Nous invitons nos adhérents et abonnés à venir retirer leur journal au marché aux puces à Anduze le Dimanche 25 septembre de 10 heures à 13 heures.
Les lecteurs aux numéros pourront s’abonné, ID ayant décidé de plus fournir ces points de ventes.
A dimanche
Dominique Sénécal
06 82 04 60 33
http://www.dominiquesenecal.fr/
Tribune libre.
A propos du libre échange dans les jardins.
Le mardi 2 Août 2011, vers 22 h 25, un courriel faisait part des préoccupations manifestées par les instances dirigeantes de l’association des usagers des jardins de la Pouzarenque. Je vous livre ce message en l’état, suivi de ma réponse.
« En ce mardi 2 août, des vols de fruits et légumes ont été signalés dans nos jardins, que faire ? Je crois que dans un premier temps nous devrions en informer individuellement le secrétariat de la Mairie et dans un deuxième temps, si cela continue, avec si possible preuves à l'appui, porter plainte auprès de la gendarmerie d'Anduze.
Pour calmer ces intrusions nocturnes ou diurnes, peut-être quelques surveillances et passages de la police municipale seraient-ils dissuasifs (en parler avec notre Maire) ?
Merci de me tenir informé et si cela continue nous en débattrons lors de notre prochaine assemblée générale avec des propositions auprès de la Mairie afin de protéger nos récoltes….»
Je n’ai pas pu m’empêcher de répondre….
« Je suis assez dubitatif sur ce genre de message, surtout dans un contexte où la paranoïa prend une place hors de proportions.
Certes, il est fort désagréable de voir une promesse de récolte évanouie, une nuit où les voleurs de grand chemin (plutôt de grandes allées) ont saisi la courge ou les tomates promises à une belle réception familiale.
Plus grave encore lorsqu'il s'agit d'un outil dont la présence rassure et dont la possession nous permet de nous croire invincibles face à ces herbes que nous cataloguons à tort de "mauvaises".
Mais proposer d’aller quérir la maréchaussée pour un délit aussi mineur me navre. La faim est peut- être le mobile de ces crimes affreux contre nos poireaux ou nos courgettes.
Pire encore, l'inconscience de quelques désœuvrés a peut-être poussé ces âmes en péril à commettre de simples actes gratuits de vandalisme ?
Faut-il pour autant que nous mandations nos magistrats pour qu'ils remettent d'actualité la clôture grillagée et les portails fermés à double tour qui faisaient partie du projet initial ?
Je ne le pense pas.
Ce que les campagnols nous prennent, la maréchaussée n'y peut rien. Seules, la ruse et l'observation du bon jardinier y peuvent quelque chose.
Ce que le passant qui a faim me prend, je le lui donne. Ce que le vandale me détruit, je laisse le poids du fardeau à sa conscience.
De grâce, ne rajoutons pas à cette situation la suspicion et la répression ; pour cela le reste du monde nourrit notre quotidien.
En tout cas, je ne voudrais pas que ce message puisse être interprété comme celui de l'association des usagers du jardin. Pour ma part j'ai une vision fondamentalement différente.»
Cà vole bas sous les chapeaux de paille.
Dominique Sénécal
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