Albert Einstein a dit : le monde est dangereux à vivre, Non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire
lundi 8 mai 2023
dimanche 7 mai 2023
"Au bout d’un an, j’ai l’impression d’un quinquennat gâché" : ces électeurs d'Emmanuel Macron gagnés par le doute après la réforme des retraites
Tweeté par Marcel sur Twitter
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vendredi 5 mai 2023
Un an après, la NUPES doit se renforcer !
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Jeudi 4 mai, il y a un an, la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) naissait. À l'issue du premier tour des élections législatives, ensemble, nous sortions en tête du scrutin avec près de 26 %. Depuis, la NUPES a poursuivi son travail à l'Assemblée nationale et sur le terrain.
Pour ses 1 an, la NUPES a obtenu une immense victoire et confirme plus que jamais la force de cet accord historique : un succès concret en faveur des TPE/PME, des locataires de HLM et collectivités qui pourrait conduire à une baisse massive de leurs factures d'électricité.
Aujourd'hui, la NUPES doit se renforcer et s'approfondir pour représenter une véritable alternative au pouvoir en place et à la menace de l'extrême droite. Pour incarner cette alternative, la NUPES ne peut pas être une coalition à géométrie variable qui laisse planer un doute sur sa pérennité. Pour gagner, nous croyons incontournable que la NUPES se présente ensemble à chacune des prochaines géchéances électorales.
Notre volonté d'approfondir la NUPES a été accueillie favorablement par de nombreuses personnalités de la NUPES. Mais elle a également suscité l'opposition de certaines directions, notamment sur la question d'une liste commune aux européennes.
Retrouvez les différents articles sur le sujet :
➤ Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise : « Roussel doit arrêter de tirer sur son camp »
➤ NUPES aux européennes : pour Manon Aubry, «il faut cheminer ensemble»
➤ Liste commune de la NUPES aux européennes : stop aux caricatures ! Réponse de Manon Aubry à Marine Tondelier et aux écologistes
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"Retraites, salaires, 6e République : on continue !"
Après le succès des manifestations du 1er mai, les syndicats ont annoncé une nouvelle date de mobilisation le mardi 6 juin.
Appelons massivement à participer à cette date. Pour nos retraites, pour l'augmentation des salaires, pour la 6e République, toutes et tous dans la rue le mardi 6 juin !
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Les actualités du mouvement
Les actualités de l'institut La Boétie
Mercredi 10 mai à 18h30, l'Institut La Boétie organise une table ronde consacrée aux enjeux de la bataille des idées. L'événement aura lieu à l'Espace Dubail - La Miroiterie, au 18 passage Dubail dans le 10e arrondissement à Paris (métro Gare de l'Est). L'inscription est obligatoire pour participer. L'événement sera diffusé en direct sur les réseaux sociaux de l'Institut.
Les AMFIS 2023 auront lieu dans la Drôme !
Du mercredi 23 au dimanche 27 août 2023, participez aux AMFIS ! Du mercredi 23 au dimanche 27 août auront lieu les AMFIS 2023 à Châteauneuf-sur-Isère, près de Valence. Inscrivez-vous dès maintenant pour être sûr d'avoir une place et ne pas rater ce rendez-vous incontournable de la rentrée politique !
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- de 26 ans ? Participez aux Journées jeunes du samedi 19 au mercredi 23 août Du samedi 19 au mercredi 23 août, auront lieu les Journées jeunes 2023. Cet événement précédant les AMFIS est réservé aux moins de 26 ans, membres ou sympathisant·es de La France insoumise et de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
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Comme vous le savez peut-être, La France insoumise n'a toujours pas perçu le financement public auquel elle a le droit. Aujourd'hui, elle est quasi uniquement financée par des dons. Nous faisons donc appel à votre aide pour financer nos AMFIS, l'événement incontournable de la rentrée politique.
Cette semaine dans l'Émission populaire !
Cette semaine, l'Émission Populaire revenait sur la réussite du 1er mai, les violences policières et nos propositions pour une 6e République avec Nathalie Oziol, députée LFI-NUPES, Michel Soudais, rédacteur en chef de Politis, Ugo Bernalicis, député LFI-NUPES, et Benjamin Morel, maître de conférences Droit public à Paris II.
Les vidéos de la semaine
jeudi 4 mai 2023
Communiqué de presse du Comité de défense de l’hôpital et de la santé dans le bassin alésien
Communiqué de presse du Comité de défense de l’hôpital et de la santé dans le bassin alésien
Le comité de défense et de promotion de l’hôpital et de la médecine du bassin alésien s’oppose fermement à la fermeture des urgences de la nouvelle clinique Bonnefon fixée au 1 juin2023.
Le groupe Elsan qui en est le propriétaire (ainsi que de 142autres établissements de soins en France dont 3 dans le Gard)consacre son activité autour de soins lucratifs, et pourvoyeurs de dépassements d’honoraires.
Il délaisse des activités qu’il juge non rentable (maternité, gériatrie, urgences…) renvoyant ces pathologies vers l’hôpital public qui a vocation de tous nous recevoir, alors qu’il est étranglé par les politiques successives d’austérités.
Les 10 000 patients par an, reçus aux urgences de la clinique Bonnefon viendraient encore plus saturer l’accueil de l’hôpital sur lequel plane déjà un risque de ne pas être en capacité de fonctionner 24 h/24 et 7j/7pendant l’été.
