mardi 22 mai 2018

Grève du 22 mai: les pistes du gouvernement qui mettent les fonctionnaires dans la rue ce mardi

Grève du 22 mai: les pistes du gouvernement qui mettent les fonctionnaires dans la rue ce mardi

Grève du 22 mai: les pistes du gouvernement qui mettent les fonctionnaires dans la rue ce mardi

Pour la troisième fois depuis le début du quinquennat Macron, les salariés de la fonction publique font grève et descendent dans la rue.

REUTERS
Grève du 22 mai: les pistes du gouvernement qui mettent les fonctionnaires dans la rue ce mardi

POLITIQUE - Et de trois. Après les grèves du 17 octobre et du 22 mars, les fonctionnaires se mobilisent, ce mardi 22 mai, à l'appel des neuf syndicats représentatifs de la fonction publique, pour une troisième journée de grève et de manifestations. Dans une "lettre aux usagers", les formations syndicales affirment "défendre les services publics et les valeurs qu'ils incarnent: laïcité, égalité, gratuité, indépendance, solidarité".

Et la mobilisation promet d'être importante. Au total, entre 130 et 140 manifestations sont attendues sur l'ensemble du territoire au cours d'une journée qui verra défiler ensemble les leaders de la CGT, de Force Ouvrière (FO) et de la CFDT. Une première depuis huit ans. "Ça signifie qu'effectivement les enjeux sont très lourds", se félicitait auprès de l'AFP, Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.

Les enjeux justement: pour les syndicats, les intentions du gouvernement sont claires et constituent une "attaque sans précédent" contre le service public. Pour l'heure, rien n'a été clairement annoncé par l'exécutif, l'éventuel projet de loi de réforme de la fonction publique étant attendu pour le premier semestre 2019. Pour autant, tout ce qui ressort des concertations, des rapports gouvernementaux évoqués dans la presse ou tout simplement du programme électoral d'Emmanuel Macron a de quoi donner des sueurs froides aux syndicats.

Suppression de 120.000 postes

N'en déplaise à Richard Ferrand, la suppression de 120.000 postes dans la fonction publique était une promesse du candidat Macron. "La suppression de 50.000 postes en 5 ans dans la fonction publique d'État est un objectif réaliste (...) Des efforts seront réalisés également dans les collectivités locales dans le cadre de leurs économies, pour un total estimé à 70.000 suppressions de postes en 5 ans", pouvait-on lire au chapitre "Réforme de la fonction publique" du programme du candidat d'En Marche.

Pour ce faire, le gouvernement envisage de transposer dans le public une méthode jusque-là appliquée dans le privé: le plan de départs volontaires. "Là où il y aura des restructurations, des rapprochements, là où la numérisation, l'évolution des métiers, des technologies nous amènent à constater qu'il y aurait des sureffectifs (...), on pourrait proposer aux agents publics concernés cette formule de départs volontaires, mais circonscrits", expliquait Olivier Dussopt sur RTL début février.

Statut des fonctionnaires

Outre la question des effectifs, les syndicats contestent la philosophie du "big bang" annoncé. "On va essayer de travailler à une nouvelle rémunération des agents publics fondée sur le mérite", déclarait à la mi-février le ministre de l'Action et des comptes publics Gérald Darmanin, reprenant une idée qu'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, avait évoquée en 2015. Pour les syndicats, cette piste constitue ni plus ni moins une "attaque contre le statut" des fonctionnaires. Et c'est bien sur ce dernier point que les tensions se cristallisent. Les salariés du service public estiment en effet que leur statut particulier est menacé. Et ce ne sont pas les préconisations du Comité d'experts Action Publique 2022 (CAP 22) qui vont les rassurer.

Selon les informations de Libération, ce comité mandaté par le gouvernement propose d'accroître considérablement la part des contractuels dans le service public. Ce qui est en complète contradiction avec les attentes syndicales. "On réclame un plan de titularisation des contractuels et le gouvernement nous annonce dans le même temps qu'il veut généraliser l'embauche de contractuels et créer de nouveaux types de contrats", enrage Christian Grolier, secrétaire général de la Fédération générale des fonctionnaires Force ouvrière, dans La Croix.

