Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
dimanche 3 février 2019
Gilets jaunes à Toulouse : un membre de l’Observatoire des pratiques policières blessé en pleine manifestation - France 3 Occitanie
Manifestation des "gilets jaunes" contre les violences policières : "Je vais porter plainte", annonce le syndicaliste lycéen blessé samedi à Paris
"Marche des blessés", dénonciation des violences policières, Doc Gyneco : ce qu'il faut retenir du douzième samedi de mobilisation des gilets jaunes
samedi 2 février 2019
"C'est pour montrer tous les gens esquintés" : des "gilets jaunes" organisent plusieurs marches blanches en France en hommage aux blessés
vendredi 1 février 2019
Hausse des prix dans les supermarchés : "On nous demande d'aller taper les consommateurs, c'est n'importe quoi", s'insurge Michel-Édouard Leclerc
Nouveau commentaire sur Alexandre Langlois, policier et lanceur d'alerte -....
Très courageux ce Monsieur -dont la déclaration est largement diffusée sur les réseaux "sociaux"- surtout dans le contexte actuel où les capitalistes sont prêts à tout...
J'ai adressé la lettre suivante au Camarade Macron pour le féliciter...
Camarade, Macron...
Par la présente, je tiens à saluer tes performances qui ravivent la lutte des classes.
Lutte abandonnée par toutes ces consciences faibles attirées par l'appât du gain et la course aux places !
• Avec tes cadeaux faits aux très riches, les impôts et taxes appliqués aux classes moyennes et modestes...
• Avec tes injures, ta suffisance et ton mépris maintes fois affiché pour les riens
• Et avec une répression accompagnée d'une propagande -assumée- comparables à celles des régimes totalitaires ; répression exercée avec une très grande fermeté contre ces gueux protestataires et ces gaulois réfractaires ; avec un tel niveau -donc- de violence atteint, d'injustice et de mépris, il est impératif de ne pas perdre la guerre !
Désormais, il n'y a plus de place au doute, les choses sont très claires. Une guerre de classes est déclarée par les très riches contre les pauvres pour qu'ils acceptent de continuer de se soumettre et de supporter en silence leur pauvreté... Il leur est interdit de réclamer, même pacifiquement, sinon...
Sinon, ils seront taxés de casseurs, de violents, d'analphabètes qui ignorent les lois du marché et de la mondialisation qui exigent toujours plus de flexibilité, de productivité et de rentabilité pour les riches, pour que la France garde son attractivité et les «entrepreneurs» leur compétitivité.
Quelle idée géniale tu as eue d'envoyer ces lumières en foulards rouges rappeler avec un savoir encyclopédique et une délicatesse fort sympathique ces réalités et contraintes économiques que ces pauvres ignares en gilets jaunes -qui ne comprennent rien- ne peuvent pas comprendre... «Ces bac moins cinq, ces fainéants, ces riens oublient qu'il faut se lever tôt, travailler plus, nuit et jour s'il le faut, s'ils veulent améliorer leur quotidien...Au lieu de cela ils n'arrêtent pas de nous pourrir la vie avec leurs manifs qui nous empêchent de faire nos emplettes, normalement...
Alors osons désigner l'ennemi à abattre : « Mélenchon démission ... Mélenchon démission ! » Waw ! Trouve vite, camarade Macron, l'inventeur de ce slogan pour lui confier l'organisation de la prochaine manif... Le gars est franchement trop BON !
Benzekri le 30/01/2019
J'ai adressé la lettre suivante au Camarade Macron pour le féliciter...
Camarade, Macron...
Par la présente, je tiens à saluer tes performances qui ravivent la lutte des classes.
Lutte abandonnée par toutes ces consciences faibles attirées par l'appât du gain et la course aux places !
• Avec tes cadeaux faits aux très riches, les impôts et taxes appliqués aux classes moyennes et modestes...