Les choix « marchands » des investisseurs du CAC 40 entrent en résonnance avec la volonté gouvernementale de fermer le centre hospitalier d’Ales (comme 170 autres en France). La population du bassin alésien a besoin que ces 2 structures réunies au sein d’un grand pôle territorial de santé au service du Soin.
Le comité de défense de l’hôpital et de la médecine du bassin alésien soutien dans leurs luttes, les soignants et patients. Ilexige avec eux le maintient d’un service des urgences ouvert 24 h / 24 et 7j/7 dans les locaux de la clinique Bonnefon.
Nous porteront vos exigences légitimes lors des « Etats Généraux de La Santé » organisés par Ales-Agglo Du 18 au 28 juin2023 et appelons la population à participer à :
la manifestation organisée le 9 Mai à 11 H 30 devant la clinique Bonnefon.
le comité le 4 mai 2023,
J M Leyssenne.
Tweeté par Gérard Miller sur Twitter
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Extrême droite : en toute contradiction
RETRAITE
Envoyé par JL
Extrême droite : en toute contradiction
C’est ainsi que Marine Le Pen qui appelle à la réduction de la contribution française à l’Union européenne n’a pas renoncé à la généreuse participation de l’UE à sa future retraite. Également adhérente du FPV, la cheffe des parlementaires du Rassemblement national, députée européenne pendant treize ans, pourrait ainsi toucher, d’après nos calculs, 6 246 euros par mois de Bruxelles (4 463 euros + 1 783 du VPF), en sus de ses autres retraites quand elle atteindra l’âge de 65 ans.
Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen lors d’une séance de vote au Parlement européen à Strasbourg en février 2012. © Photo Frédérick Florin / AFPQuant à son père, Jean-Marie Le Pen, 94 ans, il est déjà l’un des pensionnaires en or du fonds luxembourgeois, après trente-cinq ans de mandats. Sachant que tous ceux qui ont cotisé plus de dix-neuf ans touchent le pactole, soit 13 674 euros par mois, d’après les estimations d’IE. Pour rappel, le fondateur du Front national est l’eurodéputé français qui a le moins participé aux séances plénières lors de son dernier mandat entre 2014 et 2019, d’après le site VoteWatch Europe.
L’extrême droite française, qui fustige régulièrement le coût de l’Union, a pourtant fait le choix de profiter de ses deniers. On note par exemple la présence de Bruno Gollnisch, eurodéputé FN pendant trente ans, et de Carl Lang, ancien dirigeant de l’organisation frontiste. Bruno Gollnisch explique aujourd’hui : « C’est un fonds instauré par le Parlement, nous avons a été incités par le parlement à y souscrire, c’est même le Parlement qui nous faisait nos estimations. J’y ai souscrit car à l’époque je craignais de disparaître avant mon épouse. Aujourd’hui, on nous dit que le fonds est au bord de la faillite, c’est incroyable ! C’est insensé ! Le Parlement est censé garantir le versement des pensions. »
Quant à Carl Lang, il assure : « J’ai souscrit car mes collègues me disaient que la politique était très instable et qu’il était toujours préférable de préparer la suite, c’est comme un fonds de pension privé. Ce fonds était proposé à tous les eurodéputés en 1994. »
Ils ne sont pas les seuls à pratiquer le grand écart : l’un des principaux architectes du Brexit outre-Manche, Nigel Farage, fait aussi partie des plus importants bénéficiaires du fonds, il devrait empocher 13 700 euros, par mois.
La gauche de l’hémicycle européen n’est pas en reste. L’ancien secrétaire d’État, eurodéputé pendant quinze ans, fondateur de SOS Racisme, Harlem Désir, fait également parti des adhérents du FPV. Tout comme l’ancien ministre Jack Lang, aujourd’hui patron de l’Institut du monde arabe et des dizaines d’autres socialistes moins connus.
Dans le listing on aperçoit aussi les noms d’élus communistes ou écologistes comme Gérard Onesta, qui, à 62 ans, n’est pas encore pensionnaire et qui explique : « Je touche aujourd’hui un quart du Smic, le fonds de pension était mon plan retraite, car à mon époque – avant 2009 – la retraite des eurodéputés n’était pas celle d’aujourd’hui. Je n’ai jamais manqué une réunion et j’ai dû quitter mon travail d’architecte pour effectuer mon mandat. Le fonds de pension n’était pas un fonds vautour qui faisait des investissements offshore, il faisait des placements de bon père de famille. »
Benoit Hamon, ancien candidat à la présidentielle, qui a quitté le fonds depuis plusieurs années, nous a répondu : « Ayant commencé à cotiser tard, j’y ai vu une opportunité d’améliorer ma retraite, nous explique-t-il par SMS. Et puis j’ai considéré qu’il était difficile de défendre un système par répartition et de bénéficier soi-même d’un fonds de pension, j’ai donc mis fin à cette contradiction. »
L’eurodéputé socialiste pendant cinq ans en est donc parti non sans avoir déclaré ces revenus « dans sa déclaration de patrimoine », mais pour ses anciens camarades de gauche, la contradiction perdure. Car le FPV n’est pas une simple complémentaire retraite, c’est un fonds basé dans un paradis fiscal, qui gère des dizaines de millions d’euros d’actifs.