Une nouvelle économie implique une nouvelle forme d'intervention de l'Etat.Par Juliette Méadel (Secrétaire nationale du Parti socialiste à la politique industrielle et porte parole du PS).*LE MONDE | 24.10.2014La crise identitaire que traverse la gauche s'appuie sur la faiblesse supposée de l'intervention de la puissance publique dans l'économie. Depuis le milieu des années 1990, le développement de la finance de marché mondialisée et la mondialisation des échanges ont eu pour effet de réduire l'impact de l'intervention de l'Etat dans l'économie.Les leviers traditionnels de l'intervention publique que sont la réglementation, l'investissement public, la fiscalité peuvent tous être déjoués par les acteurs économiques ayant les moyens de s'installer ailleurs, là où l'environnement juridique et fiscal est plus favorable à leurs intérêts.Est-ce que cela signifie que l'Etat n'a plus les moyens de déjouer les forces à l'œuvre sur le marché mondial ?Pourtant, alors que la plus grave crise du siècle n'en finit plus de finir, la libéralisation des marchés – à laquelle la gauche a largement contribué depuis le milieu des années 1980 – apparaît aujourd'hui comme l'ennemi de l'intérêt général. Dès 2008, et pour faire face au déferlement de défiance qui fait suite à la crise des subprimes, la plupart des institutions internationales (Fonds monétaire international, Organisation de coopération et de développement économiques) et des gouvernements européens ont reconnu que l'intervention de l'Etat était nécessaire et qu'il aurait fallu encadrer davantage les acteurs de cette finance folle.L'INTERVENTION DE L'ETAT DOIT SE RÉINVENTERLes Américains ont été les premiers à intervenir pour sauver des entreprises menacées par la crise (AIG en 2009), les autres pays européens ont suivi ; la France a accepté de garantir la dette des banques sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, preuve que la gauche n'est plus la seule à croire que, sans la puissance publique, le marché conduit l'économie à sa perte.Ni planification ni dérégulation, l'intervention de l'Etat est nécessaire, mais elle doit se réinventer dans ses modalités et dans son projet, et ce de trois manières.Premièrement, en rendant primordial le critère du donnant-donnant. Lorsque la puissance publique (Etat et collectivités locales) consacre près de 40 milliards d'euros d'aides publiques aux entreprises, elle doit être capable d'obtenir des contreparties en faveur de l'intérêt général.Par exemple, plus un seul centime de subvention publique ne doit être donné sans que le contrat comporte des obligations en termes de formation permanente ou d'investissement pour l'avenir. La méconnaissance de ces obligations doit donner lieu à sanction : en cas d'inexécution du contrat, l'entreprise doit être privée des subventions auxquelles elle aurait pu continuer à avoir droit.LE LOGEMENT ET LES TRANSPORTSDeuxièmement, en reconfigurant la politique industrielle à l'échelon local. L'Etat doit jouer un rôle, mais doit savoir mieux déléguer pour mieux distribuer. Les acteurs locaux doivent être impliqués et responsabilisés, notamment dans le suivi des contrats donnant-donnant passés avec les entreprises.Troisièmement, en investissant dans deux secteurs-clés riches en emplois non délocalisables : le logement et les transports. Le logement d'abord, parce qu'il est la première condition d'une vie décente et qu'il permet à chacun d'avoir la mobilité géographique nécessaire pour trouver l'emploi qu'il recherche. Les transports ensuite, parce que des transports propres, fonctionnels, efficaces, permettent aux salariés de se déplacer près de leur entreprise et favorisent le développement économique et l'emploi.A l'heure du réchauffement climatique, est-il raisonnable de voir sur l'autoroute des files continues de camions conduits, de surcroît, par des routiers dont le rythme de vie, de plus en plus insoutenable, contribue à l'insécurité routière ? Ces investissements auront un impact sur le changement climatique, sur l'emploi et sur la vie quotidienne ; ils pourraient recevoir la qualification européenne d'investissements d'avenir, et être ainsi exclus du calcul du