"Michel Barnier a laissé entendre aux représentants syndicaux et patronaux, qu’il a déjà reçus durant la dernière semaine de septembre, qu’il allait leur demander de renégocier. C'est une bonne nouvelle pour les partenaires sociaux, heureux de reprendre la main sur ce sujet. Les syndicats sont d’autant plus contents qu’ils sont vent debout contre la réforme Attal, qui prévoit de durcir les droits des chômeurs, en demandant aux actifs de travailler plus longtemps avant de pouvoir toucher des indemnités. CGT, CFDT, FO se disent que c’est l’occasion de revenir à une réforme plus acceptable.
Est-ce que la réforme Attal, qui faisait polémique y compris chez les macronistes, va être complètement abandonnée ? Est-ce que le Premier ministre va leur demander d’imaginer une nouvelle formule ? Ce n'est pas très clair. Michel Barnier n’a pas totalement dévoilé ses intentions, si ce n’est sur un point et non des moindres : la nécessité d’améliorer les comptes de l’assurance-chômage. Autrement dit, si patronat et syndicats renégocient ils doivent trouver absolument des façons de couper dans les dépenses. Pour rappel, la réforme Attal visait 3,5 milliards d’économie par an en rythme de croisière sur le régime." (…)
"Volatile imaginaire, stéréotype de gibier employé par dérision à l’encontre des chasseurs."
Les macronistes ouvrent la chasse à la galinette savoyarde #Gouvernement #Démocratie #France Pure Politique
https://youtu.be/4n9ghBSDfLc?si=Nl9C-A-D00ymBPm3
Gérald Darmanin, Gabriel Attal et Élisabeth Borne qui dégomment allègrement Michel Barnier, Bruno Retailleau qui est en roue libre sur l’immigration et l’État de droit et Marine Le Pen qui entame un long procès qui pourrait l’écarter de la présidentielle. C’est le sommaire du numéro 101 de Pol’Express.
2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté – Silence de Michel Barnier
"Seniors. À l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, le 1ᵉʳ octobre, Les Petits Frères Des Pauvres ont publié leur rapport concernant la pauvreté des personnes de 60 ans et plus. On y apprend que 2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1 216 euros par mois. Cela correspond à 60 % du niveau de vie médian.
En cinq ans, le taux de pauvreté est passé de 7,5 % à 10,6 % chez les 65-74 ans. Une progression inquiétante qui résulte des politiques néolibérales menées par Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs. À l’instar des 10 millions de pauvres et des 8 millions de Français contraints de recourir à l’aide alimentaire, le sujet de la pauvreté des seniors a été complètement ignoré dans le discours de politique générale de Michel Barnier.
Pire, ce dernier a annoncé 30 milliards d’euros d’économies signifiant des futures coupes budgétaires massives dans tous les services publics. Plus inquiétant encore : Michel Barnier a suggéré aux enseignants retraités de… retourner travailler : « Ne pourrait-on pas faire appel à des professeurs retraités volontaires ? » a-t-il déclaré dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le travail ou la mort. Telle est la nouvelle devise du gouvernement tenu en laisse par le Rassemblement national.
Subissant plus souvent le sous-emploi, le temps partiel et les ruptures de carrière, les femmes sont les plus touchées par la pauvreté. Cela affecte également leur retraite. Parmi les plus de 75 ans, le taux de pauvreté est de 6,6 % pour les hommes et atteint 10,1 % chez les femmes. Déjà exposées à l’isolement en raison d’une meilleure espérance de vie, les femmes sont donc les plus susceptibles de se priver de vie sociale pour des raisons économiques."
"Située à Neuilly, la maison de Liliane Bettencourt, propriétaire de la maison cosmétique L’Oréal à la fortune estimée à plus de 30 millions d'euros à sa mort, fourmillait de domestiques, dans un fonctionnement «presque féodal». Dans une mini-série diffusée sur Netflix, on en apprend plus sur la relation qu’entretenait la femme d’affaires la plus riche du monde avec ses employés de maison : «Être employé chez les Bettencourt, c'est une place en or, qu'on ne veut à tout prix pas quitter», dit l’un d’eux.
«C’est vrai qu’on était surpayés», a lâché la comptable, Claire Thibout, face aux caméras de l’émission Complément d’enquête, en 2010. On apprend alors que le cuisinier touchait 10.000 euros mensuels, le maître d’hôtel 8.000 euros, la femme de chambre 6.300 euros, le jardinier 3.500 euros. Mais en plus de ces salaires mirobolants, tout ce petit monde percevait régulièrement des compléments en liquide, «pouvant aller jusqu’à trois mois de salaire». Les salariés reconnaissent qu’entre eux, ils parlaient «tout le temps d’argent»." (…)
4 commentaires:
ATTAL AVAIT FAIT LE TAFF...