• Avec tes injures, ta suffisance et ton mépris maintes fois affiché pour les riens
• Et avec une répression accompagnée d'une propagande -assumée- comparables à celles des régimes totalitaires ; répression exercée avec une très grande fermeté contre ces gueux protestataires et ces gaulois réfractaires ; avec un tel niveau -donc- de violence atteint, d'injustice et de mépris, il est impératif de ne pas perdre la guerre !
Désormais, il n'y a plus de place au doute, les choses sont très claires. Une guerre de classes est déclarée par les très riches contre les pauvres pour qu'ils acceptent de continuer de se soumettre et de supporter en silence leur pauvreté... Il leur est interdit de réclamer, même pacifiquement, sinon...
Sinon, ils seront taxés de casseurs, de violents, d'analphabètes qui ignorent les lois du marché et de la mondialisation qui exigent toujours plus de flexibilité, de productivité et de rentabilité pour les riches, pour que la France garde son attractivité et les «entrepreneurs» leur compétitivité.
Quelle idée géniale tu as eue d'envoyer ces lumières en foulards rouges rappeler avec un savoir encyclopédique et une délicatesse fort sympathique ces réalités et contraintes économiques que ces pauvres ignares en gilets jaunes -qui ne comprennent rien- ne peuvent pas comprendre... «Ces bac moins cinq, ces fainéants, ces riens oublient qu'il faut se lever tôt, travailler plus, nuit et jour s'il le faut, s'ils veulent améliorer leur quotidien...Au lieu de cela ils n'arrêtent pas de nous pourrir la vie avec leurs manifs qui nous empêchent de faire nos emplettes, normalement...
Alors osons désigner l'ennemi à abattre : « Mélenchon démission ... Mélenchon démission ! » Waw ! Trouve vite, camarade Macron, l'inventeur de ce slogan pour lui confier l'organisation de la prochaine manif... Le gars est franchement trop BON !
Benzekri le 30/01/2019
commentaire sur "Le 'patron' est comme un ....
Bonjour,
Ce type est merveilleux ! par Mathieu Morel
"Deux comptes-rendus, sur Paris-Match et sur Le Point, de l'audience que Son Auguste Jupitude a accordée à une poignée de journalistes, révèlent un paranoïaque complètement en roue libre, un vrai complotiste voyant des Russes cachés à peu près partout, incapable de s'interroger réellement sur quoi que ce soit, incapable de l'ombre d'une analyse de la situation, juste mû par sa seule obsession de faire coller la réalité à ses pré-supposés faillis et puérils.
"C'est de la faute des autres".
Toujours. Les ennemis sont partout : la russosphère, la gauchosphère, la fachosphère, la complosphère, toutes les chososphères pleines de gens aux passions tristes et aux relents nauséabonds qui complotent contre lui et instrumentalisent les esprits faibles de ces braves ploucs à qui il veut pourtant tant de bien. C'est d'ailleurs également la faute de la presse qui ne fait rien qu'à mal faire son travail d'éducation des masses trop rustiques pour distinguer le Bien (lui) du Mal (les autres), une presse devenue incapable de montrer aux gueux la voie juste, la bonne... bref, la sienne. Peut-être pense-t-il avec quelque nostalgie à ce temps béni où la même presse se répandait en couvertures et enquêtes dithyrambiques sur le "petit chose" qu'il était alors, sur son couple féérique, sur ses vacances bien méritées ?
Bref, la pensée du Maître parsemée de quelques poncifs ronflants ("ce mouvement est polymorphe" : la vache ! Quel scoop !), d'aphorismes managériaux ou philosophico-cuculs (la "dévitalisation quasi-physiologique de la démocratie", ça envoie, ça, Coco ! ; ou "la dissolution des esprits comme dirait Blum" - une petite citation historique, pour la case "historien penseur"), d'affirmations gratuites et de statistiques aussi magiques que branquignoles.
Ah oui mais, nous dit-on, il reconnaît aussi ses erreurs !
Ah ça oui, il "regrette". Il regrette les petites phrases qui auraient été "mal interprétées". Mal interprétées par "les autres", bien entendu. Quels salauds, décidément, ces "autres" ! Il regrette ses excès de sincérité - un classique : "quel est votre plus grand défaut ? La bonté, l'honnêteté et le courage" - que des malintentionnés mettent en exergue pour lui nuire et, partant, nuire à la France entière. Allez, répétez après moi : "célézautres !".