Le secrétaire d'État Olivier Dussopt a beau indiquer que le rapport CAP 22 "n'engage pas le gouvernement" et que la réforme du statut n'est pas à l'ordre du jour, les syndicats restent sceptiques. "On en reparlera dans quelques semaines", a prévenu Pascal Pavageau, numéro patron de Force ouvrière, auprès de l'AFP.

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Coignard - 80 km/h sur les routes : la zizanie gouvernementale - Le Point

Coignard - 80 km/h sur les routes : la zizanie gouvernementale - Le Point

Coignard - 80 km/h sur les routes : la zizanie gouvernementale

Impopulaire, la mesure de sécurité routière voulue par Édouard Philippe a fait une première victime : la cohésion gouvernementale.

Édouard Philippe est déterminé à l’imposer coûte que coûte dès le 1er juillet prochain.

Édouard Philippe est déterminé à l'imposer coûte que coûte dès le 1er juillet prochain.

© SEBASTIEN BOZON / AFP / DR/ SEBASTIEN BOZON

La séquence date de la fin de la semaine dernière, mais elle va laisser des traces. Elle révèle au grand jour les divisions du gouvernement à propos de la réduction de la vitesse à 80 km/h sur la plupart des routes. D'un côté, le chef du gouvernement, Édouard Philippe, est déterminé à l'imposer coûte que coûte dès le 1er juillet prochain. De l'autre, un certain nombre de ministres, alarmés de l'impopularité d'une telle mesure dans la France rurale, tirent la sonnette d'alarme et réclament des aménagements.

Mais cette divergence de vues, jusqu'à présent, n'occupait pas le devant de la scène. C'est Gérard Collomb qui a mis fin à cette unité de façade. Jeudi 17 mai au soir, on lui demande son opinion sur le sujet, lors d'une réunion publique à Rungis. « Je prends un joker sur la question », répond-il. Puis, le lendemain matin, au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, il persiste et signe. Édouard Philippe le recadre et monte au créneau : « Je suis prêt à assumer cette impopularité parce que je crois fondamentalement que réduire le nombre de morts sur les routes françaises est un véritable objet, un véritable enjeu de politique publique. »

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« Limite insultant » ou « limite arrogant » ?

C'est bien cette obstination qui lui est reprochée. Certains, au sein même de la macronie, s'alarment du désamour engendré par cette décision dans des territoires ruraux qui renâclent déjà à se mettre en marche, comme l'ont montré les résultats des élections sénatoriales en septembre 2017. Alors, le Premier ministre ferait-il preuve d'un entêtement suicidaire ?

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Dans le deuxième épisode du documentaire Édouard, mon pote de droite , diffusé sur France 3 le 15 mai, le réalisateur, un vieux camarade beaucoup plus à gauche que lui, s'interroge sur la fracture sociale à laquelle il trouve que le programme défendu par Édouard Philippe – alors porte-parole du candidat Alain Juppé – n'attache pas une attention suffisante. Le héros de son film se met alors en colère : « Dire cela, faire cette analyse-là, c'est vraiment nous prendre pour des crétins (…), s'indigne-t-il. Mais d'où tu penses qu'on ne le voit pas, ce qui est en train de se passer ? On voit bien que la société est crispée, qu'elle se tend, qu'elle devient dure, que tu as des sentiments de déclassement individuel et collectif. (…) C'est limite insultant de penser qu'on ne l'a pas vu. » Mais n'est-ce pas « limite arrogant » de considérer la quasi-totalité des élus territoriaux comme des démagogues dont il ne faut pas écouter les mises en garde ? En tout cas, la mesure, qui doit entrer en vigueur dans quelques semaines, n'est toujours pas comprise par une grande partie de l'opinion, une fois passé le périphérique.

