Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
vendredi 16 avril 2021
jeudi 15 avril 2021
Les communes de Mialet et Saint-Jean-du-Gard seront notamment mises à l'honneur lors de la diffusion.
Anonyme a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "FAIT DU JOUR Report des Départementales et Régiona..." :
BIQUETTE ET PÉLARDON AU PROGRAMME
"Depuis le début de la semaine et jusqu'au 20 avril, l'équipe de l'émission Échappées belles diffusée sur France 5 a posé ses caméras en terres cévenoles. Les communes de Mialet et Saint-Jean-du-Gard seront notamment mises à l'honneur lors de la diffusion."
(...)
https://www.objectifgard.com/2021/04/14/limage-du-jour-france-televisions-en-tournage-dans-les-cevennes/
Des journalistes se sont infiltrés dans des visioconférences interministérielles : "Déjà que l'ambiance n'est pas top..."
ZOOM ET LES TÉLÉCROCHETS MINISTÉRIELS
"L’histoire est hallucinante. A deux reprises, des journalistes se sont invités à des réunions interministérielles, des "RIM" dans le jargon politique. C’est lors de ces réunions que le Premier ministre ou ses conseillers arbitrent des décisions qui concernent plusieurs administrations. Sur la loi Climat par exemple, pour trancher un sujet technique entre l'Écologie et l'Économie. Comment se fait-il que des journalistes aient pu assister à ces conclaves sans se faire remarquer ? Et bien tout simplement parce que crise sanitaire oblige, les réunions du gouvernement, qui peuvent rassembler plus d’une soixantaine de personnes, se tiennent désormais en visioconférence. Une fois connecté, il suffit de ne pas allumer la caméra de son ordinateur, ni son micro. Impossible ou presque de savoir qui est là. Et le tour est joué.
N’importe qui ne peut pas pour autant s'infiltrer dans une réunion du gouvernement. Il faut avoir des codes pour se connecter, générés par Matignon qui les envoie aux seuls conseillers concernés par le thème de la réunion. Mais manifestement, ces codes circulent plutôt aisément. Ce qui crée une atmosphère délétère entre cabinets ministériels. "Déjà que l’ambiance n’est pas top avec le télétravail, si en plus on doit se suspecter les uns les autres, ça ne va pas aller", souffle un conseiller. Un autre s’agace "de ne plus avoir d’espace de confidentialité pour travailler sereinement".
La quarantaine et le covid brésilien
Rappelez vous lors du début de la pandémie les ressortissants Français en provenance de Chine , ont été mis en quarantaine dans un centre en bord de la Méditerranée prés de Carry le Rouet
Aujourd'hui les vols en provenance du Brésil sont suspendus mais la Guyane qui a une frontière commune avec le Brésil subit l' assaut du covid brésilien
Nos dirigeants ne veulent pas bloquer les vols en provenance de ce territoire sous le prétexte qu'il est français
Nous sommes heureux d' apprendre que ce virus sait reconnaitre les siens, (les brésiliens) et ignore les autres …
Pourquoi ne pas confiner ces voyageurs comme il y a 1 an ?
Ou alors on nous raconte des « bourdes » sur ce Covid brésilien ????
Jugement contre le renseignement : indices d’une demi-victoire ?
Jugement contre le renseignement : indices d'une demi-victoire ?
Deux jours avant l'audience du 16 avril au Conseil d'État, le rapporteur public vient de
nous informer du sens des conclusions qu'il soutiendra dans notre grande affaire contre la surveillance de masse des télécommunications.Si le Conseil d'État ne sera pas obligé de suivre les conclusions du rapporteur public, elles offrent de premiers indices sur ce que nous pouvons espérer gagner et perdre au terme de ces 6 ans de procédure.
Demi-victoire
Du côté de la victoire, le rapporteur public s'oppose au souhait du gouvernement de placer la France en dehors du champ d'application du droit de l'Union européenne. Ainsi, pour l'essentiel, le rapporteur public demande à ce que soient abrogés les décrets qui imposent aux opérateurs de télécommunications de conserver pendant un an les données de connexion de l'ensemble de la population (liste des correspondants téléphoniques, des antennes relais croisées, etc.). Telle qu'exigée par la Cour de justice de l'Union européenne, cette conservation généralisée doit-être limitée aux seules périodes d'état d'urgence sécuritaire — ce qui n'est pas le cas en France.
Autre bonne nouvelle : le rapporteur public exige que les services de renseignement ne puissent plus exploiter nos données de connexion ou de localisation qu'en situation d'urgence sécuritaire et après s'être soumis au contrôle d'une autorité indépendante disposant de pouvoirs de contrainte. Actuellement, c'est la CNCTR (commission nationale de contrôle des techniques de renseignement) qui est chargée de surveiller les services de renseignement, mais son rôle se limite à donner des avis dépourvus de tout effet contraignant. Ici encore, la Cour de justice de l'UE a demandé à la France de corriger ce manquement, le rapporteur public demande au Conseil d'État de s'exécuter.
Demi-défaite
Hélas, à côté de ces deux espoirs importants, les conclusions du rapporteur public sont négatives sur trois points.
Premièrement, et contrairement à ce que demande la Cour de justice de l'UE, le rapporteur public n'appelle pas à la suppression des décrets qui obligent aux hébergeurs Internet de conserver pendant un an l'adresse IP de l'ensemble des personnes qui publient des informations sur leur service. Si le Conseil d'État suivait cette position, il placerait la France en manquement vis-à-vis des exigences européennes en matière de protection de l'anonymat sur Internet.
Deuxièmement, le rapporteur public ne demande pas à ce que les services de renseignement mettent fin aux algorithmes qu'ils déploient sur les réseaux de télécommunications afin de détecter automatiquement de nouvelles cibles. Pourtant, ici encore, la Cour de justice a exigé que cette technique de surveillance de masse soit limitée aux périodes d'état d'urgence sécuritaire — limite que la loi française refuse de prévoir.
Troisièmement, le rapporteur public suggère de laisser au gouvernement un délai de six mois afin de mettre le droit français en conformité avec le droit de l'UE. Pourtant, la Cour de justice de l'UE s'était expressément opposée à l'hypothèse d'un tel délai : le gouvernement français sait depuis plusieurs années que la France viole le droit européen et il n'y a donc aucune raison pragmatique de retarder le respect de nos libertés fondamentales.
Futur incertain
Si les conclusions du rapporteur public semblent dessiner une demi-victoire (rappelant pour beaucoup la défaite victorieuse que nous avions obtenue devant la Cour de justice de l'UE en octobre 2020), le futur reste en vérité largement incertain. Notre affaire est d'un poids politique rare, qu'il s'agisse de l'avenir des services de renseignement ou du sort de la France au sein de l'Union européenne. Ce poids est tel que le Conseil d'État a choisi de rendre sa décision dans sa formation exceptionnelle la plus solennelle, l'Assemblée du contentieux.Ainsi, nous restons préparées à n'importe quel coup de théâtre et, notamment, à celui que le respect de nos libertés fondamentales impose : que le Conseil d'État ne s'arrête pas au demi-compromis proposé par le rapporteur public mais applique entièrement la décision de la Cour de justice en garantissant l'anonymat sur Internet et en s'opposant sans délai à toute mesure de surveillance de masse