10/07/2019.
Lettre ouverte au maire d'Anduze après lecture de l'article Midi Libre de ce jour.
Cher Boni, Bonjour !
En tant que néo-Anduzienne, je tiens à te rappeler que tu es le maire de TOUS les Anduziens.
Je ne voudrai surtout pas rentrer dans une polémique qui sent très mauvais, mais je crois que Bonifacio Iglésias est plutôt un prénom et un nom à consonance hispanique.
Je suppose par là que tu es toi-même un néo-Anduzien.
Oui, personnellement, je pense que le tourisme de masse est source d'appauvrissement à plus ou moins long terme.
Beaucoup de sociologues et d'économistes pensent la même chose.
Oui, en tant qu'habitante du centre ville depuis 30 ans, ce qui n'est pas ton cas, je trouve que les habitants sont peu considérés. Je dirai même parfois méprisés.
Oui, je pense qu'il est triste d'attirer tant de voitures quand on n'a pas la place de les ranger.
Oui, je souffre de la disparition des espaces publics au détriment du marchand.
Oui, je pense que dans notre ville, les piétons ne sont ni pris en considération ni respectés.
Oui, je trouve que les motos font beaucoup trop de bruit et que les mobylettes essayant de les imiter, nous cassent les pieds…
Oui, je trouve que l'espace réservé au camping-car est minable et manque d'arbres, que la disparition du skate parc n'est pas une bonne chose, que notre clientèle jette beaucoup de déchets, qu'il n'y a pas assez de poubelles, que les balayeurs en voiturettes ne peuvent pas être aussi efficaces qu'à pied, que les gens qui jettent leurs déchets devraient être au moins prévenus d'éventuelles sanctions…
Je trouve aussi que le bord du Gardon sauvage est un espace précieux.
Plus précieux que le parking qui est entrain de le recouvrir…
Et puisqu'il faut en finir, et contrairement à ce que tu prétends, je ne considère pas Anduze comme une ville multiculturelle mais comme une ville principalement marchande.
Et c'est tristement limité.
Bonne journée
Marianne Plus