(deuxième partie)
A la différence de certains qui peut-être ne partagent pas mon point de vue, je concèderais volontiers un rôle de leader naturel à l’agglomération la plus importante de l’intercommunalité.
Mais pourtant ! Pourquoi sont-ils si maladroitement « hégémoniques » ? Si « dominateurs » dans leur comportement ? Si persuader de leurs compétences supérieures ?
Je voudrais leur dire, attention ! le pouvoir que les anduziens vous ont confié, ils pourraient vous l’enlever tout aussi nettement !
Je voudrais leur dire que ce n’est pas en « imposant » vos compétences, réelles ou supposées, que vous séduirez les communes autour de vous ; mais plutôt en essayant de les attirer vers vous, vers les atouts indiscutables dont dispose la belle ville que les anduziens vous ont clairement, mais ne l’oubliez surtout pas, provisoirement confiée pour quelques années !
Les élus d’Anduze n’ont-ils pas ce qu’ils méritent ?
N’ont-ils pas des réponses à leur apparente arrogance ?
Je ne doute pas que certains d’entre eux sont aptes à se poser les bonnes questions.
A méditer, un proverbe bien connu en Cévennes : « on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre »
Anduze aujourd’hui est sur la mauvaise pente, prête à « s’engluer » dans l’anonymat d’un grand ensemble intercommunautaire, à perdre son identité, son leadership naturel, sa proximité citoyenne ; au nom de quoi ?
Attention ! Ne trompez pas les cévenols par réaction épidermique, par dépit ! Ils risquent de ne pas vous le pardonner et même de vous le faire payer !
Jean-Aymard de Vauquonnery
* pour ne pas dire « versatiles », « contestataires » et aussi culturellement « résistants » par nature, par atavisme et peut-être même, génétiquement !
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