Il regrette. Il est tout contrit de la malveillance des "autres".
Ces mêmes "autres" qui ne manqueront pas de le brocarder pour s'être, au cours de ce même entretien où il promet de faire attention désormais, "sincèrement" foutu de la gueule de "Jojo avec son gilet jaune" ou de ce "boxeur gitan" qui est forcément manipulé (par l'extrême gauche ou par les Russes, je ne sais plus... de toute façon ce sont les mêmes) puisqu'il "n'a pas les mots d'un Gitan" (ça parle quel sabir, au fait, un Gitan ?).
Salauds d'"autres", vous dis-je !
C'est vrai que ça doit être difficile, de présider un pays peuplé d'"autres".
Arl
Ce type est merveilleux ! par Mathieu Morel
"Deux comptes-rendus, sur Paris-Match et sur Le Point, de l'audience que Son Auguste Jupitude a accordée à une poignée de journalistes, révèlent un paranoïaque complètement en roue libre, un vrai complotiste voyant des Russes cachés à peu près partout, incapable de s'interroger réellement sur quoi que ce soit, incapable de l'ombre d'une analyse de la situation, juste mû par sa seule obsession de faire coller la réalité à ses pré-supposés faillis et puérils.
"C'est de la faute des autres".
Toujours. Les ennemis sont partout : la russosphère, la gauchosphère, la fachosphère, la complosphère, toutes les chososphères pleines de gens aux passions tristes et aux relents nauséabonds qui complotent contre lui et instrumentalisent les esprits faibles de ces braves ploucs à qui il veut pourtant tant de bien. C'est d'ailleurs également la faute de la presse qui ne fait rien qu'à mal faire son travail d'éducation des masses trop rustiques pour distinguer le Bien (lui) du Mal (les autres), une presse devenue incapable de montrer aux gueux la voie juste, la bonne... bref, la sienne. Peut-être pense-t-il avec quelque nostalgie à ce temps béni où la même presse se répandait en couvertures et enquêtes dithyrambiques sur le "petit chose" qu'il était alors, sur son couple féérique, sur ses vacances bien méritées ?
Bref, la pensée du Maître parsemée de quelques poncifs ronflants ("ce mouvement est polymorphe" : la vache ! Quel scoop !), d'aphorismes managériaux ou philosophico-cuculs (la "dévitalisation quasi-physiologique de la démocratie", ça envoie, ça, Coco ! ; ou "la dissolution des esprits comme dirait Blum" - une petite citation historique, pour la case "historien penseur"), d'affirmations gratuites et de statistiques aussi magiques que branquignoles.
Ah oui mais, nous dit-on, il reconnaît aussi ses erreurs !
Ah ça oui, il "regrette". Il regrette les petites phrases qui auraient été "mal interprétées". Mal interprétées par "les autres", bien entendu. Quels salauds, décidément, ces "autres" ! Il regrette ses excès de sincérité - un classique : "quel est votre plus grand défaut ? La bonté, l'honnêteté et le courage" - que des malintentionnés mettent en exergue pour lui nuire et, partant, nuire à la France entière. Allez, répétez après moi : "célézautres !".
Il regrette. Il est tout contrit de la malveillance des "autres".
Ces mêmes "autres" qui ne manqueront pas de le brocarder pour s'être, au cours de ce même entretien où il promet de faire attention désormais, "sincèrement" foutu de la gueule de "Jojo avec son gilet jaune" ou de ce "boxeur gitan" qui est forcément manipulé (par l'extrême gauche ou par les Russes, je ne sais plus... de toute façon ce sont les mêmes) puisqu'il "n'a pas les mots d'un Gitan" (ça parle quel sabir, au fait, un Gitan ?).
Salauds d'"autres", vous dis-je !
C'est vrai que ça doit être difficile, de présider un pays peuplé d'"autres".
Arl
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