déficit public.Naturellement, le nouvel interventionnisme ne se limite pas à ces trois sujets : il recouvre également une extension de la régulation financière qui ne peut plus se limiter à la réglementation prudentielle pour protéger les économies du risque systémique.CONTRE LA FINANCE TRÈS RISQUÉELes Etats doivent aussi, par des accords bilatéraux, régionaux ou mondiaux, protéger les dépôts des particuliers contre la finance très risquée. Les banques, elles, veulent moins de réglementation, moins de contrôle, pour réaliser les placements financiers qui leur ont si bien réussi quand tout allait bien.Mais chacun sait que, lorsque le risque se réalise, c'est vers l'Etat que celles-ci se tournent pour réclamer un soutien. Le pouvoir qu'elles détiennent est immense : elles ont ainsi les moyens de réclamer l'intervention de l'Etat en utilisant la menace de la faillite du système.Les Etats y ont toujours cédé (sauf pour Lehman Brothers aux Etats-Unis), contribuant à la nationalisation des pertes au détriment du contribuable. Il est grand temps que ce chantage à la faillite bancaire cesse et que l'Etat fasse respecter l'intérêt général, même si c'est au détriment de « l'intérêt de la place financière ».Nous sommes entrés dans un nouveau monde économique et industriel, et nous devons élaborer ce nouvel interventionnisme public au service de notre idéal. La politique est le plus bel outil pour y parvenir. Dans trente ans, la France sera d'autant plus forte qu'elle aura su réarmer la puissance publique en révolutionnant ses modes d'intervention au service du bien commun et de l'avenir.*Juliette Méadel, avocate, docteur en droit privé, est secrétaire nationale du Parti socialiste à la politique industrielle, numérique, économie sociale et solidaire et porte-parole du PS. Elle est l'auteur de Les marchés financiers et l'ordre public (LGDJ, 2007).Courriel envoyé avec le logiciel EMA http://emailingautomate.free.fr
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Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 27 octobre 2014
Une nouvelle économie ?
dimanche 26 octobre 2014
samedi 25 octobre 2014
Conférence débat les partis de Gauche
Ales salle Casot 22 octobre 2014
(A suivre une vidéo par jour)
Présentation
20141022 01 Ales conf PG intro par zimprod
Intervention 1 de Gérard Filoche
20141022 03 Ales Gerard Filoche par zimprod
vendredi 24 octobre 2014
derniere minute
Le président PS du Conseil Général du Jura appelle les socialistes "à la désobéissance" et demande à Valls de "partir"Par Sébastien TroncheLe Parti Socialiste est en ébullition. Encore plus après la sortie de Manuel Valls dans l'Obs ouvrant la porte à des alliances avec le centre et remettant en cause le nom même du Parti socialiste. En réponse, Henri Emmanuelli, figure de l'aile gauche du parti, a demandé "solennellement" aux "sociaux-libéraux" que sont pour lui Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen – qui prône une dissolution – de "se taire".Le président socialiste du Conseil Général du Jura, Christophe Perny, va encore plus loin et demande, dans un communiqué, au Premier ministre de "partir". Tout simplement :Manuel Valls doit partir pour la gauche, pour la France.Selon lui, la ligne politique de Manuel Valls est "inefficace économiquement et socialement et (...) elle installe comme alternative possible le Front national et Marine Le Pen". Peu ou proue ce que déclarait Benoit Hamon quand il disait maladroitement que la politique de l'exécutif "menace la République".Et Christophe Perny d'ajouter, lui qui milite depuis l'âge de 20 ans au PS, comme Manuel Valls :Les hommes et les femmes de gauche, les socialistes en particulier, ont un devoir de désobéissance, de résistance face à ce désastre politique conduit par le Premier ministre.À six mois des prochaines élections cantonales, il constate également que "le PS se vide de ses militants et de ses élus". "À chaque élection, nous donnons les pouvoirs locaux et nationaux à la droite", déplore-t-il.Autre argument qui revient avec régularité chez les anti-Valls du PS : son faible score à la primaire PS de 2011 qui reflète son tout aussi faible poids dans le parti, selon eux. "Le scandale est que cet homme ultra minoritaire au PS et à gauche porte la ligne politique gouvernementale", continue le président du Jura. Qui ajoute :À ce rythme, le PS portera bientôt, non seulement les idées, mais aussi le score de Manuel Valls.Patron du PS bien embêté, Jean-Christophe Cambadélis, qui a envoyé un dvd sur Jaurès aux différentes sections du parti, a lui aussi lancé un appel "solennel". Un appel au calme. Sera-t-il entendu ?Courriel envoyé avec le logiciel EMA http://emailingautomate.free.fr