"Michel Barnier a laissé entendre aux représentants syndicaux et patronaux, qu’il a déjà reçus durant la dernière semaine de septembre, qu’il allait leur demander de renégocier. C'est une bonne nouvelle pour les partenaires sociaux, heureux de reprendre la main sur ce sujet. Les syndicats sont d’autant plus contents qu’ils sont vent debout contre la réforme Attal, qui prévoit de durcir les droits des chômeurs, en demandant aux actifs de travailler plus longtemps avant de pouvoir toucher des indemnités. CGT, CFDT, FO se disent que c’est l’occasion de revenir à une réforme plus acceptable.
Est-ce que la réforme Attal, qui faisait polémique y compris chez les macronistes, va être complètement abandonnée ? Est-ce que le Premier ministre va leur demander d’imaginer une nouvelle formule ? Ce n'est pas très clair. Michel Barnier n’a pas totalement dévoilé ses intentions, si ce n’est sur un point et non des moindres : la nécessité d’améliorer les comptes de l’assurance-chômage. Autrement dit, si patronat et syndicats renégocient ils doivent trouver absolument des façons de couper dans les dépenses. Pour rappel, la réforme Attal visait 3,5 milliards d’économie par an en rythme de croisière sur le régime."
(…)
https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-eco/reforme-de-l-assurance-chomage-michel-barnier-redonne-la-main-aux-partenaires-sociaux_6783316.html
"Volatile imaginaire, stéréotype de gibier employé par dérision à l’encontre des chasseurs."
Les macronistes ouvrent la chasse à la galinette savoyarde
#Gouvernement #Démocratie #France
Pure Politique
https://youtu.be/4n9ghBSDfLc?si=Nl9C-A-D00ymBPm3
Gérald Darmanin, Gabriel Attal et Élisabeth Borne qui dégomment allègrement Michel Barnier, Bruno Retailleau qui est en roue libre sur l’immigration et l’État de droit et Marine Le Pen qui entame un long procès qui pourrait l’écarter de la présidentielle. C’est le sommaire du numéro 101 de Pol’Express.
Journaliste : Serge Faubert
Images : Serge Faubert
Édition : Maxime Hector
2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté – Silence de Michel Barnier
"Seniors. À l’occasion de la journée internationale des personnes âgées, le 1ᵉʳ octobre, Les Petits Frères Des Pauvres ont publié leur rapport concernant la pauvreté des personnes de 60 ans et plus. On y apprend que 2 millions de seniors vivent sous le seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1 216 euros par mois. Cela correspond à 60 % du niveau de vie médian.
En cinq ans, le taux de pauvreté est passé de 7,5 % à 10,6 % chez les 65-74 ans. Une progression inquiétante qui résulte des politiques néolibérales menées par Emmanuel Macron et ses gouvernements successifs. À l’instar des 10 millions de pauvres et des 8 millions de Français contraints de recourir à l’aide alimentaire, le sujet de la pauvreté des seniors a été complètement ignoré dans le discours de politique générale de Michel Barnier.
Pire, ce dernier a annoncé 30 milliards d’euros d’économies signifiant des futures coupes budgétaires massives dans tous les services publics. Plus inquiétant encore : Michel Barnier a suggéré aux enseignants retraités de… retourner travailler : « Ne pourrait-on pas faire appel à des professeurs retraités volontaires ? » a-t-il déclaré dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le travail ou la mort. Telle est la nouvelle devise du gouvernement tenu en laisse par le Rassemblement national.
Subissant plus souvent le sous-emploi, le temps partiel et les ruptures de carrière, les femmes sont les plus touchées par la pauvreté. Cela affecte également leur retraite. Parmi les plus de 75 ans, le taux de pauvreté est de 6,6 % pour les hommes et atteint 10,1 % chez les femmes. Déjà exposées à l’isolement en raison d’une meilleure espérance de vie, les femmes sont donc les plus susceptibles de se priver de vie sociale pour des raisons économiques."
https://linsoumission.fr/2024/10/01/seniors-2-millions-pauvres/
LE LIQUIDE EN COMPLÉMENT CHEZ LILIANE...
"Située à Neuilly, la maison de Liliane Bettencourt, propriétaire de la maison cosmétique L’Oréal à la fortune estimée à plus de 30 millions d'euros à sa mort, fourmillait de domestiques, dans un fonctionnement «presque féodal». Dans une mini-série diffusée sur Netflix, on en apprend plus sur la relation qu’entretenait la femme d’affaires la plus riche du monde avec ses employés de maison : «Être employé chez les Bettencourt, c'est une place en or, qu'on ne veut à tout prix pas quitter», dit l’un d’eux.
«C’est vrai qu’on était surpayés», a lâché la comptable, Claire Thibout, face aux caméras de l’émission Complément d’enquête, en 2010. On apprend alors que le cuisinier touchait 10.000 euros mensuels, le maître d’hôtel 8.000 euros, la femme de chambre 6.300 euros, le jardinier 3.500 euros. Mais en plus de ces salaires mirobolants, tout ce petit monde percevait régulièrement des compléments en liquide, «pouvant aller jusqu’à trois mois de salaire». Les salariés reconnaissent qu’entre eux, ils parlaient «tout le temps d’argent»."
(…)
https://www.capital.fr/economie-politique/quand-les-employes-de-liliane-bettencourt-parlaient-de-leurs-salaires-astronomiques-1503110
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