Parmi les ministres envoyés en mission un peu partout en France pour défendre le bilan de l'exécutif après un an d'exercice, certains n'ont pas manqué d'entendre les récriminations de nombreux citoyens à propos d'une mesure jugée pénalisante pour la seule province, celle qui n'a pas d'autre choix que de se déplacer en voiture. Alors, qui n'a pas vu quoi ?

lundi 21 mai 2018

Bourses, allocations handicapés et autonomie, APL : le gouvernement veut rogner sur toutes ces aides sociales

Bourses, allocations handicapés et autonomie, APL : le gouvernement veut rogner sur toutes ces aides sociales

Bourses, allocations handicapés et autonomie, APL : le gouvernement veut rogner sur toutes ces aides sociales

Ils ont sorti les ciseaux à couper les aides sociales. Pour compenser la promesse du gouvernement de ne pas augmenter les impôts pendant la durée du quinquennat, les fonctionnaires de Bercy préparent en effet... un programme copieux de baisse des aides de l'Etat. Allocation adultes handicapés, allocation personnalisée pour l'autonomie, aides personnelles au logement (APL), bourses sur critères sociaux... La direction du budget envisage de tout ratiboiser, selon un document interne que Le Monde s'est procuré, ce samedi 19 mai. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a d'ailleurs reconnu, ce dimanche, sur Europe 1, que ces pistes étaient bien sur la table : "Réduire la dépense publique sans toucher aux aides sociales, ce n'est pas cohérent".

Concernant l'allocation adultes handicapés, les stratèges de Bercy ont constaté des "disparités fortes" entre départements. Ils prévoient donc notamment de "maîtriser les flux d'entrée en [révisant] les critères d'attribution". En langage profane, cela reviendrait à resserrer les critères d'attribution de cette aide. De quelle façon ? La note ne l'explicite pas.

Haro sur les personnes âgées propriétaires

L'allocation personnalisée pour l'autonomie, destinée aux personnes âgées, pourrait être concernée également. Le ministère des Finances souhaite la "recentrer (…) sur les publics prioritaires (…) pour garantir [sa] soutenabilité (…) dans un contexte de vieillissement démographique". Les fonctionnaires ont en tête une "modulation" de cette aide "en fonction du patrimoine" et non des seuls revenus, comme aujourd'hui. Les propriétaires de logements coûteux pourrait ainsi... être moins aidés.

Bercy n'a pas oublié les APL, déjà diminuées de 5 euros par bénéficiaire depuis le début du quinquennat. La direction du budget considère que "les APL favorisent (…) les personnes inactives", à niveau égal de ressources. Selon eux, les "APL étudiants sont peu ciblées et ont trop peu d'effet redistributif", car le montant de la prestation "dépend très peu des ressources réelles (salaires et transferts intrafamiliaux)". Aussi, le ministère préconise le "non-cumul part fiscal et APL étudiants". Autrement dit, les bénéficiaires des APL ne pourront plus être rattachés au foyer fiscal de leurs parents.

Bourses rabotées

Enfin, les bourses sur critères sociaux sont également dans le viseur de la direction du budget. Elle constate en effet avec inquiétude que "le nombre de bénéficiaires (…) atteint désormais 27 % des étudiants". Solution toute trouvée : "accroître le ciblage" du dispositif. Autres hypothèses : "limiter la progression" de la revalorisation des barèmesou"renforcer le contrôle d'assiduité" des bénéficiaires. Autant de pistes de réformes explosives...

Sans se prononcer précisément sur le document de la direction du budget, Bruno Le Maire a assumé sur Europe 1 de futures coupes, en précisant qu'elles étaient le pendant de l'augmentation du pouvoir d'achat promise par le gouvernement : "Il y a des inégalités importantes et nous les compensons par des aides sociales toujours plus élevées. Nous voulons rompre avec ça et traiter ces inégalités à la racine, en formant mieux, en qualifiant mieux, en donnant des emplois. C'est ce que nous avons commencé à faire. Ça nous autorise ensuite à réduire le montant des aides sociales qui sont distribuées pour compenser ces inégalités".

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Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard alertent le gouvernement dans une vidéo-choc - Le Point

Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard alertent le gouvernement dans une vidéo-choc - Le Point

Abattoirs : Brigitte Bardot et Rémi Gaillard alertent le gouvernement dans une vidéo-choc

Dans une vidéo aux images parfois insoutenables, la star et le youtubeur demandent à l'exécutif d'imposer la vidéosurveillance dans les abattoirs.

Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent dans une vidéo que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs, comme l'avait promis le candidat Emmanuel Macron. 

Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent dans une vidéo que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs, comme l'avait promis le candidat Emmanuel Macron. 

© Capture / YouTube/ Fondation Brigitte Bardot

« On a en commun une révolte terrible contre la façon dont on tue les animaux dans les abattoirs. » Brigitte Bardot et Rémi Gaillard demandent dans une vidéo que la vidéosurveillance soit imposée aux abattoirs, comme l'avait promis le candidat Emmanuel Macron. Incarnation de deux générations, l'actrice et l'humoriste, grands amis des bêtes, ont choisi de diffuser leur petit film sur les réseaux sociaux lundi, veille du début de l'examen à l'Assemblée nationale du projet de loi agriculture et alimentation. Les images montrent BB dans son jardin de La Madrague découvrant de nouvelles images de l'abattoir d'Alès dans le Gard, déjà épinglé en 2015, tournées en caméra cachée en février 2018 selon Gaillard.

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Des vaches vivantes suspendues par la patte, un cochon frappé quand il tente de fuir... « Il y a un petit veau qui vomit le lait qu'il a tété de sa mère ! » s'insurge l'ex-actrice effarée. « Les animaux doivent être étourdis avant la saignée ! » Avec cette vidéo, Brigitte Bardot explique à l'Agence France-Presse vouloir toucher « un maximum de gens, pour leur demander de faire attention à ce qu'ils mangent quand ils mangent un bifteck ou une côte de porc ». Le Point attire votre attention sur le caractère choquant de certaines images présentes dans cette vidéo, disponible ci-dessous.

Une demande en faveur de la vidéosurveillance dans les abattoirs

L'idée de ce « duo explosif » est venue du comédien. « On est tous des enfants de Brigitte Bardot quand on aime les animaux ! Je ne suis qu'un bouffon, c'est un peu la reine », dit-il. Dans leur collimateur, le ministère de l'Agriculture qui a retiré du projet de loi le contrôle vidéo obligatoire en abattoir. « La vidéo [d'Alès] nous montre ce qui peut nous être caché », affirme Rémi Gaillard. « Et je pense que si les abattoirs avaient des fenêtres, beaucoup de gens seraient végétariens. » « Pour le moment Macron ne fait rien, et le peu qu'il fait est le contraire de ce que l'on demande : il fait ami-ami avec les chasseurs, rétablit les chasses présidentielles... » critique BB. Et le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui a promis une réflexion sur le bien-être animal ? « Pour le moment, il s'est aplati devant les désirs de Macron », cingle l'ex-actrice.

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À ses yeux, « les choses empirent, car il y a de plus en plus de gens donc plus d'animaux tués dans les abattoirs, plus de malades donc plus d'expérimentation animale, plus de mode donc plus de fourrure... » Pour autant, la prise de conscience de certains députés ou responsables « donne un petit espoir ». BB constate aussi une évolution : « Les gens voient les images. Avant, ils ne savaient pas. » Elle dit recevoir une centaine de lettres quotidiennement, notamment de jeunes. « La jeune génération est plus concernée par la protection animale, plus réceptive parce que les plus âgés sont pourris d'habitudes et de traditions. » Et puis « certains couturiers ont retiré les fourrures de leurs collections. Un grand merci à eux », ajoute-t-elle.

Féria de Nîmes: la garde à vue de 5 anticorrida prolongée - Boursorama

Féria de Nîmes: la garde à vue de 5 anticorrida prolongée - Boursorama

Féria de Nîmes: la garde à vue de 5 anticorrida prolongée

Des policiers font face à des militants anticorrida protestant devant les arènes de Nîmes, le 19 mai 2018 ( AFP / Pascal GUYOT )

Des policiers font face à des militants anticorrida protestant devant les arènes de Nîmes, le 19 mai 2018 ( AFP / Pascal GUYOT )

La garde à vue de cinq militants anticorrida arrêtés samedi soir à Nîmes lors d'échauffourées avec la police a été prolongée dimanche, a-t-on appris auprès du procureur de la République de Nîmes, Éric Maurel.

Les militants, trois hommes et deux femmes, qui ont été interpellés sur le parvis des Arènes de Nîmes en pleine féria de Pentecôte, sont interrogés pour "violences sur policiers et rébellion" et l'un d'entre eux pour "participation à un attroupement avec arme, port et détention d'arme, dégradation de bien public", a ajouté Éric Maurel.

Deux cents militants dénonçant "la torture animale" étaient venus manifester samedi alors qu'une corrida était programmée dans les Arènes. Des échauffourées ont éclatées.

En tentant de pénétrer dans l'enceinte de l'arène, certains militants ont bousculé des policiers qui se sont retrouvés à terre. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes. Six policiers ont été légèrement blessés.

La veille, l'actrice américaine Pamela Anderson, invitée par l'Alliance Anticorrida, avait déposé en mairie de Nîmes une pétition contre la corrida.

Par ailleurs, un homme de 24 ans, militant radical anticorrida, arrêté près de Martigues (Bouches-du-Rhône) vendredi, a été renvoyé dimanche, devant le tribunal correctionnel de Nîmes le 2 octobre.

Il est poursuivi pour "menaces de mort sur des élus". Il a subi 48H00 de garde à vue au commissariat de Nîmes avant d'être placé ce dimanche sous contrôle judiciaire en attendant son procès correctionnel. Il a menacé de mort sur sa page Facebook, où il apparait armé d'un fusil, les maires d'Alès et de Nîmes.

Les élus Max Roustan et Jean-Paul Fournier ont déposé plainte. Les deux maires gardois ont été ciblés par le mis en cause car ils organisent des corridas dans leurs villes.

ALÈS Braquage chez un fleuriste ce dimanche après-midi : l'agresseur en fuite - Objectif Gard

ALÈS Braquage chez un fleuriste ce dimanche après-midi : l'agresseur en fuite - Objectif Gard

ALÈS Braquage chez un fleuriste ce dimanche après-midi : l'agresseur en fuite

Photo illustration.

Un individu, le visage dissimulé par un casque intégral a pénétré, ce dimanche après-midi, dans une boutique de fleurs d'Alès. Il s'est fait remettre la caisse en menaçant une employée d'une arme. Au moment du vol à main armée, ce dimanche vers 15h30, la jeune salariée se trouvait seule dans le magasin. Elle n'est pas blessée, mais elle serait très choquée. Le braquage s'est déroulé à l'intersection de la route d'Uzès et de l'ancienne route de Nîmes, à Alès, au quartier dit de " la Pierre Plantée ". L'individu est parvenu à quitter les lieux, malgré l'arrivée rapide de la police. Il est en fuite, et activement recherché. Une enquête du commissariat d'Alès est en cours.

Boris De la Cruz

dimanche 20 mai 2018

Midi Libre publie la liste des Carrefour qui doivent fermer leurs portes en France

Midi Libre publie la liste des Carrefour qui doivent fermer leurs portes en France

Midi Libre publie la liste des Carrefour qui doivent fermer leurs portes en France

Midi Libre publie la liste des Carrefour qui doivent fermer leurs portes en France
227 magasins Carrefour n'ont pas reçu d'offres de reprises à ce jour.

ILLUSTRATION / AFP / JACQUES DEMARTHON

Le chiffre parle de lui même : 227 magasins Carrefour n'ont pas reçu d'offres de reprises sur les 273 menacés de fermeture et une proposition a, elle, été refusée. C'est ce que révèle un document transmis vendredi 18 mai par le géant de la grande distribution à la Directe (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, un rapport confidentiel auquel Midi Libre au eu accès.

De Paris à Nice, Carrefour égrène la longue liste des magasins Contact, Contact Marché et City susceptibles de rester sur le carreau dans tous les territoires, dans le cadre du Plan Bompard, une cure d'amaigrissement et de modernisation destinée à relancer l'ancien numéro 2 mondial de la distribution (9e aujourd'hui).

"Les 227 magasins fermeront", sauf solution miracle d'ici au 4 juin

Réagissant aux informations publiées sur midilibre.fr, Carrefour confirme le nombre de repreneurs. " Ce sont bien 227 magasins qui n'ont pas trouvé de repreneurs et qui fermeront au cours de l'été", a annoncé, samedi 19 mai, à Midi Libre, le premier distributeur français, même si des offres de dernière minutes pourront être examinées, si elles sont jugées sérieuses, jusqu'au 4 juin. Un mince espoir pour les salariés, d'autant que certains magasins "étaient en difficultés et donc peu attractifs", glisse-t-on chez Carrefour. 

Mais "la direction des ressources humaines est mobilisée pour favoriser le reclassement interne des salariés concernés, dans le cadre d'un Plan de sauvegarde pour l'emploi, qui a fait l'objet d'un accord signé avec les partenaires sociaux en avril dernier", souligne Carrefour.

76 salariés "reclassés", 240 autres candidatures étudiées

Dans le détail, le groupe d'Alexandre Bompard, annonce que 76 salariés ont, d'ores et déjà, été "reclassés en interne" et "240 candidatures sont en train d'être étudiées. La direction proposera des offres locales de reclassement aux salariés concernés dans les semaines à venir".

23 offres sérieuses, 22 autres attendues

Mais 2100 emplois sont en jeu dans les 273 magasins menacés de fermeture. Combien de salariés seront gardés par les repreneurs ? Difficile à dire à ce stade. "Nous avons reçu et étudié des offres fermes de rachat, portant sur 23 sites, en cours de finalisation. Il y a également de offres de reprises sur 22 autres magasins qui sont attendues d'ici début juin", officialise, à ce stade, Carrefour. Ce qui veut dire aussi que certaines d'entre elles peuvent ne pas se concrétiser et venir allonger la liste des fermetures. 

Une chose est sûre : au regard du nombre de magasins boudés par les repreneurs, des dizaines de villes en France peuvent désormais s'attendre à une vague de rideaux baissés dans ces supermarchés de proximité.

Treize déceptions, trois espoirs en Occitanie

En Occitanie, c'est la douche froide. Les Carrefour Contact Marché d'Aigues-Mortes, Alès Prairie, Alès Silhol, Bagnols-sur-Cèze, Nîmes Mas de Ville et Pont-Saint-Esprit, ainsi que les Carrefour Contact de Beaucaire, Milhaud et Saint-Hippolyte-du-Fort sont sur la liste des 227 magasins sans repreneur dans le Gard.

C'est aussi le cas, dans l'Hérault, des Carrefour Contact Marché Montpellier Europe et Carrefour Contact Près d'Arènes Montpellier.

Dans l'Aude, les Carrefour Contact Marché de Carcassonne La Bouriette et Trèbes sont, eux aussi, sans perspective.

Bref, sur les seize magasins menacés de fermeture en Occitanie, à peine trois peuvent avoir l'espoir à ce jour d'être sauvés. Deux offres de reprises (Lidl et groupe Action) sont déjà sur la table pour le Carrefour Contact Marché de Plaisance-du-Touch en Haute-Garonne, d'autre sont attendues dans l'Hérault pour le Carrefour Contact Marché de Lunel et le Carrefour Contact de Maraussan.  

LISTE DES MAGASINS CARREFOUR SANS REPRENEUR EN FRANCE (communes classées par ordre alphabétique dans chacune des zones ):

Centre Ouest : Bagneux, Bonneuil-sur-Marne, Breuillet, Brie Comte Robert, Château Thierry, Chilly Mazarin rue d'Athis, Coulommiers, Epernay, Fontenay-sur-Loing, La Courneuve Vaillant Couturier, Les Pavillons sous Bois, Malesherbes, Migennes, Montevrain, Nanterre République, Neuilly-sur-Marne Maltournée, Orléans-la-Source, Reims Nationale, Rosny-sous-Bois Hoffmann, Saints-Julien-les-Villas, Savigny-sur-Orge, Troyes, Villeneuve-Saint-George Appel du 18 Juin, Vulaines-sur-Seine.

Région parisienne : Clichy 117/119 Jean-Jaurès, Clichy 23 bd Jean-Jaures, Colombes Stalingrad, Herblay Thévenin, Longjumeau Docteur-Roux, Malakoff, Malakoff Brossolette, Paris Daumesnil-Legraverend, Paris Ducouedic-Dumoncel, Paris Montyon, Paris Nemours, Paris Ordener, Paris Poinsot, Paris Rivoli, Paris Vaugirard 236.

