Après des primaires réussies, c'est avec Benoît Hamon que nous avons mené campagne dans une élection présidentielle insaisissable sur le fond, troublante dans ses rebondissements, inquiétante par le poids de l'extrême droite.
A l'issue du premier tour, nous avons appelé à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. Cette décision était fidèle à nos principes comme à notre histoire. Le Parti socialiste a toujours été au rendez-vous du combat contre le Front national.
Nous sommes fiers d'avoir contribué à freiner la poussée nationaliste en soutenant explicitement le Président de la République, sans réserve ni condition. Mais notre attachement à la République n'était pas un blanc-seing au projet défendu par Emmanuel Macron.
Nos candidats aux élections législatives sont venus rappeler nos engagements pour la conquête de nouveaux droits, la nécessité de justice sociale et territoriale, l'impératif écologique, la protection des salariés, la priorité donnée à l'éducation comme au respect des contre-pouvoirs.
Autant de valeurs qui n'ont pu trouver de résonnance dans les premiers actes du gouvernement d'Edouard Philippe, issu de la droite.
Le Parti socialiste défend la vision d'une démocratie accomplie dans laquelle le respect du rôle du Parlement, la place de l'autorité judiciaire, l'autonomie des collectivités locales, l'indépendance de la presse ou encore l'affirmation du paritarisme constituent des éléments essentiels. Aucun ne peut être considéré comme un « obstacle » à l'action publique car il est, au contraire, le garant de sa légitimité devant les Français et donc de son efficacité.
Le Parti socialiste est attaché à la justice sociale sans laquelle il ne peut exister de progrès. Notre formation est opposée au recul de la protection des salariés, à l'affaiblissement des services publics, à la remise en cause de la refondation de l'école ou de la justice fiscale. Plus que jamais, notre pays a besoin de solidarité entre les citoyens, comme entre les territoires, pour répondre aux défis qui lui font face.
A l'exception de la loi sur la moralisation de la vie publique qui s'inscrit dans la continuité de ce qui a été réalisé lors du précédent quinquennat, le Parti socialiste ne peut se reconnaître dans les mesures annoncées ou déjà engagées par le gouvernement. Il exprime ainsi ses vives inquiétudes sur le projet de loi anti-terroriste qui porte atteinte à l'Etat de droit comme sur le contenu du projet de loi d'habilitation à légiférer par ordonnances qui fragilise les protections de nos concitoyens.
Nous nous situons donc clairement dans l'opposition au gouvernement d'Edouard Philippe. Nous ne voterons pas la confiance à ce gouvernement. Dans cette mandature, le Parti socialiste se prononcera avec une double constance sur les réformes qui seront présentées par l'Exécutif : en contribuant à ce qui sert l'intérêt général et en portant la voix de celles et ceux qui espèrent en une société plus juste et fraternelle.
C'est ainsi que nous porterons les valeurs des socialistes. |
9 commentaires:
le roi ps est mort vive le roi
Les quelques rescapés du PS n'ont visiblement pas encore compris que les électeurs ne veulent plus de cette opposition systématique et contre productive pour le pays ! Que les clivages gauche/droite ont pris un coup dans l'aile ! Qu'ils n'ont pas le monopole des valeurs de gauche ou de droite et que de nouveaux élus sont surement capables de faire mieux qu'eux !
Manquent pas d'air les socialos. Ils se disent "clairement (?) dans l'opposition" ? Il aurait mieux valu qu'ils soient "clairement dans la majorité" quand ils étaient au pouvoir. Les électeurs ne les auraient peut-être pas abandonné ? En plus c'est tellement "clair" que les rares élus ne sont pas d'accord entre eux. Cherchez pas un responsable, chacun en a sa part et tous disparaitront... Les électeurs de gauche existent toujours mais plus avec le PS... Ou si peu.
Entre ce qu'ils disent en bureau et ce qu'ils vont faire à l'assemblée, c'est loin d'être clair ! "Nous sommes clairement dans l'opposition" ? Heu... pas tous !
«Après des primaires réussies, c'est avec Benoît Hamon que nous avons mené campagne dans une élection présidentielle insaisissable sur le fond, troublante dans ses rebondissements, inquiétante par le poids de l'extrême droite.»
«Insaisissable, troublante et inquiétante» voilà des superlatifs que l'on peut attribuer d'abord au P.S lui-même...
Pas un mot sur l'abstention record (57%) qui est l'apothéose de cette élection présidentielle «insaisissable, troublante et inquiétante»?
Après la «stratégie du choc» il aurait fallu adopter la «stratégie du recul» avant de broder aussi maladroitement!
Le PS bouge encore, quelques soubresauts de la part de ceux qui n'ont pas pu rejoindre la secte MACRONISTE actuellement au stade formatage et lavage des cerveaux au cas oû certains auraient des états d'âme, des regrets, des doutes. Pas encore ils sont au stade de l'émerveillement avec leurs petits cartables tout neuf, prêt à appuyer sur le bouton. Quelle bulle, tout de même au prix
Où c'est payé, ça vaut bien un petit week-end d'intégration, désintégration ? A vous de choisir.
"A l'issue du premier tour, nous avons appelé à voter pour Emmanuel Macron face à Marine Le Pen."
Et après on s'étonne que FERRAND le 1er disent que Macron a été élu avec digne des SOVIETS !
Les français ont choisi s'ils ne voulaient pas de Macron, il fallait aller à la pêche !
Ce qui vient d'arriver à la classe politique est extraordinaire et nombreux sont les vieux croutons (l'âge c'est essentiellement dans la tête) qui ont du mal à s'y faire. Le 11:37 est un exemple parfait du ringard qui ne peut admettre qu'un nouvel élu hors des partis traditionnels ne puisse être autre chose qu'un naïf infantile et formaté ? Lui-même est-il élu avec la science infuse acquise à la naissance ? Pauvre type ...
L'invective comme l'agressivité est l'apanage des faibles. Les faits rien que les faits. Le problème ce n'est pas l'inexperience mais le formatage voulu et assumé que n'est pas nouveau en soit, mais qui prend ici une forme délibérément contraignante.
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