La visite annoncée du nouveau ministre de la santé au Centre Hospitalier d'Alès va-t-elle lui permettre de prendre la mesure de la situation sanitaire catastrophique ici comme à dans tout le pays ? Si Aurélien Rousseau semble avouer un peu plus que sont prédécesseur les difficultés à l'hôpital, il est bien loin d'afficher une volonté de changer de politique. L'aggravation de la situation du service des Urgences n'est que le reflet d'un système de santé qui se dégrade d'année en année. Or, la situation appelle des mesures immédiates à prendre plus que des visites de constat et de palabres. D'abord l'inversion des politiques menées depuis près de 40 ans est une nécessité pour marquer une réelle volonté et redonner espoir au soignants avec notamment : • privilégier le secteur public de santé ; • multiplier par deux le nombre d'étudiants admis en seconde année de médecine et en donner les moyens à l'Université ; • augmenter les ressources de l'assurance maladie. Le refus du pouvoir d'augmenter les dépenses publiques de santé ainsi que les restrictions imposées en matière de formation sont corrélés avec les cadeaux faits au secteur privé qui se gave. Il s'agit de choix tournés vers la marchandisation de la santé. Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) doit être l'occasion d'impulser d'autres choix en matière de santé. Pour l'heure, tout laisse à penser que sans la mobilisation de nos concitoyens il n'y aura que la poursuite et l'aggravation de la politique actuelle. La section d'Alès du PCF poursuit ses actions pour imposer d'autres choix politiques en matière de santé, des choix qui mettent l'humain au cœur, à l'hôpital public bien évidemment, tout comme nous poursuivons notre exigence auprès de la ville d'Alès en matière de médecine de ville pour la création de centres municipaux de santé (CMS). La section d'Alès du Parti Communiste Français, le 22 août 2023 |