Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "le retour de rions z'un peu...Le maire et Boisset" :
BOISSET ET GAUJAC …
C'est la fin de notre jeu concours :
Qui est l'élu anduzien qui prête main-forte à Reverget
pour sa campagne municipale… ?
C'était pourtant facile !!
-peu d'élus anduziens auraient osé participer à une campagne sur une commune voisine : Lui, il ose…
-peu d'élus anduziens sont présidents d'une association dans une commune voisine : Lui, il est président…
-peu de présidents d'association ont bénéficié de 25 % d'augmentation de leur subvention, juste avant les élections : Lui, il en a bénéficié…
-peu de présidents ont accepté, en remerciement de cette augmentation de subvention, le poste envié de « Directeur de Campagne » de Reverget : Lui, il accepte...
-peu de présidents des comités locaux de la Légion d'Honneur oseraient mettre leur mérite au service d'un maire si peu... méritant : Lui , il ose…
Alors, vous avez trouvé ?
Elodie Espérandieu, correspondante locale du Midi Libre, vous avait pourtant facilité la besogne en publiant un article sur cette personnalité…
M. Pierre Lemaire,
élu à Anduze,
président de « Boisset Ping»,
président du comité local de la Légion d'Honneur,
et désormais « Directeur de Campagne » de Gérard Reverget.
Comme les gagnants sont nombreux, une question subsidiaire pour vous départager :
Pierre LEMAIRE , légion d'HONNEUR, Gérard REVERGET
Parmi ces trois mots il y a un intrus, saurez vous le découvrir ?
La réforme de l'ISF se noie : les yachts changent de cap
Par Jonathan Frickert.
Mardi dernier, le rapporteur de la Commission des finances de l'Assemblée nationale a présenté le très attendu rapport d'application de la loi fiscale. Un rapport évaluant la première loi de finances du Nouveau Monde macronien dont l'avatar n'est autre que la réforme de l'ISF.
Pourtant, ce rapport est accablant, puisque la surtaxation des yachts n'a rapporté que 82500 euros contre 10 millions prévus.
L'occasion de comprendre un nouveau flop fiscal.
De l'usine à gaz au flop fiscal
Né en 1982, l'ISF était le premier avatar de la majorité socialiste. Supprimé sous le gouvernement Chirac de 1986, il revient trois ans plus tard et manque même d'être augmenté lorsque l'ancien Premier ministre prend la tête de l'État.
Depuis, seul le bouclier fiscal, tant décrié et mis en place par Nicolas Sarkozy, faisait office de mesurette visant à combler le symbole de la folie fiscale française, d'autres pays européens privilégiant une imposition moins gourmande.
Avec l'arrivée d'Emmanuel Macron à la tête de l'État, beaucoup espèrent une révolution fiscale. Celle-ci entre en vigueur le 1er janvier de la présente année, avec la transformation d'ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Nombre de députés de la majorité, issus du Parti socialiste, étaient favorables à une taxation des signes extérieurs de richesse tels que les yachts, lingots d'or et voitures de luxe. Une manière bien française de cacher un argent qu'on ne saurait voir. Une manie que l'essayiste Pascal Bruckner définit très justement comme une vengeance symbolique.
Refusé par le gouvernement, celui-ci consent à instaurer des surtaxes. Les yachts sont ainsi destinés à rapporter près de 10 millions d'euros. Une façon de faire passer la fin de l'ISF auprès de l'opinion publique.
Un rapport présenté par le rapport du budget, favorable à la nouvelle taxation, montrerait que cette imposition n'aurait rapporté que 82 500 € sur les 5 premiers mois.
Au final, sur les 3 000 yachts immatriculés en France, seuls 7 auraient été touchés par la mesure, dont 6 yachts étrangers ayant subi une augmentation des droits de passeport, et 1 navire français dont le propriétaire aurait payé 7 500 € de droit de francisation.
En effet, le gouvernement français aurait oublié un paramètre fondamental : un yacht est un moyen de locomotion. Il est donc simple de le faire changer de port, en particulier en Méditerranée.
L'illisibilité fiscale en marche
Derrière le caractère profondément risible de cette bourde législative, il serait plus que temps que nos gouvernants écoutent les recommandations des fiscalistes en proposant un impôt à taux bas, avec une assiette large et surtout lisible pour le contribuable. Des critères qui semblent avoir été pris en compte s'agissant de la flat tax sur les dividendes dont nous ne manquerons pas d'évoquer les résultats.