dimanche 15 mars 2009

EST CE QUE LES TEMPS ONT CHANGE

Devant un reportage sur les châteaux le réboussier s'interloque .
Que devrait vraiment représenter ces châteaux magnifiques que tout le monde admire et qui sont glorifiés par nos historiens (nos concierges du passé)
Ces châteaux me gênent un peu ,ne sont t' il pas le sommet d'un iceberg construit par la caste des "je-me-reproduis-en-famille" , qui assuraient ainsi leur dominance faute d'avoir des gênes en bonne état de santé.
Ne représentent ils pas ,à part leur majestueuse beauté, une somme non mesurable de souffrance, de peur, de tyrannie, de "je n'aime pas mon prochain comme moi même" et si j'étais un littéraire je trouverai encore d'autres adjectifs.
Mais non ,on continu de glorifier ,d'admirer etc... l' homme (et aussi la femme, même si elle est blonde) aime ce qui lui fait mal (espèce de grand maso !)
Ces châteaux magnifiques devraient être admirés comme un mausolée à la mémoire de toutes les souffrances de ceux qui l'ont construit et servi.
Certains révolutionnaires à rebours me diront "ils étaient contents et fiers de participer à ces oeuvres" mais oui bien sûr ,c'est comme les esclaves, les femmes battues etc...
Pour moi évidemment cette réflexion s'applique aussi pour tous les monuments érigés à la gloire d'un dieu , mais qui ont essentiellement servi à la gloire et aux pouvoirs de certains hommes.
Est ce que les temps ont changé?

Le réboussier quinecroipasaujourduseigneur

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Eh oui ! c'est d'ailleurs des tornagais, nos aïeux, qui ont incendié le Château de Tornac. Sans doute était-il pour eux le symbole d'une caste dominante que la révolution venait d'écarter violemment. Alors, riche ou pauvre faut-il respecter la mémoire de ses ancètres ? admirons les châteaux pour ceux qu'ils sont mais n'en refaisons pas des symboles de pouvoir et de richesses mal réparties !

Anonyme a dit…

Oui, admirons les pour "ce" qu'ils sont, i.e. des vielles pierres chargées d'Histoire, mais sans refaire inutilement et vainement ce que nos aïeux avaient édifié contraints et forcés.