Milo a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les chasseurs obtiennent la baisse du prix du perm..." :
«Chasseurs, premiers écologistes de France?» voilà une question iconoclaste à laquelle une réponse va varier d'une région à l'autre, d'un département à l'autre, d'une commune à l'autre et d'une vallée à l'autre... suivant les espèces présentes sur les territoires.
"Actuellement, la liste des espèces chassables, qui compte une soixantaine d'oiseaux et de mammifères, de la gélinotte des bois à l'oie cendrée en passant par le blaireau et le sanglier, est figée. La nouvelle « gestion adaptative », dont le principe avait été retenu dans le plan biodiversité présenté en juillet par Nicolas Hulot, repose sur un renforcement de la collecte des données sur l'état de conservation des espèces et sur les prélèvements des chasseurs."
« En France, on chasse 64 espèces différentes d'oiseaux » alors que, dans « le reste de l'Europe, c'est 14 espèces. Et sur les 64 espèces, il y en a 20 qui sont sur la liste rouge de l'Union internationale de conservation de la nature (UICN) », a dénoncé lundi sur BFM TV le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain-Dubourg. Le militant plaide pour que la chasse de toutes les espèces sur la liste UICN soit immédiatement interdite, comme la tourterelle des bois."
Il faut dire que beaucoup d'équipes de chasseurs sont accrédités de l'appellation "Association Loi 1901" et sont en droit de pouvoir bénéficier d'un local mis à disposition par les communes, comme toute association a "but non lucratif"...
Et c'est peut-être là que l'ambiguïté commence. Le monde rural a intégré cette notion de chasse comme un fait intrinsèquement «traditionnel». Mais les citadins, qui sont beaucoup plus distants de cette réalité émettent des avis beaucoup plus critiques, ou en tout cas, plus nuancés.
En zone méditerranéenne, ce sont les sangliers qui représentent le gros de la chasse vu leur prolifération. Des dégâts ont été observés l'an passé, en année très sèche, jusqu'aux abords des villes dans les espaces verts, notamment à Marseille, des lieux régulièrement arrosés. D'où peut-être, l'offensive publicitaire lancée dans cette direction.
De là, à se qualifier de "premiers écologistes" c'est franchir le rubicon sans s'exonérer de leurs propres erreurs dans la gestion de la faune sauvage : les sangliers sont la marque d'une irresponsabilité flagrante...
Loin de vouloir déconsidérer l'ensemble de cette communauté qui adopte des attitudes conformes, une poignée de margoulins s'autorise des passe-droits qui n'ont plus de liens avec une gestion saine et rationnelle des écosystèmes.
DIRECT. Le porte-parole du gouvernement dénonce un manque de "courtoisie" de Nicolas Hulot, qui n'avait pas prévenu Emmanuel Macron de sa démission
Benjamin Griveaux a regretté que Nicolas Hulot n'ait averti à l'avance de sa décision ni le président Emmanuel Macron ni le Premier ministre Edouard Philippe.
Coup de tonnerre en cette fin d'été. Nicolas Hulot a annoncé sur France Inter, mardi 28 août, son départ du gouvernement. "Ce moment douloureux, de tristesse n'est sous le coup d'aucune colère, c'est un acte de sincérité", a-t-il déclaré. Il a précisé qu'il avait fait une croix sur ses ambitions politiques.
Une annonce surprise. Le ministre de la Transition écologique a expliqué ne pas avoir prévenu le président de la République ni le Premier ministre de sa démission. "Ce n'est pas très protocolaire", a-t-il concédé. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a regretté "un manque de courtoisie".
"Pas réussi à convaincre". Nicolas Hulot a affirmé qu'"on ne se donne pas les moyens de nos objectifs (...). Le nucléaire, cette folie inutile dans laquelle on s'entête. Là aussi, je n'ai pas réussi à convaincre." Selon l'écologiste, "la remise en cause d'un modèle agricole dominant n'est pas là, c'est toujours la recherche de la croissance à tout crin."
Manque de soutien. Nicolas Hulot a expliqué ne pas s'être senti soutenu. "Je ne pars pas par manque d'énergie", a-t-il confié.
Hulot quitte la vie politique. "Ne me voyez aucune ambition politique. C'est terminé." Nicolas Hulot annonce qu'il quitte la vie politique après sa démission surprise du gouvernement.