"Mais que les gourmets uzétiens se rassurent, le Meilleur ouvrier de France 2000 ne vient pas accompagné d’une horde de caméras, de son expert en pilotage d’entreprise à l’iconique écharpe rouge ou encore de son équipe de rénovation. Il n’est pas question de venir en aide à un restaurateur, plutôt d’aller rencontrer le public et de défendre la gastronomie.
Philippe Etchebest sera à Uzès ce dimanche 12 octobre 2025 dans le cadre du festival Saveurs & Savoirs. Au centre culturel L’Ombrière, le chef viendra exposer son parcours, interrogé par le citrique culinaire François-Régis Gaudry. L’échange est prévu à partir de 16 heures et devrait durer jusqu’aux alentours de 18 heures. Il s’agira du dernier évènement du festival, lequel sera ensuite clôturé.
Malheureusement, la venue du cuistot au col bleu-blanc-rouge risque de faire des déçus. Bien que l’évènement soit gratuit, il était nécessaire de réserver un billet au préalable sur internet. Et toutes les places ont trouvé preneur. 500 personnes pourront assister à la conférence."
« Enfoirés de racistes ! Assassins ! Ordures du Klu Klux Klan ! » En février 1961,une soixantaine de manifestants vitupérant fait irruption dans une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour dénoncer l’assassinat un mois plus tôt de Patrice Lumumba, Premier ministre élu de la toute jeune République démocratique du Congo. À leur tête, le batteur Max Roach et la chanteuse Abbey Lincoln, deux artistes majeurs du jazz américain et militant des droits civiques qui ont publié en décembre 1960 We insist !, un album manifeste contre le racisme, pour l’émancipation des Afro-Américains et pour les mouvements d’indépendance alors émergents en Afrique. Soundtrack to a coup d’États’achève par le cri de colère historique d’Abbey Lincoln. Et nous achève. Pendant deux heures trente (sans une minute de trop), le film documentaire du réalisateur belge Johan Grimonprez retrace les circonstances nationales et internationales qui ont conduit en janvier 1961 à l’assassinat de Patrice Lumumba. « Si l’Afrique a la forme d’un revolver, alors le Congo en est la gâchette », disait Frantz Fanon. S’appuyant sur des centaines de documentsd’archives, audio, vidéo, photos et de rares témoignages d’époque, le film montre comment l’indépendance du plus grand pays d’Afrique subsaharienne a été au cœur d’un maelström d’enjeux politiques, diplomatiques et économiques à l’envergure planétaire en pleine guerre froide. Notamment pour sa région du Katanga, riche alors (riche encore) en cobalt, titane et uranium. Le jazz de Max Roach, Nina Simone, Dizzy Gillespie, John Coltrane et quelques autres ne sert pas juste de bande-son au film, il lui inspire la virtuosité hallucinante de son montage et sa narration d’abord affolante puis éclairante et passionnante. Il lui confère aussi son fond de blues : la musique éminemment protestataire des jazzmen s’est vue instrumentalisée à des fins de soft power, voire de cheval de Troie, par les États-Unis. Voyez ce film remarquable, il y a de quoi crier ! J. Be
En salle ce mercredi, “Soundtrack to a coup d’État” de Johan Grimonprez revient sur la confiscation de l’indépendance du Congo. Remarquable !
Mercredi 01 octobre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/5ccced1a-fcc1-40a5-8964-700be4d3...
"Au-delà du projet, c’est surtout que l’architecte prévoit un mode de conception innovant : celui de la construction hors-site 3D. En d’autres termes, le bâtiment va être quasi-entièrement modélisé sur ordinateur (structure, façades, équipements) puis créé, élément par élément, dans des usines. 80 % de la structure seront fabriqués par ce procédé.
Ensuite, tout sera acheminé sur les lieux pour un assemblage direct de l’ensemble des « morceaux ». Objectif : réduire le temps de chantier, d’autant qu’un court délai de six mois a été octroyé pour mener à bien le projet.
Le permis de construire a été accordé début août par la mairie et la communauté de communes est désormais en quête des entreprises qui effectueront les travaux. Un marché public est ouvert jusqu’au 3 novembre. Les dossiers seront ensuite étudiés dans la foulée. Dans cette perspective, les futurs locaux pourraient être livrés avant la fin d’année 2026."
3 commentaires:
ACTE MANQUÉ : TOUT LE GARD S'EN FOUT...!
Un rendez-vous déjà complet
"Mais que les gourmets uzétiens se rassurent, le Meilleur ouvrier de France 2000 ne vient pas accompagné d’une horde de caméras, de son expert en pilotage d’entreprise à l’iconique écharpe rouge ou encore de son équipe de rénovation. Il n’est pas question de venir en aide à un restaurateur, plutôt d’aller rencontrer le public et de défendre la gastronomie.
