Il n'y a pas de "véritable progrès", déplore l'ONU. Environ 50 000 femmes et filles ont été tuées par un proche en 2024 dans le monde, selon des chiffres des Nations unies dévoilés à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cela représente 137 victimes par jour, une toutes les dix minutes.
Au total, 83 000 femmes et filles ont été tuées de manière intentionnelle dans le monde, dont 60% par un partenaire intime ou un membre de leur famille. Même si aucune région n'est épargnée, le plus grand nombre de victimes de féminicides par un proche a été une nouvelle fois enregistré en Afrique (quelque 22 000).
Le rapport souligne que le développement de certaines technologies a exacerbé, voire créé de nouveaux types de violences contre les femmes, comme la divulgation d'images et données personnelles et la publication de vidéos de type deepfake générées par l'intelligence artificielle.
Le Sénat a approuvé la création d'un nouveau congé de naissance à partir du 1er janvier 2027. Si elle est définitivement en vigueur, cette mesure du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 s'ajoutera aux congés maternité et paternité existants.
Le texte initial prévoyait que le dispositif débute avec les enfants nés ou adoptés à partir de juillet 2027. Les députés ont voté pour avancer la date au 1er janvier 2026. Les sénateurs l'ont finalement repoussé d'un an.
Annoncé en janvier 2024 par Emmanuel Macron en vue d'un "réarmement démographique" face à la baisse de la natalité, ce congé pourra être pris par chaque parent simultanément ou en alternance avec l'autre. Le montant de l'indemnisation devra être déterminé par décret. Le gouvernement a précisé qu'il serait indemnisé à hauteur de 70% du salaire net le premier mois et 60% le second.
Lors d'une interview sur RTL, Emmanuel Macron a longuement évoqué la guerre en Ukraine et le renforcement des armées en France. Le président de la République juge que le projet de cessez-le-feu en 28 points présenté par les Etats-Unis "va dans le bon sens" tout en précisant que c'est "aux Européens de décider" comment utiliser les actifs russes gelés que Donald Trump propose dans son plan d'investir dans des projets menés par les Etats-Unis pour reconstruire l'Ukraine.
"La Russie mène une confrontation stratégique hybride avec les Européens", a aussi rappelé le président de la République, qui a prévenu qu'elle "continuera d'avancer" si les Européens montrent "un signal de faiblesse". Le chef de l'Etat a confirmé qu'il préciserait dans la semaine "la transformation du service national universel vers une nouvelle forme".
Emmanuel Macron dit avoir "bon espoir" que "les forces parlementaires dont c'est la responsabilité" trouvent un compromis "dans les prochaines semaines" sur le projet de budget, en dépit de son rejet en première lecture à l'Assemblée. Interrogé sur la possibilité d'une nouvelle dissolution, il a dit ne pas faire "de politique-fiction".
Une recrudescence des attaques jihadistes et une instabilité croissante dans le nord du Nigeria devrait provoquer une famine "à des niveaux jamais atteints auparavant", estime le Programme alimentaire mondial. Trente-cinq millions de personnes devraient être confrontées à une grave insécurité alimentaire pendant la saison de soudure de 2026, soit avant les premières récoltes. Cela représente "le chiffre le plus élevé jamais enregistré au Nigeria depuis le début des analyses et le plus élevé du continent", déclare l'organisation.
Les coupes dans l'aide occidentale et le démantèlement par Donald Trump de l'Agence américaine pour le développement international ont plongé les programmes humanitaires dans une situation critique. En mai, les Nations unies déclaraient avoir besoin de 160 millions de dollars pour fournir une "aide vitale" à des millions de personnes dans le nord-est du Nigeria.
Le Pakistan a mené des frappes en Afghanistan, faisant au moins dix morts, dont neuf enfants, dans des régions frontalières. "Vers minuit dans la province de Khost, les forces pakistanaises ont bombardé la maison d'un civil", a écrit le porte-parole du gouvernement taliban, Zabihullah Mujahid, sur X.
Les talibans ont fait état d'autres frappes dans les régions de Kunar et de Paktika, également dans l'est du pays, ayant fait quatre blessés. Cette offensive survient au lendemain d'un attentat-suicide contre le QG des forces de sécurité pakistanaises dans une province frontalière de l'Afghanistan.
Le Pakistan accuse régulièrement son voisin afghan d'abriter des groupes terroristes, en tête desquels les talibans pakistanais. Kaboul, qui dément, affirme à son tour qu'Islamabad soutient des groupes armés qui lui sont hostiles, et estime que les attaques contre les forces de sécurité pakistanaises sont un problème domestique, sur lequel il n'a pas la main.
Partager Le Monde Moderne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire