Le gouvernement prévoirait de ne pas revaloriser certaines aides sociales pour tenir son budget
D'après "Les Échos", les allocations familiales ne seront en revanche pas supprimées pour les ménages aisés.
POLITIQUE - Certaines prestations sociales ne vont être qu'en partie ou pas du tout revalorisées et les arbitrages seront connus en fin de semaine, affirme un article à paraître dans Les Échos ce vendredi 24 août.
Selon le quotidien économique, cette revalorisation partielle ou inexistante de certaines aides sociales pour 2019 doit permettre au gouvernement de réaliser des économies pour respecter son objectif budgétaire pour l'an prochain. Les arbitrages, pas encore rendus, devraient être connus d'ici à la fin du week-end.
Buzyn s'opposerait au gel du RSA
Toujours selon Les Échos, l'exécutif a définitivement écarté la possibilité d'une suppression des allocations familiales pour les ménages aisés, plusieurs fois mentionnée au début de l'été.
Concernant le RSA (revenu de solidarité active), L'Express a évoqué jeudi 23 août une lettre de la ministre de la Santé Agnès Buzyn datant de juillet et dans laquelle elle s'oppose à un gel de cette prestation. "Je souhaite que le revenu de solidarité active soit exclu de la liste des prestations sociales dont l'évolution ne suivra pas celle des prix à la consommation", a-t-elle écrit.
Ses arguments: l'"économie modeste" que cela représenterait -"135 millions d'euros en 2019 et 180 millions en 2020"-, le fait que "l'intégralité de ces économies profiterait aux départements qui sont aujourd'hui financeurs de la prestation" et le fait que cette mesure serait "difficile à porter" en parallèle du plan pauvreté, attendu à la rentrée.
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1 commentaire:
En basant leur politique sur la (fausse) "théorie du ruissellement" et devant faire face à une croissance plus faible que dans leur budget prévisionnel, voilà les artificiers gouvernementaux pris en tenaille...
Après avoir distribué à tour de bras aux plus riches, les ajustements des budgets vont se faire au détriment des plus pauvres...
Les "premiers de cordée" auront toujours une non-reconnaissance envers leurs bienfaiteurs.
Une spirale néfaste toujours renouvelée?
«Pour les critiques de la théorie du ruissellement, dont Ziegler, cet argument a été utilisé pour justifier les politiques libérales prônées notamment par Ronald Reagan et Margaret Thatcher dans la décennie 1980, caractérisée par une diminution radicale de l'impôt, notamment pour les revenus les plus élevés. Selon ces critiques, cette politique a entraîné une déréglementation de l'économie, assortie de déficits budgétaires abyssaux ou de démantèlement des services publics qui ont été à la source de la paupérisation croissante des couches inférieures des sociétés occidentales[24].
Un article de The Atlantic paru en décembre 1981 cite les propos de David Stockman (en), alors ministre du Budget de Ronald Reagan à propos de la théorie du ruissellement :
« On a décidé que pour rendre cela politiquement acceptable, il allait falloir réduire toutes les tranches. Kemp Roth [la recommandation d'une baisse générale des impôts de 30 %] a toujours été un cheval de Troie destiné à permettre de baisser le taux le plus élevé[19]. »
L'écrivain et journaliste Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, relève ironiquement dans son essai politique Le Grand Bond en arrière (2004) que « les néo-libéraux répétaient, après John Kennedy, qu'une “marée montante soulève tous les bateaux”. Mais c'est davantage aux yachts qu'aux barques de pêche qu'ils destinaient la montée des flots. » D'après Serge Halimi, ces confessions de David Stockman faillirent lui coûter son poste au gouvernement, et mirent un terme à sa carrière politique.
Selon deux études, l'une de l'OCDE (2014)[25] et l'autre du FMI (2015)[26], les inégalités de revenus réduisent la croissance économique.»
Source Wikipedia.
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