Philippe Etchebest sera à Uzès ce dimanche 12 octobre 2025 dans le cadre du festival Saveurs & Savoirs. Au centre culturel L’Ombrière, le chef viendra exposer son parcours, interrogé par le citrique culinaire François-Régis Gaudry. L’échange est prévu à partir de 16 heures et devrait durer jusqu’aux alentours de 18 heures. Il s’agira du dernier évènement du festival, lequel sera ensuite clôturé.
Malheureusement, la venue du cuistot au col bleu-blanc-rouge risque de faire des déçus. Bien que l’évènement soit gratuit, il était nécessaire de réserver un billet au préalable sur internet. Et toutes les places ont trouvé preneur. 500 personnes pourront assister à la conférence."
https://actu.fr/occitanie/uzes_30334/philippe-etchebest-debarque-dans-le-gard-que-vient-il-faire_63264139.html
MAGAZINE
La terrible bande‐son dʼun coup dʼÉtat
« Enfoirés de racistes ! Assassins ! Ordures du Klu Klux Klan ! » En février 1961,une soixantaine de manifestants vitupérant fait irruption dans une session du Conseil de sécurité de l’ONU pour dénoncer l’assassinat un mois plus tôt de Patrice Lumumba, Premier ministre élu de la toute jeune République démocratique du Congo. À leur tête, le batteur Max Roach et la chanteuse Abbey Lincoln, deux artistes majeurs du jazz américain et militant des droits civiques qui ont publié en décembre 1960 We insist !, un album manifeste contre le racisme, pour l’émancipation des Afro-Américains et pour les mouvements d’indépendance alors émergents en Afrique. Soundtrack to a coup d’États’achève par le cri de colère historique d’Abbey Lincoln. Et nous achève.
Pendant deux heures trente (sans une minute de trop), le film documentaire du réalisateur belge Johan Grimonprez retrace les circonstances nationales et internationales qui ont conduit en janvier 1961 à l’assassinat de Patrice
Lumumba. « Si l’Afrique a la forme d’un revolver, alors le Congo en est la
gâchette », disait Frantz Fanon. S’appuyant sur des centaines de documentsd’archives, audio, vidéo, photos et de rares témoignages d’époque, le film montre comment l’indépendance du plus grand pays d’Afrique subsaharienne a été au cœur d’un maelström d’enjeux politiques, diplomatiques et économiques à l’envergure planétaire en pleine guerre froide. Notamment pour sa région du Katanga, riche alors (riche encore) en cobalt, titane et uranium. Le jazz de Max Roach, Nina Simone, Dizzy Gillespie, John Coltrane et quelques autres ne sert pas juste de bande-son au film, il lui inspire la virtuosité hallucinante de son montage et sa narration d’abord affolante puis éclairante et passionnante. Il lui confère aussi son fond de blues : la musique éminemment protestataire des jazzmen s’est vue instrumentalisée à des fins de soft power, voire de cheval de Troie, par les États-Unis. Voyez ce film remarquable, il y a de quoi crier !
J. Be
En salle ce mercredi, “Soundtrack to a coup d’État” de Johan Grimonprez
revient sur la confiscation de l’indépendance du Congo. Remarquable !
Mercredi 01 octobre 2025https://kiosque.midilibre.fr/reader/5ccced1a-fcc1-40a5-8964-700be4d3...
BONNE CHANCE L'IMPRIMANTE...!
Une construction en 3D
"Au-delà du projet, c’est surtout que l’architecte prévoit un mode de conception innovant : celui de la construction hors-site 3D. En d’autres termes, le bâtiment va être quasi-entièrement modélisé sur ordinateur (structure, façades, équipements) puis créé, élément par élément, dans des usines. 80 % de la structure seront fabriqués par ce procédé.
Ensuite, tout sera acheminé sur les lieux pour un assemblage direct de l’ensemble des « morceaux ». Objectif : réduire le temps de chantier, d’autant qu’un court délai de six mois a été octroyé pour mener à bien le projet.
Le permis de construire a été accordé début août par la mairie et la communauté de communes est désormais en quête des entreprises qui effectueront les travaux. Un marché public est ouvert jusqu’au 3 novembre. Les dossiers seront ensuite étudiés dans la foulée. Dans cette perspective, les futurs locaux pourraient être livrés avant la fin d’année 2026."
https://actu.fr/occitanie/remoulins_30212/gard-au-bord-du-gardon-un-nouveau-batiment-va-sortir-de-terre-sa-conception-est-innovante_63268898.html
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