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les pieds dans l'herbe récidivent fin octobre
- Disponible dans quelques jours -les éditions les pieds dans l'herbe sont sur : http://piedsdanslherbe.blogspot.fr et sur facebookClémence Aldebert
De la relecture à l'impression,
composer avec vous votre livre
http://correctionpro.jimdo.com
04 66 60 35 20
jeudi 23 octobre 2014
Les 4 règles fondamentales du management
On apprend en s'amusant !4 leçons sur : - la Communication
- les Procédures
- la Hiérarchie
- la Gestion des affaires1/ Communication :
Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnette retentit .
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée.
C'est Laurent, le voisin. Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
- Je te donne 800 EUR immédiatement si tu laisses tomber la serviette qui te couvre !
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette. Il l'admire à loisir, puis lui tend 800 EUR.
Un peu éberluée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'œil,
elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
- C'était qui ?
- C'était Laurent.
- Super, il t'a rendu les 800 EUR qu'il me devait ?
Morale n°1 :
Si vous travaillez en équipe,
partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs,
vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.
2/ Procédures:
Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit :
- Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?
Penaud, le prêtre retire sa main et se confond en excuses.
Un peu plus loin, rongé par la tentation, il profite d'un changement de vitesse
pour laisser sa main effleurer la cuisse de la nonne, qui lui redemande :
- Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans dire un mot.
Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible , à la recherche du Psaume 129.
Psaume 129: "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"
Morale n°2 :
Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs...
3/ Hiérarchie :
Un représentant, une employée de bureau et un directeur du personnel
sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant,
lorsqu'ils trouvent sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe :
- D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun.
L'employée de bureau bouscule les deux autres en gesticulant :
- A moi, à moi ! Je veux être sur une plage immaculée des Bahamas,
en vacances perpétuelles, sans aucun souci qui pourraient m'empêcher de profiter de la vie !
Et pouf, l'employée de bureau disparaît. Le représentant s'avance à son tour :
- A moi, à moi ! Je veux siroter une Pina Colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !
Et pouf, le représentant disparaît.
- C'est à toi" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
- Je veux que ces deux là soient de retour au bureau après la pause déjeuner...
Morale n°3 :
En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier,
et méfiez vous du Directeur des ressources humaines...
4/ Gestion des affaires :
A la ferme, le cheval est malade. Le vétérinaire dit au paysan :
- Je lui injecte un remède, si dans trois jours il n'est pas remis, il faudra l'abattre.
Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval:
- Lève-toi !
Mais le cheval est trop fatigué. Le deuxième jour le cochon dit :
- Lève-toi vite !
Le cheval est toujours aussi fatigué. Le troisième jour le cochon dit :
- Lève-toi sinon ils vont t'abattre !
Alors dans un dernier effort, le cheval se lève. Heureux, le paysan dit :
- Faut fêter ça : on tue le cochon !
Morale n°4 :
Toujours s'occuper de ses affaires et fermer sa gueule !!
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