La guerre entre Israël et le Hamas est-elle vraiment finie ?Le président de Madagascar dissout l'Assemblée nationale, motions de censure de LFI et du RN, deux Français condamnés par la justice iranienne, la recherche de plus en plus menacée en France.
La guerre entre Israël et le Hamas est-elle vraiment finie ?La situation actuelle demeure extrêmement fragile car le plan proposé par la Maison Blanche ne compte pas moins de 20 points et au lendemain de la libération des otages, seuls deux points peuvent être considérés comme remplis : le recul partiel de l'armée israélienne dans la bande de Gaza et le retour de prisonniers palestiniens détenus par l'Etat hébreu. La libération des otages israéliens détenus par le Hamas et d'autres groupes islamistes dans la bande de Gaza n'est d'ailleurs pas achevée. Si les 20 otages encore vivants ont bien été libérés, toutes les dépouilles n'ont pas encore été officiellement récupérés par l'armée israélienne. Un autre point essentiel de l'accord porté par la Maison Blanche est le retour de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. Si l'agence de l'ONU en charge de l'aide humanitaire a fait état d'une hausse des volumes autorisés par Israël, l'aide qui entre actuellement est loin de répondre aux besoins. Et le plus dur est encore à venir car les négociations autour des prochaines étapes s'annoncent particulièrement complexes et pourraient échouer à tout moment. A commencer par le désarmement du Hamas qui a déjà refusé en août de rendre les armes tant qu'un Etat palestinien n'aura pas été établi et que l'occupation israélienne se poursuivra. De son côté, Israël refuse toujours la création d'un Etat palestinien et les points de vue semblent irréconciliables. L'une des questions les plus complexes est celle de la forme que prendra la future gouvernance de la bande de Gaza. La Maison Blanche propose la mise en place d'une "gouvernance temporaire de transition, avec un comité palestinien technocratique et apolitique" chapeauté par un "conseil de la paix" dirigé par Donald Trump et l'ex-Premier ministre britannique Tony Blair. Mais cette partie de l'accord n'a pas encore été approuvée par les deux camps. Le plan de développement économique de Gaza promis par Donald Trump, qui a déjà fait polémique avec son idée de transformer la côte gazaouie en site touristique de luxe, devrait également faire débat. Et reste enfin la reconstruction de l'enclave palestinienne, où près de 80% des bâtiments ont été détruits. Le président de Madagascar dissout l'Assemblée nationaleLe président malgache Andry Rajoelina a dissous par décret l'Assemblée nationale, avant un vote le visant pour abandon de poste. La veille, depuis un lieu inconnu, il avait écarté toute démission et appelé à respecter la Constitution. Il s'agissait de sa première prise de parole après le ralliement des militaires à la contestation qui agite le pays. D'après la Constitution, les élections législatives doivent se tenir soixante jours au moins et quatre-vingt-dix jours au plus après le prononcé de la dissolution. "Ce choix s'impose pour rétablir l'ordre au sein de notre nation et renforcer la démocratie", a justifié Andry Rajoelina, dans un message publié sur les réseaux sociaux. Elu en 2018, puis réélu en 2023 pour un mandat de cinq ans lors d'un scrutin boycotté par l'opposition, Andry Rajoelina était sous la menace d'un vote pour "empêchement temporaire", qui nécessitait la majorité des deux tiers de l'Assemblée nationale. Des députés de l'opposition assuraient avoir collecté suffisamment de signatures pour procéder au vote lors d'une session extraordinaire. Ils dénonçaient une vacance du pouvoir, le chef de l'Etat ayant quitté le pays à bord d'un avion militaire français. Motions de censure déposées par LFI et le RNLes motions de censure déposées par La France insoumise et le Rassemblement national seront débattues jeudi à partir de 9 heures à l'Assemblée nationale, sous réserve de l'agenda du Premier ministre. Ces motions n'ont guère de chance d'être adoptées car les socialistes ont fait savoir qu'ils ne les voteraient pas. Les députés PS pourraient déposer leur propre motion après la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu. L'examen des trois motions pourrait dans ce cas être regroupé, par exemple jeudi soir. Deux Français condamnés pour espionnage par la justice iranienneLa justice iranienne a condamné deux ressortissants français à de longues peines de prison pour "espionnage" au profit de la France et d'Israël. Cette décision intervient un mois après l'annonce surprise par le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, que la France et l'Iran travaillaient à un échange de prisonniers. Le premier prévenu a été condamné à six ans de prison pour espionnage au profit des services de renseignement français, à cinq ans de prison pour association en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale, et à vingt ans d'exil pour coopération en matière de renseignement avec Israël. Conformément à la règle de cumul des peines en vigueur en Iran, seul le verdict le plus lourd sera appliqué. Le second prévenu a été condamné à dix ans de prison pour espionnage au profit des services de renseignement français, à cinq ans de prison pour association en vue de commettre un crime contre la sécurité nationale et à 17 ans de prison pour assistance à la coopération en matière de renseignement avec Israël. Le verdict peut faire l'objet d'un appel devant la Cour suprême dans les vingt jours. Cécile Kohler et Jacques Paris sont également accusés d'espionnage pour le compte d'Israël. Leurs familles ont décrit leur situation comme de plus en plus désespérée. La liberté des chercheurs de plus en plus menacée en FranceLa liberté académique des chercheurs est de plus en plus menacée en France, selon un rapport, intitulé "Défendre et promouvoir la liberté académique", rédigé pour France Universités par Stéphanie Balme, directrice du Centre de recherches internationales à Sciences Po. Lancée début 2024, à l'initiative des représentants des universités françaises, l'étude se concentre sur la liberté académique et se base sur un corpus de tribunes, de débats et de textes de lois récents. En l'espace de quelques mois durant cette année 2025, "la situation de la liberté académique s'est nettement détériorée, au point qu'il est raisonnable d'anticiper une aggravation de cette tendance dans les années à venir". Le rapport pointe comme première menace une augmentation des procédures-bâillons. Par exemple, quand des entreprises ou des groupes privés contestent le contenu d'une recherche académique, empêchant le ou la chercheuse en question de publier son travail, en exerçant des pressions ou par des actes d'intimidation. Ces menaces peuvent aussi se traduire par la baisse de financements de recherches ou de bourses doctorales de la part d'acteurs privés, et même de collectivités locales, au prétexte de contenus jugés sensibles ou polémiques. Le rapport fait également état d'ingérences étrangères, qui visent à influer sur les contenus et les partenariats de recherche, ainsi que sur les prises de position d'universitaires français. Stéphanie Balme cite des annulations de conférences à l'initiative de directions d'établissements, d'associations étudiantes ou d'acteurs extérieurs, sur fond de polémiques ou d'invocation de risques de trouble à l'ordre public. L'universitaire formule 65 recommandations, comme inscrire la liberté académique dans la Constitution, développer la protection juridique des chercheurs, mieux garantir le secret des sources et la protection des données, sensibiliser le grand public et organiser des États généraux de la liberté académique. La survie du macronisme par le reniement |
Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
mercredi 15 octobre 2025
Fwd: La guerre entre Israël et le Hamas est-elle vraiment finie ?
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