Est : Belfort, Bonneville, Bourg-en-Bresse Kennedy, Bourg-Saint-Maurice, Chalons-sur-Saône Kennedy, Chanas, Charvieu Chavagneux, Clermont-Ferrand Pourchon, Firminy, Gap Orient (Tokoro), Givors, Guillestre, Hericourt, Jassans Riottier, La Bresse, La Broque, La Ricamarie, La Talaudière, Le Creusot Jean-Garnier, Livron-sur-Drôme, Lons-le-Saunier Saint Désiré, Luxeuil-les-Bains, Lyon Bloch, Mably, Morestel, Moulins, Oyonnax, Pierre-Bénite, Pont-de-Roide, Pontcharra, Riom, Romagnat, Saint-Dizier, Saint-Pourcain-sur-Sioule, Saint-Vallier, Scionzier, Seynod, Thonon-les-Bains, Tigneu, Tulle, Ussel, Vandoeuvre-les-Nancy, Veauche, Villeurbanne Hyppolite-Khan, Villeurbanne Jean-Voillot, Voiron.

Nord : Aniche Vaillant-Couturier, Armentières, Auchel Georges-Bernard, Auchel route de Lillers, Avion Thumerelle, Bailleul, Béthune Barbusse, Béthune Rue d'Aires, Bohain-en-Vermandois, Bruay-la-Buissière Desseilligny, Bruay-la-Buissière Jules-Guesdes, Bruay-la-Buissière Raymond-Deruy, Caudry, Chauny, Comines, Denain Pyramide, Estaires, Fouquières-les-Lens Fusillés, Gravelines, Haillicourt, Haisnes la Bassée Humblot, Halluin, Henin-Beaumont,  Hersin-Coupigny, Hirson, Houplines, La Sentinelle, Laon, Lesquin Jean-Jaurès, Lievin Jean-Jaurès, Lievin Résidence Aurore, Linselles, Loos-en-Gohelle, Lumbres. Montigny-en-Gohelle, Nieppe rue d'Armentières, Noeux-les-Mines, Oignies, Rousies, Sains-en-Gohelle, Saint-Amand-les-Eaux, Saint-André-lez-Lille, Saint-Martin-au-Laert, Saint-Michel-sur-Ternoise, Saint-Pol-sur-Mer, Saint-Quentin Alexandre-Dumas, Saint-Quentin Cordier, Sallaumines, Sin-le-Noble Maréchal-Leclerc, Soissons avenue de Compiègne, Somain, Tourcoing rue des Francs, Tourcoing Testelin, Wambrechies, Wattignies, Wattrelos Martinoire, Waziers, Wizernes.

Nord-Ouest : Alençon, Amiens Henocque, Argenteuil Fosse-aux-Loups, Beaucouze, Beauvais Jean-Rostand, Beauvais Rue de Clermont, Bois-Guillaume Route de Neufchatel, Caen Demi-Lune, Chanteloup Les Vignes, Cholet, Compiègne, Coulaines, Coutances, Dreux, Evreux Lepouze (lots 1 et 3), Friville-Escarbotin, Garges-les-Gonesse, Gonesse, Gournay-en-Bray, Grand-Couronne, Jumel, La Courneuve La Tour, Le Havre rue de Cayeux,  Lisieux, Luce, Meru Louis-Lumière, Mezidon-Canon, Mezy-sur-Seine, Mouy, Noyon Carnot, Penvenan, Periers, Peronne, Pontoise, Rennes, Saint-Etienne-du-Rouvray, Saint-Marcel, Saint-Vigor-le-Grand, Saint-Malo.

