'âne.
« Nous construisons plus de logements sociaux que dans toute la Région, nos loyers sont moins chers et nous n'avons expulsé que deux locataires quand Nîmes en expulse 150 par an. Et vous avez le culot de nous donner des leçons. » D'autant plus, ajouta l'adjoint, « que le conseil général accorde sept fois moins de subventions à la Ville d'Alès qu'à l'office départemental », ponctuant sa partition d'une note musicale : « Une blanche vaut deux noires, et un
Nîmois sept Alésiens. » Matheaud et la rumeur Montpellier Elle court, elle court la rumeur qui envoie Benjamin Matheaud au cabinet d'Hélène Mandroux, maire de Montpellier. Du boulot en récompense de la loyauté du responsable socialiste de la section Robert Gourdon. Le conseiller municipal alésien s'avoue surpris, « on ne me l'a pas proposé, et je ne suis pas demandeur. » Il se murmure aussi que ce bruit viendrait du conseil général du Gard. Autre mystère, les "fans" de Max Roustan étaient-ils au courant de ce bruit, eux qui lançaient lundi soir à l'adresse de l'élu socialiste, « Mais vas donc à Montpellier !

» Tourisme : Anduze se distingue Lors de la conférence de presse sur les aménagements réalisés à la Mine Témoin d'Alès, le député maire a expliqué que le pays Cévennes était en train de se fédérer pour dynamiser le tourisme. Avec par exemple une entente entre les différents offices de tourisme pour essayer de travailler ensemble. Sauf un : celui d'Anduze qui se distingue. Il serait le seul à ne pas être encore prêt à rejoindre les autres entités du pays Cévennes. Décidément, la zone d'Anduze tient beaucoup à son indépendance après le refus de la communauté de communes Autour d'Anduze d'étudier un éventuel rapprochement avec le Grand Alès.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tourisme : fédérer les offices de tourisme dans Pays des Cévennes pour les dynamiser ? Qu'entendent-ils par dynamiser ? Récupérer la taxe de séjour dans une super-structure parfaitement inutile ? Est-ce dynamiser le tourisme que de distribuer de l'argent public aux multiples organismes qui se superposent : CDT, Pays Cévennes, intercommunalités et s'il reste quelques miettes (après prélèvement des indemnités, voyages d'étude et agapes diverses de nos chers (très chers) élus) peut-être que notre économie locale pourra en bénéficier ? En quoi un hébergeur, un commerce touristique d'Anduze pourrait-il se faire plus remarquer dans un conglomérat de 117 communes toutes prétendues attractives pour le touriste ? Le tourisme est trop stratégique pour être confié à des superstructures budgétivores ! Laissons lui le charme de ses spécificités locales ! C'est ça et uniquement ça qui attire le touriste ! Cette manie qu'on certains de tout vouloir centraliser ! C'est exaspérant à la fin !

Anonyme a dit…

Je me doutais bien que la proposition grandalèsienne ou pays Cévennes (même président)entrait toujours dans la même stratégie ...
Rentrer par le fenêtre quand on a été mis à la porte.
Il faudra suivre de près la nouvelle structure de l'OT ;méfions nous de l'accord de la municipalité d'Anduze.

Anonyme a dit…

@13:17 tu as raison ! Y-en-a-marre de tous ces petits élus locaux qui reprochent avec raison, au gouvernement de vouloir tout centraliser à Paris mais qui eux-mêmes ne rêvent que d'empiler les structures ! Ils se persuadent de faire quelque chose d'utile, ils ne font que diluer l'argent public !

Anonyme a dit…

@16:22 il est probable que Roustan rêve d'avoir sous sa coupe touristique toutes les Cévennes mais au-delà du plaisir d'un homme qui ne peut de toute façon qu'être éphémère, c'est l'efficacité touristique qui devrait primer. Centraliser tous les offices de tourisme entrainerait inévitablement une uniformisation de l'offre, une banalisation de nos diversités géographiques, une lourdeur administrative supplémentaire et aucune économie d'échelle, à moins que derrière tout ça il y ait l'idée d'en supprimer quelques-uns ? Pourquoi pas un office plus grand, plus beau à Alès pour que les gentils touristes puissent se renseigner sur Anduze, sur Florac ou Saint-Jean-du-Gard ? Alès passage obligé du tourisme cévenol ? Si on poursuit la logique, on pourrait aussi tout regrouper sur Nîmes (Max va hurler !) puis sur Montpellier (Max va rugir !) et pourquoi pas sur Paris ? Mais là c'est tous les barons locaux centralisateurs qui vont hurler à la mort de la démocratie et de la politique de proximité ! Et ils auraient raison !