Du De Villiers dans le texte qui vient composer "dans ce petit monde glauque"... La "dépossession" des uns amplifie la possession des autres !
« L’arrogance avec laquelle les cupides de ce petit monde glauque jouent les crédulités du peuple donne des haut-le-cœur. […] Le désastre ne peut plus être maquillé […] il touchera la vie des plus simples. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. » Aussi déroutants soient-ils, ces quelques mots ont été écrits par Philippe de Villiers dans son essai Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel, 2015). Il y déplore le modèle agricole des années 1970, qui, en quarante ans, a « enlaidi » la France, « détruit » les paysages, les labours et les pâtures. Avant de conclure : « J’ai assisté depuis la Vendée, en deux générations, à la fin du monde paysan. »
À y regarder de plus près, l’ancien candidat aux élections présidentielles de 1995 et de 2007 [1], est pourtant l’un des acteurs de ce déracinement. Des décennies durant, il n’a cessé d’abreuver son ouvrage de nouvelles terres. Une artificialisation des sols dont on mesure l’ampleur en prenant de l’altitude. Vu du ciel, le parc de loisirs ressemble en effet à une petite ville qui aurait poussé au milieu des champs. Une multitude de parkings quadrillent la zone. Autour des ruines du vieux château s’érigent six hôtels, un grand nombre de restaurants, un Colisée, un théâtre, une cité médiévale, un immense carillon, d’effrayants drakkars vikings… et la liste est encore longue."
1 commentaire:
Du De Villiers dans le texte qui vient composer "dans ce petit monde glauque"...
La "dépossession" des uns amplifie la possession des autres !
« L’arrogance avec laquelle les cupides de ce petit monde glauque jouent les crédulités du peuple donne des haut-le-cœur. […] Le désastre ne peut plus être maquillé […] il touchera la vie des plus simples. Partout monte, chez les Français, le sentiment de dépossession. » Aussi déroutants soient-ils, ces quelques mots ont été écrits par Philippe de Villiers dans son essai Le moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel, 2015). Il y déplore le modèle agricole des années 1970, qui, en quarante ans, a « enlaidi » la France, « détruit » les paysages, les labours et les pâtures. Avant de conclure : « J’ai assisté depuis la Vendée, en deux générations, à la fin du monde paysan. »
À y regarder de plus près, l’ancien candidat aux élections présidentielles de 1995 et de 2007 [1], est pourtant l’un des acteurs de ce déracinement. Des décennies durant, il n’a cessé d’abreuver son ouvrage de nouvelles terres. Une artificialisation des sols dont on mesure l’ampleur en prenant de l’altitude. Vu du ciel, le parc de loisirs ressemble en effet à une petite ville qui aurait poussé au milieu des champs. Une multitude de parkings quadrillent la zone. Autour des ruines du vieux château s’érigent six hôtels, un grand nombre de restaurants, un Colisée, un théâtre, une cité médiévale, un immense carillon, d’effrayants drakkars vikings… et la liste est encore longue."
Enregistrer un commentaire