Sud-Est (hors Occitanie) : Apt, Arles, Aubenas, Avignon-Sémard, Bollène Maréchal-Leclerc, Bollène Saint-Pierre, Château Arnoux, Istres, La Ciotat, Le Pradet, Marseille Belle-de-Mai, Marseille Crimée, Marseille Jeanne-d'Arc, Marseille Le Merian, Marseille Sainte-Marthe, Miramas, Nice Pasteur-Gassin, Orange Lattre-de-Tassigny, Peyruis, Port-de-Bouc, Privas, Senas, Valréas.

samedi 19 mai 2018

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne | Planet

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne | Planet

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne

Ces aides sociales que Bercy veut réduire dans une note interne

Dans une note interne, dont "le Monde" dévoile le contenu ce vendredi 18 mai, la direction du budget constate que les prestations sociales constituent "un poids croissant" des dépenses publiques en France (26% des dépenses de l'Etat en 2016), et appelle à "maîtriser la dynamique" – comprendre, revoir à la baisse le niveau de plusieurs aides sociales. Il ne s'agit que de "travaux techniques", qui ne se situent pas du tout au "niveau politique", souligne auprès du "Monde" l'entourage du ministre de l'action et des comptes publics, Gérald Darmanin.

Pour autant, ces pistes de réflexion sont explosives. Dans les grandes lignes, la DB propose de :

Ne plus indexer systématiquement la progression des aides sur l'inflation ; un tel gel des prestations légalement indexées (allocations familiales, retraites) "pourrait rapporter 3,5 milliards d'euros" en 2019. "Revoir les règles d'éligibilité", en prenant par exemple davantage en compte le patrimoine des prestataires ; Conditionner l'octroi de minima sociaux à des critères tels que "des démarches actives de recherche d'emploi", etc.

Chômeurs : le gouvernement dévoile un nouvel arsenal de sanctions

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Les maires de Nîmes et d'Alès menacés de mort

Les maires de Nîmes et d'Alès menacés de mort

Les maires de Nîmes et d'Alès menacés de mort

Le TGI de Nîmes
Le TGI de Nîmes © Radio France - Ludovic Labastrou

Nîmes, France

Un jeune homme, réputé proche des milieux anti-taurins, a été interpellé ce vendredi matin à son domicile de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône. 

Il s'est mis en scène armé sur son compte Facebook et a menacé de mort les maires de Nîmes et d'Alès, en raison des activités tauromachiques qu'ils organisent dans leur ville respective.

Mise en scène et menaces de mort

Le jeune homme a immédiatement été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat de Nîmes. Elle a été prolongée, ce vendredi soir. L'individu ne semblerait pas disposer de toutes ces facultés : la justice a ordonné une expertise mentale dans l'attente de son défèrement pour menace de morts sur élus et outrages.

Une affaire prise au sérieux en pleine feria de Nîmes

Dans un contexte de tension, en pleine feria de Nîmes, alors que s'annonce une manifestation des anti-corrida ce samedi devant les arènes, l'affaire est prise très au sérieux. 

Les deux élus les Républicains concernés, Jean-Paul Fournier à Nîmes et Max Roustan à Alès ont déposé plainte immédiatement. Plaintes enregistrées par le tribunal de grande instance de Nîmes.

NÎMES Accident en cours sur la Nationale 106 : 5 véhicules impliqués, 4 blessés et circulation difficile - Objectif Gard

NÎMES Accident en cours sur la Nationale 106 : 5 véhicules impliqués, 4 blessés et circulation difficile - Objectif Gard

NÎMES Accident en cours sur la Nationale 106 : 5 véhicules impliqués, 4 blessés et circulation difficile

Un accident s'est déroulé, ce vendredi matin, vers 7h30, sur la Nationale 106 à l'intersection de la route de Sauve à Nîmes et du quartier de Castanet. L'accident est survenu sous le pont de la Nationale, et a impliqué un poids lourd qui aurait percuté 4 autres véhicules (voir photos). Dans le choc, les pompiers rapidement sur place ont transporté 4 blessés dont un grave qui a été désincarcéré d'un véhicule. Ils ont été transporté au CHU de Nîmes. Cet accident, occasionne de nombreux problèmes de circulation dans les deux sens de circulation sur cet axe reliant Nîmes à Alès, mais aussi sur les routes proches menant vers le centre-ville de Nîmes, notamment la route de Sauve. La police Nationale et municipale est sur place.

Photos Objectif/ Gard Boris De la Cruz


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